S'il y a une semaine, les utilisateurs de ciment pouvaient encore s'en procurer, même au prix fort, (1.200 DA le quintal contre 550 DA à l'usine), aujourd'hui, ce produit stratégique, indispensable pour toute construction, a complètement disparu des magasins de revendeurs de matériaux de construction. Plusieurs chantiers sont, en effet, à l'arrêt suite à la non disponibilité de ciment. Au niveau des communes, Il faut savoir que les seules pourvoyeuses en ciment des populations locales, demeure Edimco qui arrive, tant bien que mal, à satisfaire une demande effrénée de la part des clients. Il existe, au niveau de la wilaya de Chlef, quatre antennes à savoir, Chlef même, Oued-Fodda, Boukadir et enfin celle de Sidi-Akkacha, dans la daïra de Ténès. C'est à cette dernière que nous nous sommes rendus pour chercher des éléments de réponse à cette crise du ciment qui connaît une vive tension depuis plusieurs semaines. Au cours de notre entretien avec le responsable de cette annexe de l'Edimco, ce dernier n'hésitera pas à pointer un doigt accusateur sur 16 revendeurs chargés d'approvisionner les populations de 13 communes, qui, dira-t-il «entretiennent cette tension et imposent, par conséquent, leur dictat sur les prix». A noter que l'Edimco de Sidi-Akkacha s'approvisionne directement de l'usine de ciment de Oued-Sly (ECDE), à raison d'une moyenne de 50 tonnes/jour. Ses principaux clients sont les revendeurs, des détenteurs de permis de construire, particulièrement ceux de l'habitat rural, et, enfin, les services étatiques, comme les APC, qui l' utilisent pour certains travaux de réaménagement. A souligner que le quintal de ciment est vendu par cette entreprise à 630 DA .Toutefois, le directeur reconnaîtra que le quota alloué à son entreprise est en deçà des besoins de la demande et souhaiterait qu'il soit revu à la hausse pour être porté à 100 voire, 150 tonnes /jour. Cependant, il faut noter que, profitant de la baisse des prix sur le rond à béton, les particuliers stockent ce produit dans l'attente d'une hypothétique baisse du prix du ciment pour reprendre leurs travaux de construction. Quoiqu'il en soit et de l'avis de beaucoup de citoyens, il est urgent que les pouvoirs publics réagissent à cette situation pour mettre fin à cette hausse infernale du prix du ciment sachant que le phénomène ne peut être lié à une insuffisance de production de l'ECDE de Chlef, dans la mesure où celle-ci produit, actuellement, 2.200.000 tonnes /an. S'il y a une semaine, les utilisateurs de ciment pouvaient encore s'en procurer, même au prix fort, (1.200 DA le quintal contre 550 DA à l'usine), aujourd'hui, ce produit stratégique, indispensable pour toute construction, a complètement disparu des magasins de revendeurs de matériaux de construction. Plusieurs chantiers sont, en effet, à l'arrêt suite à la non disponibilité de ciment. Au niveau des communes, Il faut savoir que les seules pourvoyeuses en ciment des populations locales, demeure Edimco qui arrive, tant bien que mal, à satisfaire une demande effrénée de la part des clients. Il existe, au niveau de la wilaya de Chlef, quatre antennes à savoir, Chlef même, Oued-Fodda, Boukadir et enfin celle de Sidi-Akkacha, dans la daïra de Ténès. C'est à cette dernière que nous nous sommes rendus pour chercher des éléments de réponse à cette crise du ciment qui connaît une vive tension depuis plusieurs semaines. Au cours de notre entretien avec le responsable de cette annexe de l'Edimco, ce dernier n'hésitera pas à pointer un doigt accusateur sur 16 revendeurs chargés d'approvisionner les populations de 13 communes, qui, dira-t-il «entretiennent cette tension et imposent, par conséquent, leur dictat sur les prix». A noter que l'Edimco de Sidi-Akkacha s'approvisionne directement de l'usine de ciment de Oued-Sly (ECDE), à raison d'une moyenne de 50 tonnes/jour. Ses principaux clients sont les revendeurs, des détenteurs de permis de construire, particulièrement ceux de l'habitat rural, et, enfin, les services étatiques, comme les APC, qui l' utilisent pour certains travaux de réaménagement. A souligner que le quintal de ciment est vendu par cette entreprise à 630 DA .Toutefois, le directeur reconnaîtra que le quota alloué à son entreprise est en deçà des besoins de la demande et souhaiterait qu'il soit revu à la hausse pour être porté à 100 voire, 150 tonnes /jour. Cependant, il faut noter que, profitant de la baisse des prix sur le rond à béton, les particuliers stockent ce produit dans l'attente d'une hypothétique baisse du prix du ciment pour reprendre leurs travaux de construction. Quoiqu'il en soit et de l'avis de beaucoup de citoyens, il est urgent que les pouvoirs publics réagissent à cette situation pour mettre fin à cette hausse infernale du prix du ciment sachant que le phénomène ne peut être lié à une insuffisance de production de l'ECDE de Chlef, dans la mesure où celle-ci produit, actuellement, 2.200.000 tonnes /an.