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Ce chewing-gum qui colle au sol
Nouvelle forme de pollution des espaces publics
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2008

Une nouvelle forme de pollution est en train de gagner les espaces publics dans notre société. Les acteurs sont des jeunes écoliers et des lycéens à qui il semble évident qu'on n'a pas inculqué les notions de base en matière d'hygiène de l'environnement. Cette forme de pollution est constatée sur les parterres garnis d'un tapis de saleté noire causée par l'écrasement des bouts de chewing-gum jetés après avoir été longtemps mâchés, et ce, en toute inconscience.
Une nouvelle forme de pollution est en train de gagner les espaces publics dans notre société. Les acteurs sont des jeunes écoliers et des lycéens à qui il semble évident qu'on n'a pas inculqué les notions de base en matière d'hygiène de l'environnement. Cette forme de pollution est constatée sur les parterres garnis d'un tapis de saleté noire causée par l'écrasement des bouts de chewing-gum jetés après avoir été longtemps mâchés, et ce, en toute inconscience.
En effet, si autrefois on remarquait, jonchant le sol, des feuilles de brouillon, des mégots, des boîtes de jus vides et d'autres objets jetés à même le sol, aujourd'hui c'est un nouveau type de pollution qui s'installe. Il s'agit des bouts de chewing-gum qui collent au sol après avoir été jetés et écrasés.
Ce constat est fait notamment dans les salles de classe et les cours des établissements scolaire. Des jeunes filles et des jeunes hommes, mâchant les chewing-gums dans les salles de cours, au su et au vu de leur professeur, finissent par le jeter par terre, après en avoir sucer le sucre, pour l'écraser ensuite avec leurs chaussures. Ce dernier colle au sol, chose qui laisse, tout compte fait, un tapis de saleté noire partout.
Nombre d'enseignants se plaignent de l'aspect inesthétique des salles qu'engendre cette dorme de pollution, mais se disent incapable de contrôler la conduite de tous les jeunes scolarisés. «Certains élèves mâchent le chewing-gum en classe. Mais pour le jeter, ils ne se dirigent jamais vers la poubelle et préfèrent plutôt le jeter par terre en l'écrasant où le coller carrément à la chaise ou à la table», s'est indignée une enseignante.
Ce comportement incivique ne trouve pas pour théâtre l'école seulement. Les sols des foyers des maisons, dans certains foyers où les parents sont démissionnaires, sont devenus des parterres collants. Leila, mère de famille, avoue que, chaque semaine, elle est contrainte de nettoyer les meubles et le sol après que ses enfants aient jeté leurs bouts de chewing-gum mâchés.
«Cette conduite certes incivique démontre en effet l'attitude qu'adoptent nos chérubins vis-à-vis de leurs lieux de scolarisation et l'importance qu'ils donnent à l'esthétique et à l'hygiène», dira R. Saïfi sociologue. La spécialiste explique les causes de ce comportement chez les jeunes par la démission de la famille d'aujourd'hui, qui ne s'occupe guère de l'éducation des enfants aux règles principales d'hygiène et à l'importance de la protection de l'environnement.
A ce propos, elle insiste sur l'importance de sensibiliser les jeunes aux règles d'hygiène et de propreté des lieux publics. «Tous les adultes sont tenus d'initier la nouvelle génération au civisme et au respect de la chose publique», formule-t-elle, avant d'ajouter que l'impératif serait d'inculquer aux enfants les notions de propreté, d'hygiène et de protection de l'entourage pour un environnement sain.
Sur un autre chapitre, R. Saïfi, fait état du laisser aller qui prend beaucoup d'ampleur dans notre société, le renoncement de l'éducateur et du formateur à sa noble tâche, qui est celle de former les enfants aux règles de bonnes manière, l'inefficacité de l'encadrement des enfants par leurs parents, ainsi que l'influence négative de la rue et des mass médias sur le devenir des enfants.
Pour conclure, la sociologue souligne que la famille, l'école et la société sont censés être partie prenante dans le processus éducatif et ce, en joignant leur effort en vue d'inculquer aux enfants les règles élémentaires de l'hygiène. La protection de l'environnement est la tâche de tous. D. S.
En effet, si autrefois on remarquait, jonchant le sol, des feuilles de brouillon, des mégots, des boîtes de jus vides et d'autres objets jetés à même le sol, aujourd'hui c'est un nouveau type de pollution qui s'installe. Il s'agit des bouts de chewing-gum qui collent au sol après avoir été jetés et écrasés.
Ce constat est fait notamment dans les salles de classe et les cours des établissements scolaire. Des jeunes filles et des jeunes hommes, mâchant les chewing-gums dans les salles de cours, au su et au vu de leur professeur, finissent par le jeter par terre, après en avoir sucer le sucre, pour l'écraser ensuite avec leurs chaussures. Ce dernier colle au sol, chose qui laisse, tout compte fait, un tapis de saleté noire partout.
Nombre d'enseignants se plaignent de l'aspect inesthétique des salles qu'engendre cette dorme de pollution, mais se disent incapable de contrôler la conduite de tous les jeunes scolarisés. «Certains élèves mâchent le chewing-gum en classe. Mais pour le jeter, ils ne se dirigent jamais vers la poubelle et préfèrent plutôt le jeter par terre en l'écrasant où le coller carrément à la chaise ou à la table», s'est indignée une enseignante.
Ce comportement incivique ne trouve pas pour théâtre l'école seulement. Les sols des foyers des maisons, dans certains foyers où les parents sont démissionnaires, sont devenus des parterres collants. Leila, mère de famille, avoue que, chaque semaine, elle est contrainte de nettoyer les meubles et le sol après que ses enfants aient jeté leurs bouts de chewing-gum mâchés.
«Cette conduite certes incivique démontre en effet l'attitude qu'adoptent nos chérubins vis-à-vis de leurs lieux de scolarisation et l'importance qu'ils donnent à l'esthétique et à l'hygiène», dira R. Saïfi sociologue. La spécialiste explique les causes de ce comportement chez les jeunes par la démission de la famille d'aujourd'hui, qui ne s'occupe guère de l'éducation des enfants aux règles principales d'hygiène et à l'importance de la protection de l'environnement.
A ce propos, elle insiste sur l'importance de sensibiliser les jeunes aux règles d'hygiène et de propreté des lieux publics. «Tous les adultes sont tenus d'initier la nouvelle génération au civisme et au respect de la chose publique», formule-t-elle, avant d'ajouter que l'impératif serait d'inculquer aux enfants les notions de propreté, d'hygiène et de protection de l'entourage pour un environnement sain.
Sur un autre chapitre, R. Saïfi, fait état du laisser aller qui prend beaucoup d'ampleur dans notre société, le renoncement de l'éducateur et du formateur à sa noble tâche, qui est celle de former les enfants aux règles de bonnes manière, l'inefficacité de l'encadrement des enfants par leurs parents, ainsi que l'influence négative de la rue et des mass médias sur le devenir des enfants.
Pour conclure, la sociologue souligne que la famille, l'école et la société sont censés être partie prenante dans le processus éducatif et ce, en joignant leur effort en vue d'inculquer aux enfants les règles élémentaires de l'hygiène. La protection de l'environnement est la tâche de tous. D. S.


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