L'Office National de la Zakat verra le jour dans le courant de cette année, selon le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Un projet de loi portant création d'un office pour canaliser et réguler l'argent de la Zakat est en voie d'élaboration et sera soumis, prochainement, au conseil du gouvernement pour être ensuite présenté à l'Assemblée Populaire Nationale (APN) pour adoption. C'est une initiative qui vient pour gérer le Fonds National de la Zakat mis en place en 2003, et qui se charge du ramassage de la Zakat (aumône religieuse) et de sa distribution sur les familles nécessiteuses, et les jeunes démunis, sans emploi, pour la création de micro-crédits. A l'instar d'autres offices comme par exemple l'Office National du Hadj, « l'Office National de la Zakat se veut être une structure autonome à caractère socio-économique. J'entends par là qu'elle ne doit être ni gouvernementale, ni administrative », a affirmé Mr. Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, hier, dans l'émission radiophonique Tahawoulat. Sollicité pour donner plus de précisions sur cette nouveauté, et d'un point de vue purement pragmatique, le ministre explique : « Suite à l'augmentation enregistrée sur l'argent récolté, la création d'une nouvelle structure pour une meilleure organisation des distributions s'est imposée d'elle-même. Elle prendra la forme d'une coopérative à spécificité économique et sociale. Son rôle est la distribution de l'argent de la Zakat selon les priorités : les pauvre d'abord, puis les jeunes dépourvus et sans emploi. Et plus que cela, elle sera dotée d'une branche qui orientera ces jeunes dans le choix des projets et des investissements, mais aussi pour les accompagner et les surveiller jusqu'à ce qu'ils puissent rembourser leurs dettes. Pour cela, on prévoit un guide pour chaque groupe de jeunes bénéficiaires et des cartes de références spéciales pour ces derniers». Ce qui laisse à prédire que cet office pourra éviter les lacunes enregistrées sur le terrain durant les années précédentes. Par ailleurs, Mr. Farès Mesdour, expert international en économie islamique, et qui est en fait l'initiateur du projet de l'Office National de la Zakat, joint hier par téléphone précise : « L'idée de la création d'un nouvel organisme de la Zakat m'est venue de l'expérience de certains pays musulmans tel que le Kuweit, le Soudan et le Qatar. C'est, en quelque sorte, un moyen pour faire sortir le Fonds National de la Zakat de son popularisme. Et sur le caractère que revêtira cet Office, Mr. Mesdour signale : « Il sera à caractère économique, Il aura sa propre administration et sera autonome même si c'est le ministère des Affaires religieuses qui le chapeautera. Il aura cependant la liberté de prendre des décisions sans passer, chaque fois, par le ministère de tutelle. Pour cela, il aura sa propre Direction Nationale et d' autres au niveau de chaque wilaya ». D'un autre côté, Mr. Youcef Ben Halima, enseignant des sciences islamique à l'Université d'Alger nous apprend : « Je trouve que c'est une très bonne initiative qui pourra apporter un plus à la gestion des fonds de la Zakat. A condition, toutefois, que les gens qui seront mises à la tête de cet Office, soient des personnes responsables et crédibles pour pouvoir gagner la confiance des citoyens ». Questionné sur la possibilité d'une telle création, il ajoute : « C'est possible mais pas dans l'immédiat, car la crédibilité n'est pas un langage ni des discours. La crédibilité, c'est des faits et c'est des preuves qui se constatent sur le terrain ». Belles paroles si les principes des responsables pouvaient en être de même. M. S. L'Office National de la Zakat verra le jour dans le courant de cette année, selon le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Un projet de loi portant création d'un office pour canaliser et réguler l'argent de la Zakat est en voie d'élaboration et sera soumis, prochainement, au conseil du gouvernement pour être ensuite présenté à l'Assemblée Populaire Nationale (APN) pour adoption. C'est une initiative qui vient pour gérer le Fonds National de la Zakat mis en place en 2003, et qui se charge du ramassage de la Zakat (aumône religieuse) et de sa distribution sur les familles nécessiteuses, et les jeunes démunis, sans emploi, pour la création de micro-crédits. A l'instar d'autres offices comme par exemple l'Office National du Hadj, « l'Office National de la Zakat se veut être une structure autonome à caractère socio-économique. J'entends par là qu'elle ne doit être ni gouvernementale, ni administrative », a affirmé Mr. Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, hier, dans l'émission radiophonique Tahawoulat. Sollicité pour donner plus de précisions sur cette nouveauté, et d'un point de vue purement pragmatique, le ministre explique : « Suite à l'augmentation enregistrée sur l'argent récolté, la création d'une nouvelle structure pour une meilleure organisation des distributions s'est imposée d'elle-même. Elle prendra la forme d'une coopérative à spécificité économique et sociale. Son rôle est la distribution de l'argent de la Zakat selon les priorités : les pauvre d'abord, puis les jeunes dépourvus et sans emploi. Et plus que cela, elle sera dotée d'une branche qui orientera ces jeunes dans le choix des projets et des investissements, mais aussi pour les accompagner et les surveiller jusqu'à ce qu'ils puissent rembourser leurs dettes. Pour cela, on prévoit un guide pour chaque groupe de jeunes bénéficiaires et des cartes de références spéciales pour ces derniers». Ce qui laisse à prédire que cet office pourra éviter les lacunes enregistrées sur le terrain durant les années précédentes. Par ailleurs, Mr. Farès Mesdour, expert international en économie islamique, et qui est en fait l'initiateur du projet de l'Office National de la Zakat, joint hier par téléphone précise : « L'idée de la création d'un nouvel organisme de la Zakat m'est venue de l'expérience de certains pays musulmans tel que le Kuweit, le Soudan et le Qatar. C'est, en quelque sorte, un moyen pour faire sortir le Fonds National de la Zakat de son popularisme. Et sur le caractère que revêtira cet Office, Mr. Mesdour signale : « Il sera à caractère économique, Il aura sa propre administration et sera autonome même si c'est le ministère des Affaires religieuses qui le chapeautera. Il aura cependant la liberté de prendre des décisions sans passer, chaque fois, par le ministère de tutelle. Pour cela, il aura sa propre Direction Nationale et d' autres au niveau de chaque wilaya ». D'un autre côté, Mr. Youcef Ben Halima, enseignant des sciences islamique à l'Université d'Alger nous apprend : « Je trouve que c'est une très bonne initiative qui pourra apporter un plus à la gestion des fonds de la Zakat. A condition, toutefois, que les gens qui seront mises à la tête de cet Office, soient des personnes responsables et crédibles pour pouvoir gagner la confiance des citoyens ». Questionné sur la possibilité d'une telle création, il ajoute : « C'est possible mais pas dans l'immédiat, car la crédibilité n'est pas un langage ni des discours. La crédibilité, c'est des faits et c'est des preuves qui se constatent sur le terrain ». Belles paroles si les principes des responsables pouvaient en être de même. M. S.