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Karadzic aux mains de la justice internationale
Recherché depuis treize ans pour génocide par le TPI
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 07 - 2008

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, recherché pendant treize ans pour génocide par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi de Belgrade à La Haye où il a été incarcéré par le TPI.
L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, recherché pendant treize ans pour génocide par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi de Belgrade à La Haye où il a été incarcéré par le TPI.
Radovan "Karadzic, qui a été arrêté le 21 juillet 2008 en Serbie, a été admis dans le centre de détention de La Haye", dans le quartier de Scheveningen, a annoncé mardi matin le TPI dans un communiqué. L'avion transportant celui qui fut l'un des fugitifs les plus recherchés au monde s'était posé à 06H30 (04H30 GMT) sur le tarmac de l'aéroport de Rotterdam (ouest), où un dispositif de sécurité avait été déployé. Selon les règlements du TPI, les autorités pénitentiaires devaient photographier l'accusé et enregistrer ses empreintes digitales. Radovan Karadzic, qui devait être examiné par un médecin à son arrivée, se verra aussi remettre le règlement du centre pénitentiaire et détailler certains de ses droits. Il devrait apparaître pour la première fois devant un juge du TPI aujourd'hui ou demain. Lors de cette audience de comparution initiale, il lui sera demandé s'il plaide coupable ou non coupable. Il ne sera pas obligé de répondre immédiatement, et pourra utiliser le délai légal de 30 jours. La décision de transfèrement de Radovan Karadzic a été prise par le ministre serbe de la Justice, Snezana Malovic, conformément à la loi serbe sur la coopération avec le TPI, malgré un recours qu'aurait interjeté son avocat par la poste. Elle intervient au lendemain d'une manifestation organisée par l'opposition nationaliste serbe dans le centre de Belgrade, qui a dégénéré en heurts entre quelques centaines de jeunes et la police. L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, âgé de 63 ans, était, avec son alter ego militaire Ratko Mladic, l'un des deux fugitifs les plus recherchés d'Europe avant son arrestation la semaine dernière par les services secrets serbes. Il avait été inculpé en juillet 1995 de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, notamment pour le massacre de près de 8.000 hommes et adolescents musulmans en juillet 1995 à Srebrenica, dans l'Est de la Bosnie. Il est considéré comme le cerveau derrière le "nettoyage ethnique" lancé, avec l'appui de Belgrade, selon le procureur du TPI, contre les Musulmans et Croates durant la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de réfugiés, soit la moitié de la population bosniaque. Le chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, que les procureurs réclament également depuis treize ans, est toujours en fuite. Depuis son arrestation lundi 21 juillet, des détails sur sa vie de fugitif, et notamment sur son allure de gourou de la médecine alternative, étaient apparus dans la presse serbe. Sous les traits méconnaissables d'un homme à l'abondante chevelure et barbe blanches, l'ancien chantre de la Grande Serbie menaçant dès 1992 les Musulmans d'annihilation exerçait la médecine alternative sous l'identité de "Dr Dragan Dabic" à Belgrade. Radovan Karadzic devra répondre aussi devant le TPI du siège de Sarajevo qui a fait quelque 10.000 victimes et de la détention de milliers de civils dans des camps, notamment dans la région de Prijedor (nord-ouest de la Bosnie). A l'été 1992, les images des détenus décharnés de ces camps, diffusées par les télévisions du monde entier, avaient profondément choqué l'opinion publique. Les 27 pays de l'UE avaient averti les autorités de Belgrade que la Serbie ne pourrait pas avancer dans ses perspectives européennes tant qu'elles n'auraient pas arrêté Radovan Karadzic. Les Européens réclament encore l'arrestation de deux autres inculpés du TPI, en particulier celle de Ratko Mladic, le bras droit militaire de Karadzic pendant la guerre de Bosnie.
Radovan "Karadzic, qui a été arrêté le 21 juillet 2008 en Serbie, a été admis dans le centre de détention de La Haye", dans le quartier de Scheveningen, a annoncé mardi matin le TPI dans un communiqué. L'avion transportant celui qui fut l'un des fugitifs les plus recherchés au monde s'était posé à 06H30 (04H30 GMT) sur le tarmac de l'aéroport de Rotterdam (ouest), où un dispositif de sécurité avait été déployé. Selon les règlements du TPI, les autorités pénitentiaires devaient photographier l'accusé et enregistrer ses empreintes digitales. Radovan Karadzic, qui devait être examiné par un médecin à son arrivée, se verra aussi remettre le règlement du centre pénitentiaire et détailler certains de ses droits. Il devrait apparaître pour la première fois devant un juge du TPI aujourd'hui ou demain. Lors de cette audience de comparution initiale, il lui sera demandé s'il plaide coupable ou non coupable. Il ne sera pas obligé de répondre immédiatement, et pourra utiliser le délai légal de 30 jours. La décision de transfèrement de Radovan Karadzic a été prise par le ministre serbe de la Justice, Snezana Malovic, conformément à la loi serbe sur la coopération avec le TPI, malgré un recours qu'aurait interjeté son avocat par la poste. Elle intervient au lendemain d'une manifestation organisée par l'opposition nationaliste serbe dans le centre de Belgrade, qui a dégénéré en heurts entre quelques centaines de jeunes et la police. L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, âgé de 63 ans, était, avec son alter ego militaire Ratko Mladic, l'un des deux fugitifs les plus recherchés d'Europe avant son arrestation la semaine dernière par les services secrets serbes. Il avait été inculpé en juillet 1995 de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, notamment pour le massacre de près de 8.000 hommes et adolescents musulmans en juillet 1995 à Srebrenica, dans l'Est de la Bosnie. Il est considéré comme le cerveau derrière le "nettoyage ethnique" lancé, avec l'appui de Belgrade, selon le procureur du TPI, contre les Musulmans et Croates durant la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de réfugiés, soit la moitié de la population bosniaque. Le chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, que les procureurs réclament également depuis treize ans, est toujours en fuite. Depuis son arrestation lundi 21 juillet, des détails sur sa vie de fugitif, et notamment sur son allure de gourou de la médecine alternative, étaient apparus dans la presse serbe. Sous les traits méconnaissables d'un homme à l'abondante chevelure et barbe blanches, l'ancien chantre de la Grande Serbie menaçant dès 1992 les Musulmans d'annihilation exerçait la médecine alternative sous l'identité de "Dr Dragan Dabic" à Belgrade. Radovan Karadzic devra répondre aussi devant le TPI du siège de Sarajevo qui a fait quelque 10.000 victimes et de la détention de milliers de civils dans des camps, notamment dans la région de Prijedor (nord-ouest de la Bosnie). A l'été 1992, les images des détenus décharnés de ces camps, diffusées par les télévisions du monde entier, avaient profondément choqué l'opinion publique. Les 27 pays de l'UE avaient averti les autorités de Belgrade que la Serbie ne pourrait pas avancer dans ses perspectives européennes tant qu'elles n'auraient pas arrêté Radovan Karadzic. Les Européens réclament encore l'arrestation de deux autres inculpés du TPI, en particulier celle de Ratko Mladic, le bras droit militaire de Karadzic pendant la guerre de Bosnie.


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