Le président russe Dmitri Medvedev a agité le spectre de «mesures de rétorsion» hier, après la signature d'un accord américano-tchèque sur le bouclier antimissile, tandis que Washington jouait l'apaisement en proposant à Moscou une «coopération stratégique». Après la signature de l'accord, la Russie a déjà menacé mardi de «réagir», en cas de déploiement d'éléments de défense antimissile «près de ses frontières», par des «moyens militaires techniques». Le président russe a déploré que les propositions de Moscou sur le bouclier et les négociations avec Washington pour tenter d'apaiser les inquiétudes russes n'aient débouché sur rien, tout en laissant ouverte la porte de nouvelles négociations. Les Américains ont tenté d'apaiser la Russie en lui offrant d'envoyer des inspecteurs sur les sites pour vérifier que ceux-ci ne la visent pas, mais les discussions traînent en longueur. Gardant le cap, Washington a «promis de continuer le dialogue» et de traiter la Russie en «égale» en l'associant dans un système antimissile, une idée déjà évoquée lors du sommet Bush-Poutine d'avril à Sotchi (Russie). «Nous voulons mettre au point un système entre les Etats-Unis, la Russie et l'Europe dans lequel tout le monde participera en tant que partenaires égaux», a déclaré Gordon Johndroe, le porte-parole du Conseil national de sécurité (NSC) américain, rattaché à la Maison Blanche, en marge du sommet du G8. Le président russe Dmitri Medvedev a agité le spectre de «mesures de rétorsion» hier, après la signature d'un accord américano-tchèque sur le bouclier antimissile, tandis que Washington jouait l'apaisement en proposant à Moscou une «coopération stratégique». Après la signature de l'accord, la Russie a déjà menacé mardi de «réagir», en cas de déploiement d'éléments de défense antimissile «près de ses frontières», par des «moyens militaires techniques». Le président russe a déploré que les propositions de Moscou sur le bouclier et les négociations avec Washington pour tenter d'apaiser les inquiétudes russes n'aient débouché sur rien, tout en laissant ouverte la porte de nouvelles négociations. Les Américains ont tenté d'apaiser la Russie en lui offrant d'envoyer des inspecteurs sur les sites pour vérifier que ceux-ci ne la visent pas, mais les discussions traînent en longueur. Gardant le cap, Washington a «promis de continuer le dialogue» et de traiter la Russie en «égale» en l'associant dans un système antimissile, une idée déjà évoquée lors du sommet Bush-Poutine d'avril à Sotchi (Russie). «Nous voulons mettre au point un système entre les Etats-Unis, la Russie et l'Europe dans lequel tout le monde participera en tant que partenaires égaux», a déclaré Gordon Johndroe, le porte-parole du Conseil national de sécurité (NSC) américain, rattaché à la Maison Blanche, en marge du sommet du G8.