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«Nous proposons des projets simples pour le développement de l'Algérie»
Bassim Karkachi, président et chercheur Bivision Systems Inc (USA) au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 01 - 2009

Etabli aux Etats-Unis depuis de nombreuses années où il dirige la firme de produits informatiques de ‘'Bivision Systems Inc'' située à San Diego (Californie) et spécialisée dans le business intelligence vision, le chercheur algérien Bassim Karkachi, nous explique, dans cet entretien, la stratégie de l'association algérienne des compétences établis à l'étranger (ACA), concernant la méthode de participation à l'édification nationale. Il montre notamment comment les chercheurs expatriés pourront apporter leur savoir-faire et leur capital connaissance pour le développement économique et technologique du pays.
Etabli aux Etats-Unis depuis de nombreuses années où il dirige la firme de produits informatiques de ‘'Bivision Systems Inc'' située à San Diego (Californie) et spécialisée dans le business intelligence vision, le chercheur algérien Bassim Karkachi, nous explique, dans cet entretien, la stratégie de l'association algérienne des compétences établis à l'étranger (ACA), concernant la méthode de participation à l'édification nationale. Il montre notamment comment les chercheurs expatriés pourront apporter leur savoir-faire et leur capital connaissance pour le développement économique et technologique du pays.
Midi Libre : Parlez-nous de la
situation de la recherche-développement en Algérie et la nature de la contribution des cerveaux établis à l'étranger ?
Bassim Karckachi : Il faut s'adapter et essayer de comprendre et bien sûr envoyer un signal fort à l'extérieur et à l'intérieur du pays afin de négocier les consultings pour ces compétences. On cherche un projet pour chacun de façon à commencer un processus.
Aujourd'hui, il y a la fuite des cerveaux, c'est un cycle qui est en branle. Le rôle des compétences algériennes établies à l'étranger consiste à contribuer au développement économique du pays. Maintenant, on sait qu'ils sont constitués en association des compétences algériennes à l'étranger.
On doit dire aux autres chercheurs où il faut s'adresser pour leur prise en charge. Il y a parmi les chercheurs algériens des financiers, investisseurs, des entrepreneurs et des experts. Il y a donc tout ce qu'il faut pour se connaître, car il n'y aura jamais des projets entre l'Algérie et les compétences nationales à l'étranger si des contacts et des relations ne sont pas tissés entre eux.
Notre objectif vise notamment à asseoir des liens féconds entre les différents cadres et chercheurs et l'association des chercheurs pour mieux identifier les opportunités de coopération et de travail en commun.
De nombreux universitaires nous ont contactés via le web cherchant des informations sur la préparation de doctorat et de diplôme post gradué dans des institutions étrangères.
Nous affichons toute notre disponibilité pour leur fournir les renseignements nécessaires et instaurer un dialogue.
Nous ne voulons pas proposer des projets compliqués, mais des projets simples. Nous sommes en train de négocier un volume d'heures de consulting pour le ministère de l'Education, les sociétés privées et nous allons impliquer toutes ces compétences dans ces projets.
Il y aura probablement 10 heures par personne de façon à ce qu'ils commencent un processus d'audit d'entreprises et des institutions voulant se moderniser. Notre but c'est d'utiliser ces compétences pour l'audit. Il s'agit également de densifier le réseau de nos connaissances pour attirer plus de compétences. Nous savons qu'il existe des compétences pionnières qui vont collaborer avec nous. Nous voulons qu'il y ait un mouvement d'inspiration et que les gens sachant que quelque chose est en train de se réaliser et qu'il y aura des résultats positifs.
Voilà donc, concrètement les projets que nous allons piloter prochainement.
Visiblement, vous êtes optimiste ...
Bien entendu, nous sommes optimistes, car les chercheurs qui viennent en Algérie sont contents d'y être, ils connaissent les problèmes. Notre mission converge vers la constitution d'un large éventail de cerveaux et de compétences algériennes. Cependant, il ne faut pas négliger l'importance de se connaître, cela est très important dans la mesure où il ne peut y avoir de projets de recherche-développement si nous n'arrivons pas à identifier les compétences dans les différents domaines économiques, scientifiques et technologiques. Dois-je souligner aussi que les médias jouent un rôle important dans le rapprochement entre les chercheurs expatriés.
Le côté financement est-il porteur de consistance pour la finalisation des projets ?
Oui, c'est un volet déterminant pour mener à bien nos projets. Nous avons des sponsors qui nous fournissent l'aide nécessaire, tel que Ericsson, c'est une firme privée, mais vitale. Notre société, Bivision nous apporte également ses subventions.
Les ministères de la Solidarité et de la Recherche scientifique sont aussi nos partenaires sachant qu'ils ont besoin de notre contribution.
On peut également citer la contribution de chaque membre de l'association des chercheurs algériens. Il est très important que nous soyons indépendants sur le plan du financement des projets. C'est-à-dire faire du sponsoring par les gens ayant besoin des compétences.
Les compétences algériennes travaillant à l'étranger sont estimées à 100 000 chercheurs. Il faut trouver une méthode pour qu'ils puissent participer en Algérie. C'est plus fiable et efficace.
Comment concevez-vous la coopération entre les cerveaux de l'étranger et les chercheurs locaux ?
Il existe un réseau de collaboration avec les universités de Tlemcen et de Tiaret où nous répondons à leurs soucis et leurs préoccupations, notamment en les aidant à développer certaines technologies. Il se trouve qu'on a des experts dans différentes technologies.
On va les conseiller en élaborant des programmes. Néanmoins, nous voulons faciliter les chercheurs à intégrer l'association ; c'est-à-dire lorsqu'un chercheur vient tout seul et n'a pas d'interlocuteur. En clair, ce qu'on aimerait faire surtout c'est de créer un bureau afin de le diriger et l'orienter vers les pôles où il y a des besoins en matière de compétences.
Les projets sont nés à partir de ces discussions entre les chercheurs de l'association sachant qu'on ne peut pas imposer des projets.
Sur quoi portent ces projets de recherche ?
Ces projets portent notamment sur la modernisation de l'éducation, des entreprises, de l'administration, les méthodes de financement des projets expérimentées aux Etats-Unis d'Amérique et qu'on peut ramener en Algérie. Il y a également le leadership et le management, ainsi que la motivation des ressources humaines.
Il s'agit de transmettre un message aux générations futures en leur disant qu'il y a la relève quand même qui est présente.
En 2030, il y aura 70 millions d'Algériens, donc, s'il n'y aura pas de modernisation dans la gestion, on ne va pas s'en sortir.
Il faut connaître les techniques d'autosuffisance au niveau de la sécurité alimentaire, les sociétés étrangères œuvrant en Algérie réussissent, car elles possèdent le savoir-faire. Il faut donc créer ce canal entre les compétences et les générations futures. Nous avons des experts en cybernétique, en microélectronique et dans les différentes technologies avancées, telles que la fabrication de médicaments et les filières de l'énergie (nucléaire), en ingénieries et en infrastructure qui sont renommés et ayant un haut niveau étant donné qu'ils sont formés aux Etats-Unis.
Nous essayons de mettre en place un cadre permettant d'aider l'intégration des chercheurs. A. A.
Midi Libre : Parlez-nous de la
situation de la recherche-développement en Algérie et la nature de la contribution des cerveaux établis à l'étranger ?
Bassim Karckachi : Il faut s'adapter et essayer de comprendre et bien sûr envoyer un signal fort à l'extérieur et à l'intérieur du pays afin de négocier les consultings pour ces compétences. On cherche un projet pour chacun de façon à commencer un processus.
Aujourd'hui, il y a la fuite des cerveaux, c'est un cycle qui est en branle. Le rôle des compétences algériennes établies à l'étranger consiste à contribuer au développement économique du pays. Maintenant, on sait qu'ils sont constitués en association des compétences algériennes à l'étranger.
On doit dire aux autres chercheurs où il faut s'adresser pour leur prise en charge. Il y a parmi les chercheurs algériens des financiers, investisseurs, des entrepreneurs et des experts. Il y a donc tout ce qu'il faut pour se connaître, car il n'y aura jamais des projets entre l'Algérie et les compétences nationales à l'étranger si des contacts et des relations ne sont pas tissés entre eux.
Notre objectif vise notamment à asseoir des liens féconds entre les différents cadres et chercheurs et l'association des chercheurs pour mieux identifier les opportunités de coopération et de travail en commun.
De nombreux universitaires nous ont contactés via le web cherchant des informations sur la préparation de doctorat et de diplôme post gradué dans des institutions étrangères.
Nous affichons toute notre disponibilité pour leur fournir les renseignements nécessaires et instaurer un dialogue.
Nous ne voulons pas proposer des projets compliqués, mais des projets simples. Nous sommes en train de négocier un volume d'heures de consulting pour le ministère de l'Education, les sociétés privées et nous allons impliquer toutes ces compétences dans ces projets.
Il y aura probablement 10 heures par personne de façon à ce qu'ils commencent un processus d'audit d'entreprises et des institutions voulant se moderniser. Notre but c'est d'utiliser ces compétences pour l'audit. Il s'agit également de densifier le réseau de nos connaissances pour attirer plus de compétences. Nous savons qu'il existe des compétences pionnières qui vont collaborer avec nous. Nous voulons qu'il y ait un mouvement d'inspiration et que les gens sachant que quelque chose est en train de se réaliser et qu'il y aura des résultats positifs.
Voilà donc, concrètement les projets que nous allons piloter prochainement.
Visiblement, vous êtes optimiste ...
Bien entendu, nous sommes optimistes, car les chercheurs qui viennent en Algérie sont contents d'y être, ils connaissent les problèmes. Notre mission converge vers la constitution d'un large éventail de cerveaux et de compétences algériennes. Cependant, il ne faut pas négliger l'importance de se connaître, cela est très important dans la mesure où il ne peut y avoir de projets de recherche-développement si nous n'arrivons pas à identifier les compétences dans les différents domaines économiques, scientifiques et technologiques. Dois-je souligner aussi que les médias jouent un rôle important dans le rapprochement entre les chercheurs expatriés.
Le côté financement est-il porteur de consistance pour la finalisation des projets ?
Oui, c'est un volet déterminant pour mener à bien nos projets. Nous avons des sponsors qui nous fournissent l'aide nécessaire, tel que Ericsson, c'est une firme privée, mais vitale. Notre société, Bivision nous apporte également ses subventions.
Les ministères de la Solidarité et de la Recherche scientifique sont aussi nos partenaires sachant qu'ils ont besoin de notre contribution.
On peut également citer la contribution de chaque membre de l'association des chercheurs algériens. Il est très important que nous soyons indépendants sur le plan du financement des projets. C'est-à-dire faire du sponsoring par les gens ayant besoin des compétences.
Les compétences algériennes travaillant à l'étranger sont estimées à 100 000 chercheurs. Il faut trouver une méthode pour qu'ils puissent participer en Algérie. C'est plus fiable et efficace.
Comment concevez-vous la coopération entre les cerveaux de l'étranger et les chercheurs locaux ?
Il existe un réseau de collaboration avec les universités de Tlemcen et de Tiaret où nous répondons à leurs soucis et leurs préoccupations, notamment en les aidant à développer certaines technologies. Il se trouve qu'on a des experts dans différentes technologies.
On va les conseiller en élaborant des programmes. Néanmoins, nous voulons faciliter les chercheurs à intégrer l'association ; c'est-à-dire lorsqu'un chercheur vient tout seul et n'a pas d'interlocuteur. En clair, ce qu'on aimerait faire surtout c'est de créer un bureau afin de le diriger et l'orienter vers les pôles où il y a des besoins en matière de compétences.
Les projets sont nés à partir de ces discussions entre les chercheurs de l'association sachant qu'on ne peut pas imposer des projets.
Sur quoi portent ces projets de recherche ?
Ces projets portent notamment sur la modernisation de l'éducation, des entreprises, de l'administration, les méthodes de financement des projets expérimentées aux Etats-Unis d'Amérique et qu'on peut ramener en Algérie. Il y a également le leadership et le management, ainsi que la motivation des ressources humaines.
Il s'agit de transmettre un message aux générations futures en leur disant qu'il y a la relève quand même qui est présente.
En 2030, il y aura 70 millions d'Algériens, donc, s'il n'y aura pas de modernisation dans la gestion, on ne va pas s'en sortir.
Il faut connaître les techniques d'autosuffisance au niveau de la sécurité alimentaire, les sociétés étrangères œuvrant en Algérie réussissent, car elles possèdent le savoir-faire. Il faut donc créer ce canal entre les compétences et les générations futures. Nous avons des experts en cybernétique, en microélectronique et dans les différentes technologies avancées, telles que la fabrication de médicaments et les filières de l'énergie (nucléaire), en ingénieries et en infrastructure qui sont renommés et ayant un haut niveau étant donné qu'ils sont formés aux Etats-Unis.
Nous essayons de mettre en place un cadre permettant d'aider l'intégration des chercheurs. A. A.


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