Hier, Javier Solana a laissé entendre qu'un accord sur un cessez-le-feu « limité » à Ghaza pourrait être conclu aujourd'hui s'il ne l'a pas été cette nuit. Hier, Javier Solana a laissé entendre qu'un accord sur un cessez-le-feu « limité » à Ghaza pourrait être conclu aujourd'hui s'il ne l'a pas été cette nuit. Une femme et un enfant sont tombés en martyrs hier matin dans le bombardement israélien d'une école gérée par les Nations unies à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Ghaza, où des civils, fuyant les agressions israéliennes, avaient trouvé refuge, rapportent les agences de presse qui citent des sources médicales palestiniennes. Ce qui porte à 1.200 le nombre de Palestiniens morts au 22e jour des agressions israéliennes contre la population civile de la bande de Ghaza dont 400 enfants et plus de 5.200 blessés, dont 1.755 enfants. Alors que les dégâts à Ghaza sont évalués à 476 millions de dollars. « Les raids aériens israéliens ne font qu'aggraver la situation du secteur de la santé dans la bande de Ghaza en raison du nombre considérable de blessés graves évacués vers les hôpitaux qui souffrent un manque cruel en moyens humains et matériels » a souligné le coordinateur des Nation unies pour les affaires humanitaires qui a appelé à la nécessité d'assurer la protection des hôpitaux de la bande de Ghaza et de permettre aux blessés de bénéficier des soins. La situation humanitaire se dégradant chaque jour un peu plus, des ONG de défense des droits de l'Homme sont depuis hier dans la région pour appeler à l'arrêt de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza et réclamer le déploiement d'une mission d'enquête des Nations unies sur les crimes perpétrés par l'armée d'occupation. L'envoi de cette mission a été décidé par la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) et la Commission internationale des juristes (CIJ). Les démarches diplomatiques se multiplient sans vraiment changer quoi que ce soit à la situation. Hier, Javier Solana a laissé entendre qu'un accord sur un cessez-le feu « limité » à Ghaza pourrait être conclu aujourd'hui s'il ne l'a pas été cette nuit. Le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère a indiqué à partir de Barcelone qu'« Il s'agira d'un cessez-le feu d'une durée limitée, le temps de permettre la poursuite des négociations nécessaires pour conclure un cessez-le-feu de longue durée et d'ouvrir les points de passage pour que l'aide humanitaire arrive à Ghaza ». De son côté, le président l'Assemblée générale de l'ONU a annoncé l'adoption, vendredi soir, d'une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et durable à Ghaza menant au retrait total des forces israéliennes. Le texte «exige» le respect sans condition de la résolution 1860 du Conseil de sécurité, y compris l'appel qui y est lancé à l'instauration immédiate d'un cessez-le-feu durable et pleinement respecté, menant au retrait total des forces israéliennes de Ghaza et à la distribution sans entrave dans tout Ghaza de l'aide humanitaire. Israël a refusé jusqu'ici de se conformer à la résolution 1860 adoptée le 8 janvier par le Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu. Les travaux de la réunion consultative extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe ont été soldés vendredi à Doha par un appel à la suspension de l'initiative de paix arabe avec Israël, lancée en 2002 lors du sommet de Beyrouth et la création d'un Fonds de reconstruction de Ghaza. L'Algérie estime qu'il faut tout mettre en œuvre pour que cesse l'agression israélienne contre Ghaza et à venir en aide à sa population, notamment par la remise en marche des services publics et la réhabilitation des infrastructures sanitaires d'urgence. R. N. Une femme et un enfant sont tombés en martyrs hier matin dans le bombardement israélien d'une école gérée par les Nations unies à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Ghaza, où des civils, fuyant les agressions israéliennes, avaient trouvé refuge, rapportent les agences de presse qui citent des sources médicales palestiniennes. Ce qui porte à 1.200 le nombre de Palestiniens morts au 22e jour des agressions israéliennes contre la population civile de la bande de Ghaza dont 400 enfants et plus de 5.200 blessés, dont 1.755 enfants. Alors que les dégâts à Ghaza sont évalués à 476 millions de dollars. « Les raids aériens israéliens ne font qu'aggraver la situation du secteur de la santé dans la bande de Ghaza en raison du nombre considérable de blessés graves évacués vers les hôpitaux qui souffrent un manque cruel en moyens humains et matériels » a souligné le coordinateur des Nation unies pour les affaires humanitaires qui a appelé à la nécessité d'assurer la protection des hôpitaux de la bande de Ghaza et de permettre aux blessés de bénéficier des soins. La situation humanitaire se dégradant chaque jour un peu plus, des ONG de défense des droits de l'Homme sont depuis hier dans la région pour appeler à l'arrêt de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza et réclamer le déploiement d'une mission d'enquête des Nations unies sur les crimes perpétrés par l'armée d'occupation. L'envoi de cette mission a été décidé par la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), le Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme (REMDH) et la Commission internationale des juristes (CIJ). Les démarches diplomatiques se multiplient sans vraiment changer quoi que ce soit à la situation. Hier, Javier Solana a laissé entendre qu'un accord sur un cessez-le feu « limité » à Ghaza pourrait être conclu aujourd'hui s'il ne l'a pas été cette nuit. Le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère a indiqué à partir de Barcelone qu'« Il s'agira d'un cessez-le feu d'une durée limitée, le temps de permettre la poursuite des négociations nécessaires pour conclure un cessez-le-feu de longue durée et d'ouvrir les points de passage pour que l'aide humanitaire arrive à Ghaza ». De son côté, le président l'Assemblée générale de l'ONU a annoncé l'adoption, vendredi soir, d'une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et durable à Ghaza menant au retrait total des forces israéliennes. Le texte «exige» le respect sans condition de la résolution 1860 du Conseil de sécurité, y compris l'appel qui y est lancé à l'instauration immédiate d'un cessez-le-feu durable et pleinement respecté, menant au retrait total des forces israéliennes de Ghaza et à la distribution sans entrave dans tout Ghaza de l'aide humanitaire. Israël a refusé jusqu'ici de se conformer à la résolution 1860 adoptée le 8 janvier par le Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu. Les travaux de la réunion consultative extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe ont été soldés vendredi à Doha par un appel à la suspension de l'initiative de paix arabe avec Israël, lancée en 2002 lors du sommet de Beyrouth et la création d'un Fonds de reconstruction de Ghaza. L'Algérie estime qu'il faut tout mettre en œuvre pour que cesse l'agression israélienne contre Ghaza et à venir en aide à sa population, notamment par la remise en marche des services publics et la réhabilitation des infrastructures sanitaires d'urgence. R. N.
