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«Des résultats non encourageants mais nos PME peuvent mieux faire»
Zaïm Bensaci, président du CNC de la PME au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 02 - 2009

Les erreurs commises par les entrepreneurs et la nécessité de remédier à une situation difficile et l'avenir de nos petites et moyennes entreprises, les dangers de la mondialisation et les risques d'adhésion de l'Algérie aux différentes zones de libre-échange, ainsi que l'impérieuse obligation de mise à niveau des PME et du perfectionnement des dirigeants et managers, sont abordés dans cet entretien par le président du Conseil national consultatif de la PME, Zaïm Bensaci. Celui-ci demeure optimiste quant au redéploiement de nos entreprises, mais il préconise une action et une coopération concertée entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics afin de délimiter les modalités d'aide et d'assistance au PME, notamment pour ce qui est des facilités financières et d'octroi des lignes de crédit.
Les erreurs commises par les entrepreneurs et la nécessité de remédier à une situation difficile et l'avenir de nos petites et moyennes entreprises, les dangers de la mondialisation et les risques d'adhésion de l'Algérie aux différentes zones de libre-échange, ainsi que l'impérieuse obligation de mise à niveau des PME et du perfectionnement des dirigeants et managers, sont abordés dans cet entretien par le président du Conseil national consultatif de la PME, Zaïm Bensaci. Celui-ci demeure optimiste quant au redéploiement de nos entreprises, mais il préconise une action et une coopération concertée entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics afin de délimiter les modalités d'aide et d'assistance au PME, notamment pour ce qui est des facilités financières et d'octroi des lignes de crédit.
Midi Libre : Où en est-on de la politique de mise à niveau des petites et moyennes entreprises en Algérie ?
Zaïm Bensaci : Le premier programme de mise à niveau des PME est terminé. Il y a eu des résultats qui ne sont pas très encourageants, mais quand même c'est un début pour les entreprises. Le deuxième programme va commencer dans quelque temps dans le cadre du programme MEDA, bien entendu, et un véritable programme algérien va être mené et j'espère que les erreurs commises lors du premier programme ne vont pas se reproduire. Ceci étant, la stratégie de mise à niveau demeure un sujet d'actualité brûlant et il faut absolument qu'on arrive à le maîtriser pour permettre à nos entreprises de continuer à dominer leurs problèmes, notamment pour ce qui est de l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange. Cela pose une problématique beaucoup plus importante.
Le patronat s'inquiète de l'entrée de l'Algérie dans les différentes zones de libre-échange (arabe, AELE, Union européenne, UEMAO, Mercosur… Cela ne débouche-t-il pas sur une éventuelle disparition des entreprises non compétitives ?
Le problème existe effectivement, à partir du moment où les entreprises ne sont pas à même de faire face à la concurrence et à cette donne. Il faudra que les pouvoirs publics mettent en place les outils pour pouvoir organiser les importations dans un cadre réglementaire et légal.
Par ailleurs, il faudra également que les entrepreneurs soient à la hauteur, non seulement sur le plan de la mise à niveau, mais aussi sur le plan professionnel.
L'adhésion subite et sans préparation de nos entreprises aux différentes zones de libre-échange laisse entendre que l'Algérie pourrait se transformer en un immense bazar ?
Le flux des marchandises européennes et asiatiques en Algérie depuis longtemps et l'entrée dans les zones de libre-échange ne changeront, de toutes manières, rien. Malheureusement, nous sommes un pays d'importation.
Ne pensez-vous pas que l'Algérie soit affectée par la crise économique et financière internationale et les effets de la récession caractérisant les économies mondiales ?
Cela dépend de nous, de nos capacités et de ce que nous pouvons mettre en œuvre pour que nos opérateurs économiques soient même en mesure de répondre à cette exigence. Ce qu'il faut, peut-être, savoir c'est que nous avons un marché national qu'on doit occuper et à partir du moment où nos entreprises deviennent productrices dans ce marché, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrons pas nous en sortir.
Avez-vous un message à véhiculer ?
Le message consiste à dire qu'il y a une part très importante en ce qui concerne les producteurs et les entrepreneurs algériens. Il faut d'abord qu'ils fassent d'énormes efforts et deviennent de véritables managers, d'un côté, et d'un autre côté, il faut que le gouvernement prenne des mesures efficaces dans différents secteurs stratégiques, à savoir les possibilités d'accès aux crédits et aux investissements. Ce sont des points extrêmement importants pour le développement de nos petites et moyennes entreprises.
A. A.
Midi Libre : Où en est-on de la politique de mise à niveau des petites et moyennes entreprises en Algérie ?
Zaïm Bensaci : Le premier programme de mise à niveau des PME est terminé. Il y a eu des résultats qui ne sont pas très encourageants, mais quand même c'est un début pour les entreprises. Le deuxième programme va commencer dans quelque temps dans le cadre du programme MEDA, bien entendu, et un véritable programme algérien va être mené et j'espère que les erreurs commises lors du premier programme ne vont pas se reproduire. Ceci étant, la stratégie de mise à niveau demeure un sujet d'actualité brûlant et il faut absolument qu'on arrive à le maîtriser pour permettre à nos entreprises de continuer à dominer leurs problèmes, notamment pour ce qui est de l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange. Cela pose une problématique beaucoup plus importante.
Le patronat s'inquiète de l'entrée de l'Algérie dans les différentes zones de libre-échange (arabe, AELE, Union européenne, UEMAO, Mercosur… Cela ne débouche-t-il pas sur une éventuelle disparition des entreprises non compétitives ?
Le problème existe effectivement, à partir du moment où les entreprises ne sont pas à même de faire face à la concurrence et à cette donne. Il faudra que les pouvoirs publics mettent en place les outils pour pouvoir organiser les importations dans un cadre réglementaire et légal.
Par ailleurs, il faudra également que les entrepreneurs soient à la hauteur, non seulement sur le plan de la mise à niveau, mais aussi sur le plan professionnel.
L'adhésion subite et sans préparation de nos entreprises aux différentes zones de libre-échange laisse entendre que l'Algérie pourrait se transformer en un immense bazar ?
Le flux des marchandises européennes et asiatiques en Algérie depuis longtemps et l'entrée dans les zones de libre-échange ne changeront, de toutes manières, rien. Malheureusement, nous sommes un pays d'importation.
Ne pensez-vous pas que l'Algérie soit affectée par la crise économique et financière internationale et les effets de la récession caractérisant les économies mondiales ?
Cela dépend de nous, de nos capacités et de ce que nous pouvons mettre en œuvre pour que nos opérateurs économiques soient même en mesure de répondre à cette exigence. Ce qu'il faut, peut-être, savoir c'est que nous avons un marché national qu'on doit occuper et à partir du moment où nos entreprises deviennent productrices dans ce marché, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrons pas nous en sortir.
Avez-vous un message à véhiculer ?
Le message consiste à dire qu'il y a une part très importante en ce qui concerne les producteurs et les entrepreneurs algériens. Il faut d'abord qu'ils fassent d'énormes efforts et deviennent de véritables managers, d'un côté, et d'un autre côté, il faut que le gouvernement prenne des mesures efficaces dans différents secteurs stratégiques, à savoir les possibilités d'accès aux crédits et aux investissements. Ce sont des points extrêmement importants pour le développement de nos petites et moyennes entreprises.
A. A.


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