Abdelaziz Ziari a balayé d'un revers de main toutes les supputations en soutenant que le mandat de cinq ans de l'Assemblée nationale ira à son terme, alors que le président, lui, a promis de rendre la légitimité à toutes les institutions de l'Etat. Abdelaziz Ziari a balayé d'un revers de main toutes les supputations en soutenant que le mandat de cinq ans de l'Assemblée nationale ira à son terme, alors que le président, lui, a promis de rendre la légitimité à toutes les institutions de l'Etat. Si pour certains, il ne fait aucun doute que l'APN (Assemblée Populaire Nationale) sera dissoute, pour d'autres cette éventualité demeure invraisemblable. Le débat, qui est toujours de mise depuis les législatives de mai 2007 et qui a été relancé de fort belle manière, notamment lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril, n'est pas prêt, semble-t-il, d' être clos de sitôt. Et même la toute récente sortie médiatique du président de cette chambre parlementaire n'a pas «désarmé» ceux qui plaident pour la dissolution de l'APN. Invité d'une émission de la chaîne II de la radio nationale, Abdelaziz Ziari a balayé d'un revers de main toutes les supputations en soutenant que le mandat de cinq ans de l'Assemblée nationale ira à son terme. Ziari a, en outre, et sans doute pour mieux consolider ses dires, égratigné au passage quelques formations politiques qui ont fait de cette question un cheval de bataille. A l'adresse de la secrétaire générale du parti des travailleurs, farouche partisane de la dissolution de l'APN, il a en effet déclaré que l'on ne dissout pas une assemblée parce qu' un parti à des problèmes internes. Les problèmes internes de ce dernier parti, dont le groupe parlementaire initialement constitué de 26 élus va en se rétrécissant pour cause de « désertion » d'une dizaine de députés ayant élu domicile chez d'autres partis, ne sont un secret pour personne. Mais pour Louisa Hanoune, il n'y a peut-être pas que cette raison qui soit à l'origine de sa demande de dissolution de la chambre basse. Avec d'autres partis politiques, à l'exemple du FNA, qui dispose d'un groupe parlementaire, Hanoune invoque le fait que cette assemblée est «mal élue». En effet, cette assemblée a été élue au mois de mai 2007 avec seulement 35% de taux de participation. Mohamed Said, l'ex-candidat à la présidentielle, qui a créé un nouveau parti politique non encore agréé, n'a pas fait mystère de son souhait de dissolution de l'APN. Cette dernière est de plus en plus décriée, comme l'atteste si bien la menace brandie par le RCD. Le parti de Said Sadi, qui a boycotté l'élection présidentielle et qui dispose de 19 députés, n'écarte pas l'éventualité de quitter l'APN. Certains n'hésitent pas aussi à invoquer l'absence du FFS dans cette assemblée pour mieux la discréditer. Ils souhaiteraient, à l'évidence, que le parti de Hocine Ait Ahmed soit intégré dans le jeu politique mais cela n'est possible qu'avec l'organisation d'élections législatives anticipées. Les partisans de la dissolution de l'APN viennent de recevoir un concours de poids, en la personne du président de la république. En tout cas, ils en sont convaincus. Abdelaziz Bouteflika, en effet, vient de soutenir qu'il redonnera de la légitimité aux institutions de la république. Pour eux, cette déclaration exprime la volonté du président Bouteflika de dissoudre l'APN et, par ricochet, d'organiser des législatives anticipées. Mais est-ce vraiment le cas ? En vérité, et en l'absence de sérieux indices, nul ne peut soutenir que Bouteflika prévoit effectivement de dissoudre l'APN. Car une telle perspective mettrait terriblement dans la gêne les partis politiques de l'Alliance présidentielle, qui détiennent la majorité absolue à l'APN et sur lesquels comptent le président pour faire adopter ces innombrables projets de loi qui entrent dans le cadre de la mise en vigueur de son programme. Ces trois partis, à savoir le FLN, le RND et le MSP, ne peuvent aller à de nouvelles élections sans courir le risque d'ouvrir grandes les portes de la discorde interne. Cela, surtout, pour ce qui concerne le FLN et le MSP. Pour le vieux parti, qui vient à peine de se remettre des fortes secousses qui l'ont plongé dans une crise interne, une nouvelle épreuve électorale remettrait en cause cette sérénité quelque peu retrouvée. Au lendemain des élections législatives de 2007, pour rappel, tous ceux qui étaient marginalisés sont montés au créneau et ont demandé des comptes à la direction politique. La fronde menaçait l'unité du parti et Belkhadem était dans une inconfortable posture. Le secrétaire général a misé sur le temps pour apaiser les esprits. Actuellement, il prépare les assises du prochain congrès, prévu l'année prochaine. Les observateurs sont presque unanimes à dire que le président Bouteflika n'est pas prêt de jouer la carte des législatives anticipées rien que pour éviter au FLN une autre crise majeure qui pourrait le faire imploser. Cela est aussi valable pour le MSP qui fait face à une grave dissidence dans ses rangs. De plus, selon les tenants de cette thèse, le président est surtout attaché à faire aboutir son programme quinquennal et la concrétisation de toutes ses promesses électorales. Il a promis de rendre la légitimité à toutes les institutions de l'Etat. Et, organiser des législatives anticipées ne l'incommoderait nullement. A moins que… Si pour certains, il ne fait aucun doute que l'APN (Assemblée Populaire Nationale) sera dissoute, pour d'autres cette éventualité demeure invraisemblable. Le débat, qui est toujours de mise depuis les législatives de mai 2007 et qui a été relancé de fort belle manière, notamment lors de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 9 avril, n'est pas prêt, semble-t-il, d' être clos de sitôt. Et même la toute récente sortie médiatique du président de cette chambre parlementaire n'a pas «désarmé» ceux qui plaident pour la dissolution de l'APN. Invité d'une émission de la chaîne II de la radio nationale, Abdelaziz Ziari a balayé d'un revers de main toutes les supputations en soutenant que le mandat de cinq ans de l'Assemblée nationale ira à son terme. Ziari a, en outre, et sans doute pour mieux consolider ses dires, égratigné au passage quelques formations politiques qui ont fait de cette question un cheval de bataille. A l'adresse de la secrétaire générale du parti des travailleurs, farouche partisane de la dissolution de l'APN, il a en effet déclaré que l'on ne dissout pas une assemblée parce qu' un parti à des problèmes internes. Les problèmes internes de ce dernier parti, dont le groupe parlementaire initialement constitué de 26 élus va en se rétrécissant pour cause de « désertion » d'une dizaine de députés ayant élu domicile chez d'autres partis, ne sont un secret pour personne. Mais pour Louisa Hanoune, il n'y a peut-être pas que cette raison qui soit à l'origine de sa demande de dissolution de la chambre basse. Avec d'autres partis politiques, à l'exemple du FNA, qui dispose d'un groupe parlementaire, Hanoune invoque le fait que cette assemblée est «mal élue». En effet, cette assemblée a été élue au mois de mai 2007 avec seulement 35% de taux de participation. Mohamed Said, l'ex-candidat à la présidentielle, qui a créé un nouveau parti politique non encore agréé, n'a pas fait mystère de son souhait de dissolution de l'APN. Cette dernière est de plus en plus décriée, comme l'atteste si bien la menace brandie par le RCD. Le parti de Said Sadi, qui a boycotté l'élection présidentielle et qui dispose de 19 députés, n'écarte pas l'éventualité de quitter l'APN. Certains n'hésitent pas aussi à invoquer l'absence du FFS dans cette assemblée pour mieux la discréditer. Ils souhaiteraient, à l'évidence, que le parti de Hocine Ait Ahmed soit intégré dans le jeu politique mais cela n'est possible qu'avec l'organisation d'élections législatives anticipées. Les partisans de la dissolution de l'APN viennent de recevoir un concours de poids, en la personne du président de la république. En tout cas, ils en sont convaincus. Abdelaziz Bouteflika, en effet, vient de soutenir qu'il redonnera de la légitimité aux institutions de la république. Pour eux, cette déclaration exprime la volonté du président Bouteflika de dissoudre l'APN et, par ricochet, d'organiser des législatives anticipées. Mais est-ce vraiment le cas ? En vérité, et en l'absence de sérieux indices, nul ne peut soutenir que Bouteflika prévoit effectivement de dissoudre l'APN. Car une telle perspective mettrait terriblement dans la gêne les partis politiques de l'Alliance présidentielle, qui détiennent la majorité absolue à l'APN et sur lesquels comptent le président pour faire adopter ces innombrables projets de loi qui entrent dans le cadre de la mise en vigueur de son programme. Ces trois partis, à savoir le FLN, le RND et le MSP, ne peuvent aller à de nouvelles élections sans courir le risque d'ouvrir grandes les portes de la discorde interne. Cela, surtout, pour ce qui concerne le FLN et le MSP. Pour le vieux parti, qui vient à peine de se remettre des fortes secousses qui l'ont plongé dans une crise interne, une nouvelle épreuve électorale remettrait en cause cette sérénité quelque peu retrouvée. Au lendemain des élections législatives de 2007, pour rappel, tous ceux qui étaient marginalisés sont montés au créneau et ont demandé des comptes à la direction politique. La fronde menaçait l'unité du parti et Belkhadem était dans une inconfortable posture. Le secrétaire général a misé sur le temps pour apaiser les esprits. Actuellement, il prépare les assises du prochain congrès, prévu l'année prochaine. Les observateurs sont presque unanimes à dire que le président Bouteflika n'est pas prêt de jouer la carte des législatives anticipées rien que pour éviter au FLN une autre crise majeure qui pourrait le faire imploser. Cela est aussi valable pour le MSP qui fait face à une grave dissidence dans ses rangs. De plus, selon les tenants de cette thèse, le président est surtout attaché à faire aboutir son programme quinquennal et la concrétisation de toutes ses promesses électorales. Il a promis de rendre la légitimité à toutes les institutions de l'Etat. Et, organiser des législatives anticipées ne l'incommoderait nullement. A moins que…