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Témoignage d'un militant
''Il était une fois la wilaya IV : itinéraire d'un rescapé'' de Mustapha Tounsi
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2008

A travers des fragments de vie égrenés à cœur ouvert, l'auteur et acteur de la guerre de Libération nationale, Mustapaha Tounsi, se fait un devoir de raconter à la postérité son parcours de militant, même si certains acteurs - encore en vie - refusent de cautionner l'analyse de certains événements ou ne peuvent adhérer à son point de vue, tient-il à mettre en avant.
Il était une fois la wilaya IV ou itinéraire d'un rescapé est l'un des derniers produits de Casbah Editions paru lors du dernier Sila. Le livre de 204 pages est une autobiographie du parcours de l'auteur Mustapha Tounsi, un des grévistes du 19 mai 1956, alors qu'il avait seize ans et demi. Le présent document qui paraît après la publication d'autres ouvrages des historiens Mohamed Harbi, Benjamin Stora, Mahfoud Kaddache et autres Gilbert Meynier et Robert Ageron se veut un témoignage d'un militant et acteur de la guerre de Libération nationale. L'auteur tient à rappeler, si besoin est que ''la mémoire collective décrite par les travaux universitaires dits sérieux, ne saurait couvrir le champ de toutes les mémoires historiques individuelles''. En d'autres termes, il appartient aux historiens, chercheurs et étudiants de puiser dans les matériaux pour restituer la mémoire d'une histoire collective. Dans la foulée, il n'est pas superflu de rappeler qu'à l'heure où des stèles sont érigées dans le midi de la France pour glorifier les criminels de l'OAS - après la loi de février 2005 qui a transformé les bourreaux de la France coloniale en victimes -, l'auteur sollicite sa mémoire. Il convoque, à travers ce corpus, quelques-unes de ses bribes de vie où sont ''décrites l'endurance, la patience et parfois la résignation devant l'ennemi et l'hostilité du climat et du relief''. Ainsi, le long du livre témoignage, couronné par une documentation d'appoint faite de messages, de correspondances et de références bibliographiques, notamment, l'auteur met l'accent sur certaines haltes de l'histoire des wilayas IV et III, des territoires qui, laisse-t-il entendre, n'avaient pas assez de liberté de manœuvre contrairement à leurs ''consœurs'' au regard de l'absence des frontières. Le récit qu'il déroule à cœur ouvert sert d'outil, dira-t-il, à la postérité, ''même si [certains acteurs encore en vie refusent] de cautionner l'analyse de certains événements'' ou ne peuvent adhérer à ''son point de vue'', est-il noté. ''(...) il ne serait pas exagéré d'affirmer qu'il n'y a pas de destin collectif, mais une collection de destins individuelles ayant opéré simultanément sur le même théâtre d'opération et dans le cadre de la même séquence historiques'', lit-on dans les premiers paragraphes de l'avant-propos, un liminaire confié à un rédacteur, l'ami de l'auteur qui n'as pas jugé utile d'apposer son nom au terme de la préface. Ce qui n'est pas moins bizarre ! Le lecteur aura, quand même, l'occasion de parcourir le corpus en découvrant certains épisodes ayant marqué la wilaya IV, lors de la guerre de Libération nationale depuis l'enfance de l'auteur entre l'Algérie et le Maroc jusqu'au cessez-le-feu en passant par son entrée au maquis, les grandes opérations du Plan Challe, la tempête des transmissions, l'université et les acteurs de la grève de 1956, et les héros de la révolution ayant marqué de leur empreinte cette tranche d'histoire que la France coloniale qualifiait au départ de pure ''rébellion''. Dans l'ouvrage, l'auteur insiste sur la tâche de la wilaya IV qui, note-t-il, ''une guerre n'est pas une abstraction réduite à une succession de faits de guerre [sinon] elle est faite (…) de petites et grandes misères quotidiennes''. Cette quotidienneté est encore plus marquée chez les combattants dépourvus de moyens d'intendance et logistiques dont est dotée une armée régulière'', témoigne l'auteur de l'ouvrage qui tient à apporter sa ''pierre'' dans la contribution de l'écriture de l'histoire.
F. B-H.
A travers des fragments de vie égrenés à cœur ouvert, l'auteur et acteur de la guerre de Libération nationale, Mustapaha Tounsi, se fait un devoir de raconter à la postérité son parcours de militant, même si certains acteurs - encore en vie - refusent de cautionner l'analyse de certains événements ou ne peuvent adhérer à son point de vue, tient-il à mettre en avant.
Il était une fois la wilaya IV ou itinéraire d'un rescapé est l'un des derniers produits de Casbah Editions paru lors du dernier Sila. Le livre de 204 pages est une autobiographie du parcours de l'auteur Mustapha Tounsi, un des grévistes du 19 mai 1956, alors qu'il avait seize ans et demi. Le présent document qui paraît après la publication d'autres ouvrages des historiens Mohamed Harbi, Benjamin Stora, Mahfoud Kaddache et autres Gilbert Meynier et Robert Ageron se veut un témoignage d'un militant et acteur de la guerre de Libération nationale. L'auteur tient à rappeler, si besoin est que ''la mémoire collective décrite par les travaux universitaires dits sérieux, ne saurait couvrir le champ de toutes les mémoires historiques individuelles''. En d'autres termes, il appartient aux historiens, chercheurs et étudiants de puiser dans les matériaux pour restituer la mémoire d'une histoire collective. Dans la foulée, il n'est pas superflu de rappeler qu'à l'heure où des stèles sont érigées dans le midi de la France pour glorifier les criminels de l'OAS - après la loi de février 2005 qui a transformé les bourreaux de la France coloniale en victimes -, l'auteur sollicite sa mémoire. Il convoque, à travers ce corpus, quelques-unes de ses bribes de vie où sont ''décrites l'endurance, la patience et parfois la résignation devant l'ennemi et l'hostilité du climat et du relief''. Ainsi, le long du livre témoignage, couronné par une documentation d'appoint faite de messages, de correspondances et de références bibliographiques, notamment, l'auteur met l'accent sur certaines haltes de l'histoire des wilayas IV et III, des territoires qui, laisse-t-il entendre, n'avaient pas assez de liberté de manœuvre contrairement à leurs ''consœurs'' au regard de l'absence des frontières. Le récit qu'il déroule à cœur ouvert sert d'outil, dira-t-il, à la postérité, ''même si [certains acteurs encore en vie refusent] de cautionner l'analyse de certains événements'' ou ne peuvent adhérer à ''son point de vue'', est-il noté. ''(...) il ne serait pas exagéré d'affirmer qu'il n'y a pas de destin collectif, mais une collection de destins individuelles ayant opéré simultanément sur le même théâtre d'opération et dans le cadre de la même séquence historiques'', lit-on dans les premiers paragraphes de l'avant-propos, un liminaire confié à un rédacteur, l'ami de l'auteur qui n'as pas jugé utile d'apposer son nom au terme de la préface. Ce qui n'est pas moins bizarre ! Le lecteur aura, quand même, l'occasion de parcourir le corpus en découvrant certains épisodes ayant marqué la wilaya IV, lors de la guerre de Libération nationale depuis l'enfance de l'auteur entre l'Algérie et le Maroc jusqu'au cessez-le-feu en passant par son entrée au maquis, les grandes opérations du Plan Challe, la tempête des transmissions, l'université et les acteurs de la grève de 1956, et les héros de la révolution ayant marqué de leur empreinte cette tranche d'histoire que la France coloniale qualifiait au départ de pure ''rébellion''. Dans l'ouvrage, l'auteur insiste sur la tâche de la wilaya IV qui, note-t-il, ''une guerre n'est pas une abstraction réduite à une succession de faits de guerre [sinon] elle est faite (…) de petites et grandes misères quotidiennes''. Cette quotidienneté est encore plus marquée chez les combattants dépourvus de moyens d'intendance et logistiques dont est dotée une armée régulière'', témoigne l'auteur de l'ouvrage qui tient à apporter sa ''pierre'' dans la contribution de l'écriture de l'histoire.
F. B-H.


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