L'industrie culturelle africaine vient de bénéficier d'un nouveau plan d'action établi par les ministres africains de la Culture à l'issue des travaux de leur deuxième réunion à Alger. Cette nouvelle feuille de route que l'ensemble des ministres africains a adoptée est chapeautée par la « Déclaration d'Alger » qui donne, pour ainsi dire, le coup d'envoi à tout un programme dont l'ambition est de redynamiser les activités culturelles du continent africain. La Déclaration d'Alger invite dans ce sens la commission de l'Union africaine (UA) à "populariser" le plan d'action des industries culturelles et créatives, et à "disséminer" les résultats de cette conférence parmi les Etats membres. A cet effet, les ministres de la Culture ont appelé à créer "un environnement viable et les infrastructures nécessaires pour le développement des industries culturelles et créatives en Afrique". Pour cela, de nombreux projets présentés par des pays africains participant aux travaux de cette réunion ont été adoptés, à l'instar du Programme relatif au "patrimoine de l'histoire de la libération en Afrique" présenté par la Tanzanie, et retenu par la conférence d'Alger. Celle-ci a même invité la commission de l'UA à le soumettre pour examen à la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement. Il en est ainsi également de l'étude de faisabilité de l'Institut culturel panafricain (CPA), projet qui sera approfondi par la commission de l'UA et ce, en collaboration avec le gouvernement algérien et les autres Etats membres. Quant à la création du Grand Musée d'Afrique et l'organisation du deuxième Festival culturel panafricain à Alger du 5 au 20 juillet 2009, il est à noter que les deux projets ont obtenu le soutien de la Déclaration d'Alger. Il reste donc à l'Algérie de peaufiner les préparatifs pour accueillir cette deuxième édition, très attendue par de nombreux observateurs, du festival panafricain. Par ailleurs, les ministres africains de la Culture n'ont pas manqué de soutenir la candidature de M. Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture, au poste de Directeur général de l'UNESCO, invitant à cette occasion la Commission de l'UA à la soumettre à la prochaine session du comité ministériel des candidatures du Conseil exécutif de l'UA en janvier 2009. A. S. L'industrie culturelle africaine vient de bénéficier d'un nouveau plan d'action établi par les ministres africains de la Culture à l'issue des travaux de leur deuxième réunion à Alger. Cette nouvelle feuille de route que l'ensemble des ministres africains a adoptée est chapeautée par la « Déclaration d'Alger » qui donne, pour ainsi dire, le coup d'envoi à tout un programme dont l'ambition est de redynamiser les activités culturelles du continent africain. La Déclaration d'Alger invite dans ce sens la commission de l'Union africaine (UA) à "populariser" le plan d'action des industries culturelles et créatives, et à "disséminer" les résultats de cette conférence parmi les Etats membres. A cet effet, les ministres de la Culture ont appelé à créer "un environnement viable et les infrastructures nécessaires pour le développement des industries culturelles et créatives en Afrique". Pour cela, de nombreux projets présentés par des pays africains participant aux travaux de cette réunion ont été adoptés, à l'instar du Programme relatif au "patrimoine de l'histoire de la libération en Afrique" présenté par la Tanzanie, et retenu par la conférence d'Alger. Celle-ci a même invité la commission de l'UA à le soumettre pour examen à la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement. Il en est ainsi également de l'étude de faisabilité de l'Institut culturel panafricain (CPA), projet qui sera approfondi par la commission de l'UA et ce, en collaboration avec le gouvernement algérien et les autres Etats membres. Quant à la création du Grand Musée d'Afrique et l'organisation du deuxième Festival culturel panafricain à Alger du 5 au 20 juillet 2009, il est à noter que les deux projets ont obtenu le soutien de la Déclaration d'Alger. Il reste donc à l'Algérie de peaufiner les préparatifs pour accueillir cette deuxième édition, très attendue par de nombreux observateurs, du festival panafricain. Par ailleurs, les ministres africains de la Culture n'ont pas manqué de soutenir la candidature de M. Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture, au poste de Directeur général de l'UNESCO, invitant à cette occasion la Commission de l'UA à la soumettre à la prochaine session du comité ministériel des candidatures du Conseil exécutif de l'UA en janvier 2009. A. S.