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Pas de cartes grises pour les véhicules neufs
Absence de coordination entre le ministère de l'Intérieur et celui de l'Energie et des Mines
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 04 - 2009

Les dossiers déposés sont rejetés par les daïras au motif qu'il reste à les compléter par la fourniture de la fiche de contrôle du véhicule. Les automobilistes sont dans l'ignorance de cette nouvelle mesure qui n'a pas été vulgarisée auprès du grand public.
Les dossiers déposés sont rejetés par les daïras au motif qu'il reste à les compléter par la fourniture de la fiche de contrôle du véhicule. Les automobilistes sont dans l'ignorance de cette nouvelle mesure qui n'a pas été vulgarisée auprès du grand public.
C'est la grande confusion. Les véhicules neufs sont-ils soumis ou non au contrôle technique ? Les bienheureux citoyens qui ont acquis leurs véhicules neufs récemment ne savent plus à quel saint se vouer. «A partir du moment où nous avons commencé à soumettre les véhicules professionnels au contrôle, nous avons constaté que bien que le véhicule soit neuf, il y a des défaillances techniques dans les systèmes de freinage, d'éclairage et de direction. Je serais content que tous ceux qui exportent des véhicules vers l'Algérie aient un contrôle qualité interne qui me permette de m'assurer que les véhicules n'ont pas de défaut. Le service des mines contrôle un prototype pour la conformité. Mais il ne contrôle pas chaque véhicule.
A notre sens, rien ne justifie l'exonération des véhicules neufs du contrôle technique», avait déclaré le 6 janvier dernier, le ministre des Transports, Amar Tou. Il semble que le recours au contrôle technique systématique de tous les véhicules neufs est de rigueur aujourd'hui.moins, à en croire certains automobilistes, ce serait la foire d'empoigne. Les dossiers qu'ils déposent sont rejetés par les daïras au motif qu'il reste à les compléter par la fourniture de la fiche de contrôle du véhicule. Ces automobilistes sont dans l'ignorance de cette nouvelle mesure qui n'a pas été divulguée et vulgarisée auprès du grand public. Du côté du ministère des Transports que nous avons contacté, hier, par téléphone, motus et bouche cousue. Le responsable de la communication était bien gêné. «En l'absence du conseiller — il n'a pas dit lequel — je ne peux répondre à votre question », se désole-t-il. Notre question était pourtant simple. Oui ou non, les automobilistes qui ont acquis des véhicules neufs devraient-il fournir la fiche de contrôle technique ? Nous lui avons fait bien comprendre que c'était uniquement pour informer les citoyens de cette nouvelle mesure, si mesure il y a, introduite récemment. Rien n'y fait. «Rappelez plus tard», nous a-t-il conseillé gentiment. En attendant, les heureux acquéreurs d'une voiture tant rêvée et attendue et souvent grâce aux gros sacrifices qu'ils ont consentis se trouvent pénalisés par une décision que les responsables du ministère des Transports n'ont pas prise à sa juste mesure. Comment ces automobilistes vont-ils faire pour utiliser leurs véhicules en l'absence de la carte grise ou d'un récépissé de dépôt dont la durée de validité est périmée ? Ils sont passibles de contraventions établies par les agents de l'ordre régulant la circulation en cas de contrôle inopiné. Si ce n'est la mise en fourrière du véhicule en sus du payement du gardiennage qui peut aller jusqu'à dix jours et un passage traumatisant devant le tribunal. Ceci pour les véhicules légers. C'est autrement plus contraignant pour ceux qui ont acquis des véhicules lourds de transport de personnes ou de marchandises. C'est la mise sur cale du véhicule, tout simplement en attendant des jours meilleurs. Les pertes financières vont se chiffrer en millions de dinars et peut-être la mise en difficulté des entreprises. Il est vrai que selon certaines sources, des défaillances importantes sont relevées, notamment sur les freinages et les suspensions des véhicules supposés neufs, légers, de transport de personnes et de marchandises. Il est tout aussi vrai, notent ces sources que «presque toutes les marques de véhicules présentent toujours des défauts de freinage et de suspension, et ce, quelles que soient les dates de leur mise en circulation». Il est tout aussi vrai que si -c'est selon- cette instruction ou mesure, (contrôle technique obligatoire pour les véhicules), est prise pour réduire la mortalité routière, il est à se demander pourquoi c'est le citoyen qui est pénalisé, alors qu'on aurait pu obliger les concessionnaires à fournir à la livraison une fiche technique du véhicule certifiant qu'il répond aux normes universellement admises. Une simple question de bon sens que les responsables des transports auraient dû appliquer pour éviter aux citoyens des tracas administratifs dont ils se seraient bien passés.
C'est la grande confusion. Les véhicules neufs sont-ils soumis ou non au contrôle technique ? Les bienheureux citoyens qui ont acquis leurs véhicules neufs récemment ne savent plus à quel saint se vouer. «A partir du moment où nous avons commencé à soumettre les véhicules professionnels au contrôle, nous avons constaté que bien que le véhicule soit neuf, il y a des défaillances techniques dans les systèmes de freinage, d'éclairage et de direction. Je serais content que tous ceux qui exportent des véhicules vers l'Algérie aient un contrôle qualité interne qui me permette de m'assurer que les véhicules n'ont pas de défaut. Le service des mines contrôle un prototype pour la conformité. Mais il ne contrôle pas chaque véhicule.
A notre sens, rien ne justifie l'exonération des véhicules neufs du contrôle technique», avait déclaré le 6 janvier dernier, le ministre des Transports, Amar Tou. Il semble que le recours au contrôle technique systématique de tous les véhicules neufs est de rigueur aujourd'hui.moins, à en croire certains automobilistes, ce serait la foire d'empoigne. Les dossiers qu'ils déposent sont rejetés par les daïras au motif qu'il reste à les compléter par la fourniture de la fiche de contrôle du véhicule. Ces automobilistes sont dans l'ignorance de cette nouvelle mesure qui n'a pas été divulguée et vulgarisée auprès du grand public. Du côté du ministère des Transports que nous avons contacté, hier, par téléphone, motus et bouche cousue. Le responsable de la communication était bien gêné. «En l'absence du conseiller — il n'a pas dit lequel — je ne peux répondre à votre question », se désole-t-il. Notre question était pourtant simple. Oui ou non, les automobilistes qui ont acquis des véhicules neufs devraient-il fournir la fiche de contrôle technique ? Nous lui avons fait bien comprendre que c'était uniquement pour informer les citoyens de cette nouvelle mesure, si mesure il y a, introduite récemment. Rien n'y fait. «Rappelez plus tard», nous a-t-il conseillé gentiment. En attendant, les heureux acquéreurs d'une voiture tant rêvée et attendue et souvent grâce aux gros sacrifices qu'ils ont consentis se trouvent pénalisés par une décision que les responsables du ministère des Transports n'ont pas prise à sa juste mesure. Comment ces automobilistes vont-ils faire pour utiliser leurs véhicules en l'absence de la carte grise ou d'un récépissé de dépôt dont la durée de validité est périmée ? Ils sont passibles de contraventions établies par les agents de l'ordre régulant la circulation en cas de contrôle inopiné. Si ce n'est la mise en fourrière du véhicule en sus du payement du gardiennage qui peut aller jusqu'à dix jours et un passage traumatisant devant le tribunal. Ceci pour les véhicules légers. C'est autrement plus contraignant pour ceux qui ont acquis des véhicules lourds de transport de personnes ou de marchandises. C'est la mise sur cale du véhicule, tout simplement en attendant des jours meilleurs. Les pertes financières vont se chiffrer en millions de dinars et peut-être la mise en difficulté des entreprises. Il est vrai que selon certaines sources, des défaillances importantes sont relevées, notamment sur les freinages et les suspensions des véhicules supposés neufs, légers, de transport de personnes et de marchandises. Il est tout aussi vrai, notent ces sources que «presque toutes les marques de véhicules présentent toujours des défauts de freinage et de suspension, et ce, quelles que soient les dates de leur mise en circulation». Il est tout aussi vrai que si -c'est selon- cette instruction ou mesure, (contrôle technique obligatoire pour les véhicules), est prise pour réduire la mortalité routière, il est à se demander pourquoi c'est le citoyen qui est pénalisé, alors qu'on aurait pu obliger les concessionnaires à fournir à la livraison une fiche technique du véhicule certifiant qu'il répond aux normes universellement admises. Une simple question de bon sens que les responsables des transports auraient dû appliquer pour éviter aux citoyens des tracas administratifs dont ils se seraient bien passés.


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