Il est important de réhabiliter une filière qui a été la source de milliers d'emplois dans diverses wilayas comme Annaba, El Tarf, Skikda, Guelma… Il est important de réhabiliter une filière qui a été la source de milliers d'emplois dans diverses wilayas comme Annaba, El Tarf, Skikda, Guelma… Mis en veilleuse depuis une décennie, le délicat et lourd dossier de la filière «tomate industrielle», un créneau en déclin constant et qui jadis représentait un gisement de 142.000 emplois dans la région Est du pays, va être enfin réexaminé par les pouvoirs publics. «Le dossier en question est entre les mains du chef du Gouvernement. Il est important de réhabiliter une filière, qui a été la source de milliers d'emplois dans diverses wilayas comme Annaba, El Tarf, Skikda, Guelma… La facture alimentaire a atteint, avec 40 milliards de dollars, un niveau inquiétant alors que nos potentialités sont énormes et inexploitées, c'est pour cela qu'on a interpellé la chefferie du Gouvernement», affirment nombre de «conserveurs» dont les usines sont menacées de fermeture. Pour eux un simple calcul peut édifier sur les déficits en production, que l'Algérie paye rubis sur l'ongle en devises pour satisfaire la demande locale. «Les besoins du pays sont estimés à 90.000 t, or notre pays, qui produisait autrefois 160.000t, de double concentré de tomate, ne produit aujourd'hui que 40.000t». Les conserveurs, expliquent eux, le marasme qui gangrène la filière, par la politique meurtrière des banques qui a fini par asphyxier la majorité des usines. Sur 22 fabriques implantées à travers le territoire national, seules 3 sont en état de production. Les 19 autres ont mis la clef sous le paillasson, étranglées par des dettes faramineuses imposées par les banques sans compter les conséquences néfastes des pertes de change. «Depuis les années 90, nous étions contraints de subir des taux d'intérêts exorbitants de 24% et des pertes de change en série, à cause des années noires du terrorisme et de la dévaluation du dinar. Mais nous n'avons pas cédé, par patriotisme, pour maintenir l'économie et lui éviter de sombrer, nous n'avons pas, malgré toutes ces difficultés, baissé le rideau», expliquent-ils amers. Ils dénoncent le refus des banques de leur accorder des crédits de campagne en dépit des garanties que représentent leurs unités de production, «une usine moyenne vaut au bas mot, près de 200 milliards de centimes», indique-t-on. 2 revendications clefs sont maintenues par les conserveurs de tomate : «Nous souhaitons que le chef du Gouvernement réhabilite la filière tomate, en tant qu'option économique pouvant générer 140.000 emplois. Il s'agit de redonner vie aux 5 wilayas de l'Est meurtries par le chômage et la précarité économique en contribuant à la réouverture des 19 usines fermées par le reprofilage de la dette ou la prise en charge par l'Etat, comme il l'a expérimenté avec le secteur public, de la perte de change qui grève lourdement les budgets des conserveurs» Mis en veilleuse depuis une décennie, le délicat et lourd dossier de la filière «tomate industrielle», un créneau en déclin constant et qui jadis représentait un gisement de 142.000 emplois dans la région Est du pays, va être enfin réexaminé par les pouvoirs publics. «Le dossier en question est entre les mains du chef du Gouvernement. Il est important de réhabiliter une filière, qui a été la source de milliers d'emplois dans diverses wilayas comme Annaba, El Tarf, Skikda, Guelma… La facture alimentaire a atteint, avec 40 milliards de dollars, un niveau inquiétant alors que nos potentialités sont énormes et inexploitées, c'est pour cela qu'on a interpellé la chefferie du Gouvernement», affirment nombre de «conserveurs» dont les usines sont menacées de fermeture. Pour eux un simple calcul peut édifier sur les déficits en production, que l'Algérie paye rubis sur l'ongle en devises pour satisfaire la demande locale. «Les besoins du pays sont estimés à 90.000 t, or notre pays, qui produisait autrefois 160.000t, de double concentré de tomate, ne produit aujourd'hui que 40.000t». Les conserveurs, expliquent eux, le marasme qui gangrène la filière, par la politique meurtrière des banques qui a fini par asphyxier la majorité des usines. Sur 22 fabriques implantées à travers le territoire national, seules 3 sont en état de production. Les 19 autres ont mis la clef sous le paillasson, étranglées par des dettes faramineuses imposées par les banques sans compter les conséquences néfastes des pertes de change. «Depuis les années 90, nous étions contraints de subir des taux d'intérêts exorbitants de 24% et des pertes de change en série, à cause des années noires du terrorisme et de la dévaluation du dinar. Mais nous n'avons pas cédé, par patriotisme, pour maintenir l'économie et lui éviter de sombrer, nous n'avons pas, malgré toutes ces difficultés, baissé le rideau», expliquent-ils amers. Ils dénoncent le refus des banques de leur accorder des crédits de campagne en dépit des garanties que représentent leurs unités de production, «une usine moyenne vaut au bas mot, près de 200 milliards de centimes», indique-t-on. 2 revendications clefs sont maintenues par les conserveurs de tomate : «Nous souhaitons que le chef du Gouvernement réhabilite la filière tomate, en tant qu'option économique pouvant générer 140.000 emplois. Il s'agit de redonner vie aux 5 wilayas de l'Est meurtries par le chômage et la précarité économique en contribuant à la réouverture des 19 usines fermées par le reprofilage de la dette ou la prise en charge par l'Etat, comme il l'a expérimenté avec le secteur public, de la perte de change qui grève lourdement les budgets des conserveurs»