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Amel Brahim-Djelloul chante Mozart et Amedyez
Concert de l'OSN, ce soir à 19h AU TNA
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 12 - 2008

Sous la direction du maestro autrichien Wolfgang Doerner, l'Orchestre national symphonique donnera ce soir, un concert au TNA suivi d'un autre spectacle le jeudi au TR Annaba, avec la participation de la soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul qui, depuis 2002, a fait du chemin pour s'illustrer de fort belle manière dans nombre de rôles qu'elle a campés dans des oeuvres de grands compositeurs universels.
Sous la direction du maestro autrichien Wolfgang Doerner, l'Orchestre national symphonique donnera ce soir, un concert au TNA suivi d'un autre spectacle le jeudi au TR Annaba, avec la participation de la soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul qui, depuis 2002, a fait du chemin pour s'illustrer de fort belle manière dans nombre de rôles qu'elle a campés dans des oeuvres de grands compositeurs universels.
Les passionnés de la musique savante sont invités à découvrir, l'espace d'une soirée, des œuvres empruntées du répertoire universel et des pièces traditionnelles algériennes. Dans la première partie du programme, l'ensemble orchestral entamera le spectacle avec un extrait du 3e mouvement de la 41e symphonie, "Jupiter", de Wolfgang Amadeus Mozart. Suivra la cantatrice lyrique qui fera son entrée pour accompagner l'OSN dans trois des magnifiques airs de concert écrits par Mozart que sont Susanna, Barbarina et Pamina, des scènes extraites des Noces de Figaro. La deuxième partie de la soirée, Amel Brahim-Djelloul aussi légère, vive et présente lors des répétitions, fredonnera les airs de Véronique du Messager. Sous le charme douillet de la légèreté, elle campera le rôle des petites ouvrières. Le public aura l'occasion aussi de ''savourer'' des pièces traditionnelles algériennes égrenées par la soprano. Il s'agit de la pièce Qom târa et une chanson kabyle de l'interprète Idir, Amedyez (chant du poète). L'OSN offrira au public une belle scène en guise de final avec la Valse de l'empereur du célèbre compositeur J. Strauss.
Apostrophée dans les coulisses de l'INSM, la chanteuse lyrique se dit ''ravie de renouer avec le public algérien et d'accompagner pour la première fois, l'OSN'' et ce, après les deux concerts organisés par le CCF, l'année dernière à Alger et Oran. La cantatrice s'est produite, on se rappelle, en mai 2001, à la faveur d'un hommage à Francisco Salvador-Daniel (1830-1871) qui a très tôt observé les analogies entre la musique andalouse et le chant grégorien. Après avoir gravi plusieurs marches d'un début de carrière prometteur notamment dans le rôle de Pamina dans la Flûte enchantée (Die Zauberflöte) de Mozart, la soprano se voit sollicitée à imprégner d'autres personnages. Elle sera sous les feux de la rampe dans les concerts et s'illustre de fort belle manière dans son étonnant Valletto du Couronnement de Poppée, rôle qui l'a propulsée au-devant de la scène. Depuis, la cantatrice a fait bien du chemin et sa voix s'est étoffée. Avec une aisance dans les vocalises et une présence scénique particulièrement séduisante, Amel Brahim-Djelloul a également interprété Sesto dans Giulo Cesare in Egitto (Jules César en Egypte) d'Antonio Sartorio au Festival de musique ancienne d'Innsbrück et les Motets de Marc-Antoine Charpentier à Versailles. Le public de l'Hexagone a pu l'entendre et apprécier ses rôles dans les Grands Motets de Lully, une production accompagnée d'un disque publié chez EMI-Virgin Classics, Dido et Aeneas et The Fairy Queen de Henry Purcell. 2006 a débuté pour la soprano Amel Brahim-Djelloul avec la reprise du Couronnement de Poppée au Staatsoper Unter den Linden de Berli puis au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Ovationnée pour son Valetto rappeur, insolent et provocateur dans cette pièce de Monteverdi, donnée en octobre 2004 au Théâtre des Champs Elysées à Paris, puis à Londres, Amel Brahim-Djelloul y interprétait également le personnage de l'Amour. Un rôle qu'elle va retrouver dans une nouvelle production de cet opéra de Monteverdi.
Celui qu'elle considère comme idéal, comme le plus exigeant, c'est précisément Mozart, relève-t-on dans une de ses interviewes. Le personnage dont elle rêve d'incarner, c'est la Juliette de Gounod. Mais il lui faut un peu plus d'expérience sur scène, souligne-t-elle. Mais, bien sûr, elle aime déclamer aussi le répertoire baroque, les oratorios, les répertoires de récital. Amel Brahim Djelloul, la native de Miliana, souhaite se produire dans son pays qui l'a vu naître, dans un spectacle pour présenter son dernier produit, fraîchement mis dans les bacs, intitulé ''Amel chante la Méditerrannée''. Elle caresse aussi le vœu, nous dit-elle, de camper le rôle d'une œuvre universelle dans un grand concert au pied de l'Assekrem. ''L'acoustique sera formidable et je m'y prête volontiers à une pareille et louable initiative si l'occasion me sera offerte'', laisse-t-elle entendre en guise de conclusion. F. B-H.
Bio express
Née en 1975 à Alger, Premier prix de Chant au Conservatoire (CNSM) de Paris, la soprano a commencé par le violon avant de se tourner vers le chant en 1995 et a suivi l'enseignement d'Abdelhamid Belferrouni à Alger, puis de Frantz Petri à l'ENM de Montreuil où elle prépare pendant deux ans l'entrée au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris. Là, elle étudie le chant avec Peggy Bouveret et Malcolm Walker. Son répertoire s'étend de la musique ancienne à la musique contemporaine. Après son premier CD ''Les Mille et une nuits'' mis dans les bacs en 2007, elle vient d'éditer, grâce à l'initiative de son frère Rachid, un second produit intitulé ''Amel Brahim chante la Méditerranée'' chez Ameson. Le répertoire à connotation orientale qu'elle déroule avec le quartette d'instrumentistes est une compilation de mélodies extraites du patrimoine des chansons arabes, mauresques, de chants séfarades grecs ainsi que des pièces instrumentales turques.
Les passionnés de la musique savante sont invités à découvrir, l'espace d'une soirée, des œuvres empruntées du répertoire universel et des pièces traditionnelles algériennes. Dans la première partie du programme, l'ensemble orchestral entamera le spectacle avec un extrait du 3e mouvement de la 41e symphonie, "Jupiter", de Wolfgang Amadeus Mozart. Suivra la cantatrice lyrique qui fera son entrée pour accompagner l'OSN dans trois des magnifiques airs de concert écrits par Mozart que sont Susanna, Barbarina et Pamina, des scènes extraites des Noces de Figaro. La deuxième partie de la soirée, Amel Brahim-Djelloul aussi légère, vive et présente lors des répétitions, fredonnera les airs de Véronique du Messager. Sous le charme douillet de la légèreté, elle campera le rôle des petites ouvrières. Le public aura l'occasion aussi de ''savourer'' des pièces traditionnelles algériennes égrenées par la soprano. Il s'agit de la pièce Qom târa et une chanson kabyle de l'interprète Idir, Amedyez (chant du poète). L'OSN offrira au public une belle scène en guise de final avec la Valse de l'empereur du célèbre compositeur J. Strauss.
Apostrophée dans les coulisses de l'INSM, la chanteuse lyrique se dit ''ravie de renouer avec le public algérien et d'accompagner pour la première fois, l'OSN'' et ce, après les deux concerts organisés par le CCF, l'année dernière à Alger et Oran. La cantatrice s'est produite, on se rappelle, en mai 2001, à la faveur d'un hommage à Francisco Salvador-Daniel (1830-1871) qui a très tôt observé les analogies entre la musique andalouse et le chant grégorien. Après avoir gravi plusieurs marches d'un début de carrière prometteur notamment dans le rôle de Pamina dans la Flûte enchantée (Die Zauberflöte) de Mozart, la soprano se voit sollicitée à imprégner d'autres personnages. Elle sera sous les feux de la rampe dans les concerts et s'illustre de fort belle manière dans son étonnant Valletto du Couronnement de Poppée, rôle qui l'a propulsée au-devant de la scène. Depuis, la cantatrice a fait bien du chemin et sa voix s'est étoffée. Avec une aisance dans les vocalises et une présence scénique particulièrement séduisante, Amel Brahim-Djelloul a également interprété Sesto dans Giulo Cesare in Egitto (Jules César en Egypte) d'Antonio Sartorio au Festival de musique ancienne d'Innsbrück et les Motets de Marc-Antoine Charpentier à Versailles. Le public de l'Hexagone a pu l'entendre et apprécier ses rôles dans les Grands Motets de Lully, une production accompagnée d'un disque publié chez EMI-Virgin Classics, Dido et Aeneas et The Fairy Queen de Henry Purcell. 2006 a débuté pour la soprano Amel Brahim-Djelloul avec la reprise du Couronnement de Poppée au Staatsoper Unter den Linden de Berli puis au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Ovationnée pour son Valetto rappeur, insolent et provocateur dans cette pièce de Monteverdi, donnée en octobre 2004 au Théâtre des Champs Elysées à Paris, puis à Londres, Amel Brahim-Djelloul y interprétait également le personnage de l'Amour. Un rôle qu'elle va retrouver dans une nouvelle production de cet opéra de Monteverdi.
Celui qu'elle considère comme idéal, comme le plus exigeant, c'est précisément Mozart, relève-t-on dans une de ses interviewes. Le personnage dont elle rêve d'incarner, c'est la Juliette de Gounod. Mais il lui faut un peu plus d'expérience sur scène, souligne-t-elle. Mais, bien sûr, elle aime déclamer aussi le répertoire baroque, les oratorios, les répertoires de récital. Amel Brahim Djelloul, la native de Miliana, souhaite se produire dans son pays qui l'a vu naître, dans un spectacle pour présenter son dernier produit, fraîchement mis dans les bacs, intitulé ''Amel chante la Méditerrannée''. Elle caresse aussi le vœu, nous dit-elle, de camper le rôle d'une œuvre universelle dans un grand concert au pied de l'Assekrem. ''L'acoustique sera formidable et je m'y prête volontiers à une pareille et louable initiative si l'occasion me sera offerte'', laisse-t-elle entendre en guise de conclusion. F. B-H.
Bio express
Née en 1975 à Alger, Premier prix de Chant au Conservatoire (CNSM) de Paris, la soprano a commencé par le violon avant de se tourner vers le chant en 1995 et a suivi l'enseignement d'Abdelhamid Belferrouni à Alger, puis de Frantz Petri à l'ENM de Montreuil où elle prépare pendant deux ans l'entrée au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris. Là, elle étudie le chant avec Peggy Bouveret et Malcolm Walker. Son répertoire s'étend de la musique ancienne à la musique contemporaine. Après son premier CD ''Les Mille et une nuits'' mis dans les bacs en 2007, elle vient d'éditer, grâce à l'initiative de son frère Rachid, un second produit intitulé ''Amel Brahim chante la Méditerranée'' chez Ameson. Le répertoire à connotation orientale qu'elle déroule avec le quartette d'instrumentistes est une compilation de mélodies extraites du patrimoine des chansons arabes, mauresques, de chants séfarades grecs ainsi que des pièces instrumentales turques.


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