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«Nous conjuguons l'expérience algérienne à l'efficacité canadienne»
Ammar Hadj Messaoud, P-DG de SCIQUOM au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2008

Dans cet entretien, Ammar Hadj Messaoud, Président-directeur général de la société SCIQUOM, filiale de SCIQUOM Canada, ayant une certaine capitalisation et un savoir-faire au service des entreprises, nous explique les outils qu'il développe et qu'il exporte en Europe dans le domaine du management et de l'amélioration des performances des entreprises. Il estime que les entreprises peuvent optimiser leurs capacités productives et réaliser des dividendes importants en utilisant les solutions de SCIQUOM. M. Hadj Messaoud nous expliquera pourquoi les cerveaux algériens marginalisés en Algérie, démotivés et découragés, finissent par la démission ou carrément la dépression. Leurs conditions de travail demeurent toujours déplorables et intenables, selon des experts présents au forum de la ressource humaine qui s'est déroulé la semaine dernière à l'hôtel Mercure.
Dans cet entretien, Ammar Hadj Messaoud, Président-directeur général de la société SCIQUOM, filiale de SCIQUOM Canada, ayant une certaine capitalisation et un savoir-faire au service des entreprises, nous explique les outils qu'il développe et qu'il exporte en Europe dans le domaine du management et de l'amélioration des performances des entreprises. Il estime que les entreprises peuvent optimiser leurs capacités productives et réaliser des dividendes importants en utilisant les solutions de SCIQUOM. M. Hadj Messaoud nous expliquera pourquoi les cerveaux algériens marginalisés en Algérie, démotivés et découragés, finissent par la démission ou carrément la dépression. Leurs conditions de travail demeurent toujours déplorables et intenables, selon des experts présents au forum de la ressource humaine qui s'est déroulé la semaine dernière à l'hôtel Mercure.
Midi Libre : Quels sont les outils proposés par votre entreprise ?
Nous sommes actifs au sein d'une société de service d'engineering de la qualité, en organisation et en management. C'est une entreprise de droit algérien dont la philosophie consiste à maximiser le retour sur les investissements des organisations, qu'elles soient à but lucratif ou non lucratif. Donc, nous vendons une approche de management avec ces outils pratiques.
La mission qui incombe à notre société, filiale de la société mère existant à Sherbrooke depuis 1994 par l'intégration de systèmes, c'est d'aider ses clients. Il s'agit de pénétrer le marché européen, car nous évoluons dans un marché mondialisé où nous comptons commercialiser nos produits.
Il fallait qu'on s'implante au Maghreb, mais nos associés ont préféré le Maroc ou la Tunisie sachant qu'ils sont plus en avance que nous en Algérie, par rapport à ces conceptions, mais étant donné mes origines algériennes, j'ai réussi leur faire admettre que mon pays est aussi une bonne carte à jouer.
J'ai pesé de tout mon poids pour que cette institution soit présente en Algérie. Et aujourd'hui, nous exportons nos concepts dans les pays européens où nos produits sont achetés et nous allons créer une joint venture avec INDIOM, une entreprise ayant développé des outils technologiques pour améliorer les performances des entreprises dans le monde.
Ces outils technologiques épousent bien nos concepts, néanmoins, nous avions également un projet de développer ces outils étant donné que nous travaillons dans un marché caractérisé par une mondialisation accrue.
Cela dit, nous n'avons pas l'intention de découvrir la roue et nous maîtrisons nos concepts. Au lieu de concevoir ces outils, il existe déjà une entreprise dans le monde ayant déjà développé ces produits technologiques, nous voulons les renforcer et être plus forts et compétents.
Quels outils technologiques envisagez-vous de développer dans votre activité en Algérie ?
En fait, lorsqu'on va chercher les causes du gaspillage dans une organisation, le côté organisationnel et conceptuel arrive à une limite, il faut alors mettre en place les outils technologiques capables de détecter toutes les défaillances cachées à un degré supérieur.
Par exemple une entreprise dans le domaine de l'automobile en Europe où les travailleurs et managers étaient à 90 % de leurs performances et quand nous sommes venus leur présenter ces outils, ils pensaient que ce pourcentage était appréciable donc sans pertes dissimulées.
Cependant, avec nos produits technologiques, nous avons pu découvrir 16 millions d'euros qu'ils n'avaient décelés et qu'ils avaient récupérés.
Nous voulons vendre nos concepts managériaux ayant une dimension humaine, qui sont une approche politique qui intègrent les paramètres fondamentaux d'une organisation incluant les dimensions humaines, techniques et organisationnelles. On ne peut pas dissocier les unes des autres. Nous proposons donc des concepts avec des outils pratiques. A titre d'exemple, nous sommes l'une des rares entreprises au monde à accompagner des organisations dans la mise en place d'un système de management de la qualité où nous lui conférons pas moins de 65 % de son système d'informations.
Par exemple, une entreprise dépense 4, 5 ou 6 millions de dollars pour créer un système figé. Si demain elle doit implanter un système d'information qui va lui revenir à 1 million de dollars pour le concept, elle a déjà gagné 65 % pour un projet où elle allait débourser 5 millions de dollars. Ce genre de réussite est possible grâce à l'approche que nous proposons.
Quelles sont les entreprises algériennes avec lesquelles vous coopérez actuellement ?
Nous avons entamé des travaux avec une filiale de la SNVI au niveau de la fonderie, une entreprise de textile(Alcovel), le port de Bejaia, et à présent, nous coopérons avec plusieurs entreprises nationales.
Comment appréhendez-vous le retour des compétences algériennes et leur collaboration avec les instances nationales ?
C'est du verbiage tout ça. Dans la pratique, il n'y a rien du tout. Personnellement, j'ai entrepris mon travail ici comme un acte citoyen pour l'amour de mon métier afin de rendre service à mon pays et contribuer à son développement économique et technologique.
Midi Libre : Quels sont les outils proposés par votre entreprise ?
Nous sommes actifs au sein d'une société de service d'engineering de la qualité, en organisation et en management. C'est une entreprise de droit algérien dont la philosophie consiste à maximiser le retour sur les investissements des organisations, qu'elles soient à but lucratif ou non lucratif. Donc, nous vendons une approche de management avec ces outils pratiques.
La mission qui incombe à notre société, filiale de la société mère existant à Sherbrooke depuis 1994 par l'intégration de systèmes, c'est d'aider ses clients. Il s'agit de pénétrer le marché européen, car nous évoluons dans un marché mondialisé où nous comptons commercialiser nos produits.
Il fallait qu'on s'implante au Maghreb, mais nos associés ont préféré le Maroc ou la Tunisie sachant qu'ils sont plus en avance que nous en Algérie, par rapport à ces conceptions, mais étant donné mes origines algériennes, j'ai réussi leur faire admettre que mon pays est aussi une bonne carte à jouer.
J'ai pesé de tout mon poids pour que cette institution soit présente en Algérie. Et aujourd'hui, nous exportons nos concepts dans les pays européens où nos produits sont achetés et nous allons créer une joint venture avec INDIOM, une entreprise ayant développé des outils technologiques pour améliorer les performances des entreprises dans le monde.
Ces outils technologiques épousent bien nos concepts, néanmoins, nous avions également un projet de développer ces outils étant donné que nous travaillons dans un marché caractérisé par une mondialisation accrue.
Cela dit, nous n'avons pas l'intention de découvrir la roue et nous maîtrisons nos concepts. Au lieu de concevoir ces outils, il existe déjà une entreprise dans le monde ayant déjà développé ces produits technologiques, nous voulons les renforcer et être plus forts et compétents.
Quels outils technologiques envisagez-vous de développer dans votre activité en Algérie ?
En fait, lorsqu'on va chercher les causes du gaspillage dans une organisation, le côté organisationnel et conceptuel arrive à une limite, il faut alors mettre en place les outils technologiques capables de détecter toutes les défaillances cachées à un degré supérieur.
Par exemple une entreprise dans le domaine de l'automobile en Europe où les travailleurs et managers étaient à 90 % de leurs performances et quand nous sommes venus leur présenter ces outils, ils pensaient que ce pourcentage était appréciable donc sans pertes dissimulées.
Cependant, avec nos produits technologiques, nous avons pu découvrir 16 millions d'euros qu'ils n'avaient décelés et qu'ils avaient récupérés.
Nous voulons vendre nos concepts managériaux ayant une dimension humaine, qui sont une approche politique qui intègrent les paramètres fondamentaux d'une organisation incluant les dimensions humaines, techniques et organisationnelles. On ne peut pas dissocier les unes des autres. Nous proposons donc des concepts avec des outils pratiques. A titre d'exemple, nous sommes l'une des rares entreprises au monde à accompagner des organisations dans la mise en place d'un système de management de la qualité où nous lui conférons pas moins de 65 % de son système d'informations.
Par exemple, une entreprise dépense 4, 5 ou 6 millions de dollars pour créer un système figé. Si demain elle doit implanter un système d'information qui va lui revenir à 1 million de dollars pour le concept, elle a déjà gagné 65 % pour un projet où elle allait débourser 5 millions de dollars. Ce genre de réussite est possible grâce à l'approche que nous proposons.
Quelles sont les entreprises algériennes avec lesquelles vous coopérez actuellement ?
Nous avons entamé des travaux avec une filiale de la SNVI au niveau de la fonderie, une entreprise de textile(Alcovel), le port de Bejaia, et à présent, nous coopérons avec plusieurs entreprises nationales.
Comment appréhendez-vous le retour des compétences algériennes et leur collaboration avec les instances nationales ?
C'est du verbiage tout ça. Dans la pratique, il n'y a rien du tout. Personnellement, j'ai entrepris mon travail ici comme un acte citoyen pour l'amour de mon métier afin de rendre service à mon pays et contribuer à son développement économique et technologique.


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