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Automne capricieux et laxisme des autorités
Fortes intempéries à travers le territoire national
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2009

En l'espace de seulement quelques heures, toutes les routes, principales et secondaires, les ruelles…se sont transformées en mares d'eau, des ponts se sont partiellement effondrés, des conduites, canalisations et tranchées fortement endommagées un peu partout dans les quartiers d'Alger
En l'espace de seulement quelques heures, toutes les routes, principales et secondaires, les ruelles…se sont transformées en mares d'eau, des ponts se sont partiellement effondrés, des conduites, canalisations et tranchées fortement endommagées un peu partout dans les quartiers d'Alger
En quelques heures seulement
40 millimètres de pluie ont inondé la capitale
PAR CHAFIKA KAHLAL
Alger, comme beaucoup d'autres villes du centre du pays, a été hier, bien «servie par le ciel». Des pluies qui au lieu d'être bénéfiques en ce début d'automne, se sont transformées en dégâts paralysant complètement la capitale. Pourtant à un niveau qui ne devait, en aucun cas, si toutes les conditions étaient bonnes, causer des dégâts ni matériels ni humains. Pourtant, au moins trois personnes ont trouvé la mort dans l'ensemble du pays, notamment à Djelfa et Mostaganem. En l'espace de seulement quelques heures, toutes les routes, principales, secondaires, ruelles…se sont transformées en flaques d'eau, des ponts partiellement effondrés, des conduites d'eau, canalisations, et tranchées fortement endommagées un peu partout dans les quartiers d'Alger, notamment les banlieues à l'exemple de Bologhine, Ain Benian ou encore Staoueli où plusieurs vieux édifices, maisons et bâtiments, selon les témoignages des habitants, se sont effondrés devant les regards impuissants de leurs habitants qui les ont quittés dès qu'ils ont évalué l'énormité de l'orage. Le val de Mazafran avait entraîné une accumulation de grandes quantités de remblais provoquant des débordements et des inondations dans l'autoroute reliant Alger à Tipasa ainsi que la destruction des réseaux d'assainissement.
Les digues récemment construites pour éviter le glissement de terre sous les ponts le long de l'autoroute d'Alger ouest, n'ont eux aussi pas résisté aux fortes pluies. Des coupures intempestives d'électricité ont été aussi enregistrées et nombreux sont les Algérois qui ont terminé leurs soirées à la bougie. Ajoutés à tout cela les véhicules qui ont été carrément bloqués par les flaques d'eau et la boue qui ont envahi toutes les routes et les autoroutes d'Alger. Le manque d'avaloirs et tout autre moyen d'assainissement et de réception des eaux pluviales à fait que les égouts et les chaussés débordent en transformant les rues en de véritables bourbiers. Des maisons et magasins inondés ont causé de grandes pertes matériels à leurs propriétaires, tel le cas d'un marchand de meubles dans la commune de Réghaia qui a essayé désespérément de sauver quelques objets de sa marchandise qui flottaient sur l'eau.
D'autres automobilistes, toujours dans la capitale, ont perdu le contrôle de leurs véhicules à cause des eaux et du manque de visibilité notamment à la tombée de la nuit. Ce qui à causé plusieurs accidents heureusement sans pertes humaines. Plusieurs poteaux électriques et des arbres ont été arrachés se dressant en obstacles sur plusieurs routes et représentant un grand danger pour les automobilistes. Les services concernés, notamment les agents de la direction des travaux publics et Net Com, sont sur place pour essayer de réhabiliter les chaussées et les ponts endommagés, déboucher les égouts et nettoyer les voies.
C. K.
Paralysie du trafic routier et gros dégâts à Tipasa
Par KAHINA ABOUD
Quelques heures de pluie ont suffi pour provoquer une totale paralysie du trafic routier sur les deux routes principales : la RN11 et la RN 67. Nombreux étaient les citoyens qui n'ont pu joindre leurs foyers à Tipasa, du fait que ces axes routiers sont ceux reliant le chef-lieu de wilaya à l'est de la wilaya. «Je n'ai pas pu rentrer chez moi à Bou Haroun, le trafic routier s'étant carrément arrêté, aucun transport ne prenait le risque d'assure les déplacements devenus quasiment impossible, tous les accès étant fermés» nous confie un résidant à Bou Haroun.
Par ailleurs, en plus de cette paralysie, qui revient presque chaque année, les services de la Protection civile déplorent plusieurs dégâts matériels. Les communes de Bou Ismail, Khemisti, Bou Haroun, Aïn Tagourait, Fouka et Douaouda sont à peine reconnaissables au vue de la quantité importante de boue qui les a pratiquement envahies.
La commune de Bou Ismail a été la plus touchée. 14 famille ont été sauvées de justesse par les éléments de la Protection civile. On a recensé, en outre, l'effondrement des murs de clôture de l'école primaire Med-Mokhtari, du CEM Ibn-Houkel, du stade communal ainsi que la base de l'entreprise chinoise en charge de la réalisation du tronçon routier Bou Ismail-Cherchell, tout comme on a enregistré la disparition de nombreuses têtes de bétail
Selon les même sources, les endroits les plus sinistrés sont les quartiers situés en contre-bas de la RN 11, principalement le centre de Bou Haroun qui a vu son port se transformer en grande mare d'eau, sept voitures ont été submergées par la boue, deux d'entre elles ont carrément été entraînées vers la mer par les flots. Au niveau du quartier jouxtant le port, les éléments de la Protection civile a réussi à sauver dix familles sinistrées, tout comme elle a réussi à sauver un handicapé resté bloqué dans une voiture près du marché communal. La commune de Aïn Tagourait n'a pas échappé au même sort puisque les eaux ont envahi toutes les issues des quartiers particulièrement à la cité Saidia, cité Mahieddine et le Centre de repos des moudjahidine.
Cela sans parler des coupures d'électricité enregistrées au niveau de ces communes sinistrées. Dans la commune de Douala deux poteaux électriques n'ont pas résisté à la force des éléments déchainés et ont été entraînés par les flots d'eau et de boue.
K. A.
À travers le trritoire national
17 morts en une semaine
PAR MINA ADEL
Les précipitations qui ont affecté plusieurs wilayas du pays, ces derniers jours, n'ont pas été sans faire de dégâts, bien que la situation se soit plus ou moins améliorée ces dernières 24 heures, selon les estimations du commandant Achour de la protection civile, contacté, hier, par le Midi Libre et dont le bilan établi par ses services fait état de dix-sept morts en une semaine (du 9 au 15 du mois courant).
Le dernier décès enregistré remonte à dimanche dernier. La victime en question, de sexe masculin, est morte noyée dans l'Oued Mina, dans la commune de Tousmina, wilaya de Tiaret. Cet Oued, qui n'était pas actif, a repris son activité sous l'effet des pluies diluviennes, selon notre source. En parallèle, les éléments de la protection civile peine à retrouver une personne emportée par les eaux dans la wilaya de Mostaganem. Les recherches entamées depuis lundi soir n'ont encore rien donné.
Concernant l'effondrement de certaines maisons, le commandant Achour a rétorqué que « le tissu urbain est vieux. Les fissures existantes dans les demeures ont tendance à s'élargir avec les pluies. C'est ce qui fait peur aux citoyens et les poussent à solliciter en permanence notre intervention». Il ajoute : «il faut dire que nous n'avons pas enregistré de grands dégâts dans ce cadre». Il est à préciser qu'à cause de l'infiltration et des inondations plusieurs opérations d'épuisement des eaux ont eu lieu à travers 28 points dans les différentes localités de la wilaya d'Alger. Cependant, la circulation automobile est fortement perturbée durant ces derniers jours. Les routes inondées et les rigoles incapables de filtrer l'eau, de longues files de véhicules se forment sur une chaussée où le passage devient difficile et parfois même impossible. Même les récentes réalisations de Ghoul ne sont pas épargnées. Ces dernières, apparemment non préparées aux méfaits de dame nature, comme l'autoroute est-ouest, dépourvue d'infrastructures, ont été le théâtre de plusieurs inondations.
Ainsi, plusieurs routes sont fermées. A citer le chemin de wilaya (CW) reliant les communes de Nadorah et Mehdia, à la wilaya de Tiaret et le CW reliant les communes de Tousnina et Souguer et celui entre les communes de Rosfa et Ain Kermes dans la même wilaya. A Béchar aussi on a signalé que le CW 12 à hauteur du point kilométrique 36-800 dans la commune de Beni Ounif, est coupé pour cause de glissement de terrain. Alors que le CW reliant la RN 6 à la commune de Ksabi est impraticable, à hauteur de Oued Saoura, qui a débordé. A El Oued, la RN 46 est fermée au trafic routier à cause du débordement de l'Oued Itel, a fait savoir la gendarmerie nationale. La route (RN11) de Mazafran, rendue difficile à la circulation suite à la stagnation des eaux sur la chaussée, est, quant à elle, rouverte à partir d'hier selon notre source.
Ce n'est que le début de l'automne et les quelques 40mm de pluie tombés sur Alger et les 70mm sur Oran ont déjà provoqué de graves dommages tant aux infrastructures routières qu'aux habitations. L'hiver ne s'annonce pas paisible.
M. A.
Routes, rues et ruelles fermées à la circula tion...
Automne capricieux et laxisme des autorités
Par Sadek Belhocine
En ce début d'automne capricieux, les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Des averses, parfois orageuses, pour reprendre les spécialistes de la météo nationale, s'abattent sur certains points du territoire national. Et déjà de lourds dégâts humains et matériels sont signalés en de différents endroits du pays.
Aux dizaines de victimes recensées, que d'aucuns attribueront à la fatalité pour se donner une bonne conscience, il y a les autres dégâts, notamment matériels, qui n'entrent pas dans cette catégorie ni d'ailleurs dans aucune explication de ce genre de fatalisme démobilisateur. Routes coupées, ponts endommagés et récoltes agricoles affectées, tel est le bilan, dressé régulièrement par la gendarmerie nationale et les services de la protection civile aux lendemains de la chute des trombes d'eau localisées sur une quelconque localité de notre vaste territoire. Il semble que les leçons des drames de Bab El Oued où près d'un millier de personnes ont péri par la faute d'une gouvernance empirique des voiries et plus près de nous, la catastrophe qui a touché la wilaya de Ghardaïa où, là aussi, des dizaines de victimes ont payé les frais de l'incurie des autorités de la chose publique et ceci, pour ne rappeler que les tragédies qui ont frappé l'imaginaire des citoyens. Les autres drames, liés à des perturbations climatiques, qui surviennent dans des contrées anonymes sont oubliés aussitôt que la vie reprend son cours normal. Il est souvent inutile de relater les souffrances qu'endurent les habitants de ces zones reculées tant il est rageant de voir l'impuissance des autorités locales qui, il est vrai, ne disposent que de peu de moyens pour remédier à toutes les lacunes constatées. Il est, par contre, exaspérant de voir toutes les collectivités locales et toutes ces institutions établies de la capitale, qui est rappelons-le, ce qu'on a tendance à oublier, la vitrine du pays, verser dans le bricolage pour l'entretien des routes et voies rapides qui ceinturent la capitale. A la moindre petite averse, des routes, rues et ruelles sont submergées par les eaux et carrément coupées à la circulation. Et il est étonnant d'écouter un élu local de la capitale, déclarer fièrement que la collectivité locale qu'il dirige a installé une cellule de veille pour anticiper sur les évènements.
L'expérience nous a montré la capacité des collectivités locales à répondre à certains aléas climatiques, c'est-à-dire à pas grand-chose, si un travail en profondeur n'a pas été entrepris durant l'été pour affronter la saison des pluies. C'est cette culture que nos élus n'ont pas et qu'ils devront sans tarder apprendre pour que les drames ne se succèdent plus à la saison des pluies.
S. B.
LES AURES
L'éternelle angoisse des populations
A l'exception du Tsunami de Bab El Oued à Alger en 2003, les dernières inondations qui ont affecté certaines régions du pays, demeurent insignifiantes devant celles, catastrophiques, qui frappent annuellement les villes et villages de la partie montagneuse du nord-est de l'Algérie (Batna, Biskra, Khenchela et Oum El Bouaghi). Dans un climat hostile et sec, les populations des villes et villages des Aurès vivent dans l'angoisse d'inondations redoutables, imprevisibles et dévastatrices devant une politique environnementale tatillonne et inefficace, en dépit d'enveloppes financières faramineuses dégagées par les Pouvoirs Publics. Les Aurès surplombent toutes les cités de la glorieuse wilaya historique des Nememcha.
Ses bassins versants déversent toutes leurs eaux de crue sur les riverains et chaque année,outre des dégâts matériels importants, l'on enregistre des morts d'hommes. Depuis le début de l'automne, les averses ont envahi plusieurs habitations précaires tant dans la zone montagneuse sud-est (Arris) que dans la zone steppique nord-ouest (Barika). Des dégâts matériels importants ont étè, comme à l'accoutumée recensé par les municipalités. Les Services de la Protection civile intervenant, reste l'unique alternative des Autorités Locales, depuis des lustres. En effet, au moindre éclair céleste, les orages ont toujours tué. Batna est ceinturée par un grand canal et est traversée par deux oueds, dont l'un détourné de son lit, inonde, pour ne pas dire immerge, la ville. A chaque grondement d'orage ou chutes de pluies fine continues, les autorités s'assurent des capacités des plans ORSEC .
Malheureusement, toutes les victimes, dont le nombre augmentent d'année en année, sont toujours là ou elles ont été «recasées». Seuls les ouvriers des services de voirie se chargent de nettoyer les lieux dans l'attente de la prochaine noyade. "La Responsabilité est collective", disent les vieux Sages.
Bourki Abdelhak
Des familles à la belle étoile à Médéa
Les pluies diluviennes de lundi à mardi ont affecté de nombreuses localités de la wilaya de Médéa où des familles entières ont passé la nuit à la belle étoile. Selon la cellule de communication de la protection civile de la wilaya de Médéa, 22 interventions des services de la protection civile ont été effectuées à travers les communes de Médéa, Berrouaghia, Seghouane, Ksar-el-boukhari, Ain-boucif et Beni-slimane. Le plus touché, sans aucun doute, est le chef-lieu de wilaya (Médéa) où l'on a enregistré l'effondrement d'un mur d'une construction vétuste ainsi que la destruction de la toiture d'une maison.
Hamid Sahnoun
Le redoux s'installe à Constantine
Il fait chaud, très chaud à Constantine. Une semaine après les fortes intempérie qu'a connues la région, la température a grimpé de plusieurs degrés. Le bulletin météologiques émis en début de semaine par les services compétents a fait état du retour du mauvais temps, et surtout des pluies à compter de la journée de dimanche.
Or, ces prévisions n'ont pas été au rendez-vous. Au contraire, le redoux semble s'installer, peut-être même dans la durée, à la joie ou au grand dam des Constantinois, c'est selon.
Pour le commun des mortels, cette chaleur est assimiliée, avec réserve, à une canicule. Car les températures qui vacillent, ces jours-ci, entre 24° et 25° sont loin de celles saisonnières. Depuis samedi dernier, le temps est lourd et l'atmosphère humide à telle enseigne que certains rentrent "en nage" chez eux. D'ailleurs, les ménagères ont ressorti les effets estivaux qu'elles ont rangés dans les placards aux premières pluies de la saison. Dans la rue, les sandales et les tenues à manches courtes ont refait leur apparition. Un air d'été enveloppe Constantine, mais qui risque d'être de courte durée. Selon les informations météo, le temps aurait de fortes chances de se gâter d'ici peu.
La raison en sont les nuages, en provenance de l'ouest, qui viendront balayer les régions centre et est du pays.
Naïma Djekhar
Après l'orage, le désastre à Mila
A l'instar des autres wilays du pays, Mila subit le courroux de Dame nature. En effet, de fortes pluies s'abattent sur les cités et les transforment en quelques minutes en de véritables "mers". Les eaux de ces pluies charrient tout sur leur passage (cailloux, sable, brindilles, branchages, pierres, boîtes…) et obstruent égoûts et avaloirs, au grand dam des citoyens. Une fois l'orage passé, les cités présentent un visage hideux, découvrant les failles et tares de certaines réalisations (égoûts, avaloires, carrelages, chaussées…) qui ont coûté des milliards à l'Etat. Des égoûts éclatés, des avaloirs "bouchés", des carreaux "déboités" et des chaussées transformées en véritables piscines, ralentissant la circulation automobile et éclaboussant les piétons au passage des véhicules, c'est le spectacle livré aux citoyens médusés qui se savent plus à qui se plaindre depuis le temps que cela dure. Faute d'intervention rapide des collectivités, les résidents retroussent leurs manches et nettoient devant leurs potes. En ces temps, "chacun pour soi" devient la devise de tous. A Mila, dans les rues du centre-ville jouxtant le stade de football Belaïd, les riverains "sortent" leurs bottes des greniers pour pouvoir emprunter la chaussées. Dans les cités periphériques "El Kherba", Sennaoua, Bouyahia, El Kouf, village Negro…), le spectacle est identique et les citoyens font face, comme ils peuvent, à dame nature en attendant des jours meilleurs.
Zaoui Abderraouf
En quelques heures seulement
40 millimètres de pluie ont inondé la capitale
PAR CHAFIKA KAHLAL
Alger, comme beaucoup d'autres villes du centre du pays, a été hier, bien «servie par le ciel». Des pluies qui au lieu d'être bénéfiques en ce début d'automne, se sont transformées en dégâts paralysant complètement la capitale. Pourtant à un niveau qui ne devait, en aucun cas, si toutes les conditions étaient bonnes, causer des dégâts ni matériels ni humains. Pourtant, au moins trois personnes ont trouvé la mort dans l'ensemble du pays, notamment à Djelfa et Mostaganem. En l'espace de seulement quelques heures, toutes les routes, principales, secondaires, ruelles…se sont transformées en flaques d'eau, des ponts partiellement effondrés, des conduites d'eau, canalisations, et tranchées fortement endommagées un peu partout dans les quartiers d'Alger, notamment les banlieues à l'exemple de Bologhine, Ain Benian ou encore Staoueli où plusieurs vieux édifices, maisons et bâtiments, selon les témoignages des habitants, se sont effondrés devant les regards impuissants de leurs habitants qui les ont quittés dès qu'ils ont évalué l'énormité de l'orage. Le val de Mazafran avait entraîné une accumulation de grandes quantités de remblais provoquant des débordements et des inondations dans l'autoroute reliant Alger à Tipasa ainsi que la destruction des réseaux d'assainissement.
Les digues récemment construites pour éviter le glissement de terre sous les ponts le long de l'autoroute d'Alger ouest, n'ont eux aussi pas résisté aux fortes pluies. Des coupures intempestives d'électricité ont été aussi enregistrées et nombreux sont les Algérois qui ont terminé leurs soirées à la bougie. Ajoutés à tout cela les véhicules qui ont été carrément bloqués par les flaques d'eau et la boue qui ont envahi toutes les routes et les autoroutes d'Alger. Le manque d'avaloirs et tout autre moyen d'assainissement et de réception des eaux pluviales à fait que les égouts et les chaussés débordent en transformant les rues en de véritables bourbiers. Des maisons et magasins inondés ont causé de grandes pertes matériels à leurs propriétaires, tel le cas d'un marchand de meubles dans la commune de Réghaia qui a essayé désespérément de sauver quelques objets de sa marchandise qui flottaient sur l'eau.
D'autres automobilistes, toujours dans la capitale, ont perdu le contrôle de leurs véhicules à cause des eaux et du manque de visibilité notamment à la tombée de la nuit. Ce qui à causé plusieurs accidents heureusement sans pertes humaines. Plusieurs poteaux électriques et des arbres ont été arrachés se dressant en obstacles sur plusieurs routes et représentant un grand danger pour les automobilistes. Les services concernés, notamment les agents de la direction des travaux publics et Net Com, sont sur place pour essayer de réhabiliter les chaussées et les ponts endommagés, déboucher les égouts et nettoyer les voies.
C. K.
Paralysie du trafic routier et gros dégâts à Tipasa
Par KAHINA ABOUD
Quelques heures de pluie ont suffi pour provoquer une totale paralysie du trafic routier sur les deux routes principales : la RN11 et la RN 67. Nombreux étaient les citoyens qui n'ont pu joindre leurs foyers à Tipasa, du fait que ces axes routiers sont ceux reliant le chef-lieu de wilaya à l'est de la wilaya. «Je n'ai pas pu rentrer chez moi à Bou Haroun, le trafic routier s'étant carrément arrêté, aucun transport ne prenait le risque d'assure les déplacements devenus quasiment impossible, tous les accès étant fermés» nous confie un résidant à Bou Haroun.
Par ailleurs, en plus de cette paralysie, qui revient presque chaque année, les services de la Protection civile déplorent plusieurs dégâts matériels. Les communes de Bou Ismail, Khemisti, Bou Haroun, Aïn Tagourait, Fouka et Douaouda sont à peine reconnaissables au vue de la quantité importante de boue qui les a pratiquement envahies.
La commune de Bou Ismail a été la plus touchée. 14 famille ont été sauvées de justesse par les éléments de la Protection civile. On a recensé, en outre, l'effondrement des murs de clôture de l'école primaire Med-Mokhtari, du CEM Ibn-Houkel, du stade communal ainsi que la base de l'entreprise chinoise en charge de la réalisation du tronçon routier Bou Ismail-Cherchell, tout comme on a enregistré la disparition de nombreuses têtes de bétail
Selon les même sources, les endroits les plus sinistrés sont les quartiers situés en contre-bas de la RN 11, principalement le centre de Bou Haroun qui a vu son port se transformer en grande mare d'eau, sept voitures ont été submergées par la boue, deux d'entre elles ont carrément été entraînées vers la mer par les flots. Au niveau du quartier jouxtant le port, les éléments de la Protection civile a réussi à sauver dix familles sinistrées, tout comme elle a réussi à sauver un handicapé resté bloqué dans une voiture près du marché communal. La commune de Aïn Tagourait n'a pas échappé au même sort puisque les eaux ont envahi toutes les issues des quartiers particulièrement à la cité Saidia, cité Mahieddine et le Centre de repos des moudjahidine.
Cela sans parler des coupures d'électricité enregistrées au niveau de ces communes sinistrées. Dans la commune de Douala deux poteaux électriques n'ont pas résisté à la force des éléments déchainés et ont été entraînés par les flots d'eau et de boue.
K. A.
À travers le trritoire national
17 morts en une semaine
PAR MINA ADEL
Les précipitations qui ont affecté plusieurs wilayas du pays, ces derniers jours, n'ont pas été sans faire de dégâts, bien que la situation se soit plus ou moins améliorée ces dernières 24 heures, selon les estimations du commandant Achour de la protection civile, contacté, hier, par le Midi Libre et dont le bilan établi par ses services fait état de dix-sept morts en une semaine (du 9 au 15 du mois courant).
Le dernier décès enregistré remonte à dimanche dernier. La victime en question, de sexe masculin, est morte noyée dans l'Oued Mina, dans la commune de Tousmina, wilaya de Tiaret. Cet Oued, qui n'était pas actif, a repris son activité sous l'effet des pluies diluviennes, selon notre source. En parallèle, les éléments de la protection civile peine à retrouver une personne emportée par les eaux dans la wilaya de Mostaganem. Les recherches entamées depuis lundi soir n'ont encore rien donné.
Concernant l'effondrement de certaines maisons, le commandant Achour a rétorqué que « le tissu urbain est vieux. Les fissures existantes dans les demeures ont tendance à s'élargir avec les pluies. C'est ce qui fait peur aux citoyens et les poussent à solliciter en permanence notre intervention». Il ajoute : «il faut dire que nous n'avons pas enregistré de grands dégâts dans ce cadre». Il est à préciser qu'à cause de l'infiltration et des inondations plusieurs opérations d'épuisement des eaux ont eu lieu à travers 28 points dans les différentes localités de la wilaya d'Alger. Cependant, la circulation automobile est fortement perturbée durant ces derniers jours. Les routes inondées et les rigoles incapables de filtrer l'eau, de longues files de véhicules se forment sur une chaussée où le passage devient difficile et parfois même impossible. Même les récentes réalisations de Ghoul ne sont pas épargnées. Ces dernières, apparemment non préparées aux méfaits de dame nature, comme l'autoroute est-ouest, dépourvue d'infrastructures, ont été le théâtre de plusieurs inondations.
Ainsi, plusieurs routes sont fermées. A citer le chemin de wilaya (CW) reliant les communes de Nadorah et Mehdia, à la wilaya de Tiaret et le CW reliant les communes de Tousnina et Souguer et celui entre les communes de Rosfa et Ain Kermes dans la même wilaya. A Béchar aussi on a signalé que le CW 12 à hauteur du point kilométrique 36-800 dans la commune de Beni Ounif, est coupé pour cause de glissement de terrain. Alors que le CW reliant la RN 6 à la commune de Ksabi est impraticable, à hauteur de Oued Saoura, qui a débordé. A El Oued, la RN 46 est fermée au trafic routier à cause du débordement de l'Oued Itel, a fait savoir la gendarmerie nationale. La route (RN11) de Mazafran, rendue difficile à la circulation suite à la stagnation des eaux sur la chaussée, est, quant à elle, rouverte à partir d'hier selon notre source.
Ce n'est que le début de l'automne et les quelques 40mm de pluie tombés sur Alger et les 70mm sur Oran ont déjà provoqué de graves dommages tant aux infrastructures routières qu'aux habitations. L'hiver ne s'annonce pas paisible.
M. A.
Routes, rues et ruelles fermées à la circula tion...
Automne capricieux et laxisme des autorités
Par Sadek Belhocine
En ce début d'automne capricieux, les nouvelles ne sont pas réjouissantes. Des averses, parfois orageuses, pour reprendre les spécialistes de la météo nationale, s'abattent sur certains points du territoire national. Et déjà de lourds dégâts humains et matériels sont signalés en de différents endroits du pays.
Aux dizaines de victimes recensées, que d'aucuns attribueront à la fatalité pour se donner une bonne conscience, il y a les autres dégâts, notamment matériels, qui n'entrent pas dans cette catégorie ni d'ailleurs dans aucune explication de ce genre de fatalisme démobilisateur. Routes coupées, ponts endommagés et récoltes agricoles affectées, tel est le bilan, dressé régulièrement par la gendarmerie nationale et les services de la protection civile aux lendemains de la chute des trombes d'eau localisées sur une quelconque localité de notre vaste territoire. Il semble que les leçons des drames de Bab El Oued où près d'un millier de personnes ont péri par la faute d'une gouvernance empirique des voiries et plus près de nous, la catastrophe qui a touché la wilaya de Ghardaïa où, là aussi, des dizaines de victimes ont payé les frais de l'incurie des autorités de la chose publique et ceci, pour ne rappeler que les tragédies qui ont frappé l'imaginaire des citoyens. Les autres drames, liés à des perturbations climatiques, qui surviennent dans des contrées anonymes sont oubliés aussitôt que la vie reprend son cours normal. Il est souvent inutile de relater les souffrances qu'endurent les habitants de ces zones reculées tant il est rageant de voir l'impuissance des autorités locales qui, il est vrai, ne disposent que de peu de moyens pour remédier à toutes les lacunes constatées. Il est, par contre, exaspérant de voir toutes les collectivités locales et toutes ces institutions établies de la capitale, qui est rappelons-le, ce qu'on a tendance à oublier, la vitrine du pays, verser dans le bricolage pour l'entretien des routes et voies rapides qui ceinturent la capitale. A la moindre petite averse, des routes, rues et ruelles sont submergées par les eaux et carrément coupées à la circulation. Et il est étonnant d'écouter un élu local de la capitale, déclarer fièrement que la collectivité locale qu'il dirige a installé une cellule de veille pour anticiper sur les évènements.
L'expérience nous a montré la capacité des collectivités locales à répondre à certains aléas climatiques, c'est-à-dire à pas grand-chose, si un travail en profondeur n'a pas été entrepris durant l'été pour affronter la saison des pluies. C'est cette culture que nos élus n'ont pas et qu'ils devront sans tarder apprendre pour que les drames ne se succèdent plus à la saison des pluies.
S. B.
LES AURES
L'éternelle angoisse des populations
A l'exception du Tsunami de Bab El Oued à Alger en 2003, les dernières inondations qui ont affecté certaines régions du pays, demeurent insignifiantes devant celles, catastrophiques, qui frappent annuellement les villes et villages de la partie montagneuse du nord-est de l'Algérie (Batna, Biskra, Khenchela et Oum El Bouaghi). Dans un climat hostile et sec, les populations des villes et villages des Aurès vivent dans l'angoisse d'inondations redoutables, imprevisibles et dévastatrices devant une politique environnementale tatillonne et inefficace, en dépit d'enveloppes financières faramineuses dégagées par les Pouvoirs Publics. Les Aurès surplombent toutes les cités de la glorieuse wilaya historique des Nememcha.
Ses bassins versants déversent toutes leurs eaux de crue sur les riverains et chaque année,outre des dégâts matériels importants, l'on enregistre des morts d'hommes. Depuis le début de l'automne, les averses ont envahi plusieurs habitations précaires tant dans la zone montagneuse sud-est (Arris) que dans la zone steppique nord-ouest (Barika). Des dégâts matériels importants ont étè, comme à l'accoutumée recensé par les municipalités. Les Services de la Protection civile intervenant, reste l'unique alternative des Autorités Locales, depuis des lustres. En effet, au moindre éclair céleste, les orages ont toujours tué. Batna est ceinturée par un grand canal et est traversée par deux oueds, dont l'un détourné de son lit, inonde, pour ne pas dire immerge, la ville. A chaque grondement d'orage ou chutes de pluies fine continues, les autorités s'assurent des capacités des plans ORSEC .
Malheureusement, toutes les victimes, dont le nombre augmentent d'année en année, sont toujours là ou elles ont été «recasées». Seuls les ouvriers des services de voirie se chargent de nettoyer les lieux dans l'attente de la prochaine noyade. "La Responsabilité est collective", disent les vieux Sages.
Bourki Abdelhak
Des familles à la belle étoile à Médéa
Les pluies diluviennes de lundi à mardi ont affecté de nombreuses localités de la wilaya de Médéa où des familles entières ont passé la nuit à la belle étoile. Selon la cellule de communication de la protection civile de la wilaya de Médéa, 22 interventions des services de la protection civile ont été effectuées à travers les communes de Médéa, Berrouaghia, Seghouane, Ksar-el-boukhari, Ain-boucif et Beni-slimane. Le plus touché, sans aucun doute, est le chef-lieu de wilaya (Médéa) où l'on a enregistré l'effondrement d'un mur d'une construction vétuste ainsi que la destruction de la toiture d'une maison.
Hamid Sahnoun
Le redoux s'installe à Constantine
Il fait chaud, très chaud à Constantine. Une semaine après les fortes intempérie qu'a connues la région, la température a grimpé de plusieurs degrés. Le bulletin météologiques émis en début de semaine par les services compétents a fait état du retour du mauvais temps, et surtout des pluies à compter de la journée de dimanche.
Or, ces prévisions n'ont pas été au rendez-vous. Au contraire, le redoux semble s'installer, peut-être même dans la durée, à la joie ou au grand dam des Constantinois, c'est selon.
Pour le commun des mortels, cette chaleur est assimiliée, avec réserve, à une canicule. Car les températures qui vacillent, ces jours-ci, entre 24° et 25° sont loin de celles saisonnières. Depuis samedi dernier, le temps est lourd et l'atmosphère humide à telle enseigne que certains rentrent "en nage" chez eux. D'ailleurs, les ménagères ont ressorti les effets estivaux qu'elles ont rangés dans les placards aux premières pluies de la saison. Dans la rue, les sandales et les tenues à manches courtes ont refait leur apparition. Un air d'été enveloppe Constantine, mais qui risque d'être de courte durée. Selon les informations météo, le temps aurait de fortes chances de se gâter d'ici peu.
La raison en sont les nuages, en provenance de l'ouest, qui viendront balayer les régions centre et est du pays.
Naïma Djekhar
Après l'orage, le désastre à Mila
A l'instar des autres wilays du pays, Mila subit le courroux de Dame nature. En effet, de fortes pluies s'abattent sur les cités et les transforment en quelques minutes en de véritables "mers". Les eaux de ces pluies charrient tout sur leur passage (cailloux, sable, brindilles, branchages, pierres, boîtes…) et obstruent égoûts et avaloirs, au grand dam des citoyens. Une fois l'orage passé, les cités présentent un visage hideux, découvrant les failles et tares de certaines réalisations (égoûts, avaloires, carrelages, chaussées…) qui ont coûté des milliards à l'Etat. Des égoûts éclatés, des avaloirs "bouchés", des carreaux "déboités" et des chaussées transformées en véritables piscines, ralentissant la circulation automobile et éclaboussant les piétons au passage des véhicules, c'est le spectacle livré aux citoyens médusés qui se savent plus à qui se plaindre depuis le temps que cela dure. Faute d'intervention rapide des collectivités, les résidents retroussent leurs manches et nettoient devant leurs potes. En ces temps, "chacun pour soi" devient la devise de tous. A Mila, dans les rues du centre-ville jouxtant le stade de football Belaïd, les riverains "sortent" leurs bottes des greniers pour pouvoir emprunter la chaussées. Dans les cités periphériques "El Kherba", Sennaoua, Bouyahia, El Kouf, village Negro…), le spectacle est identique et les citoyens font face, comme ils peuvent, à dame nature en attendant des jours meilleurs.
Zaoui Abderraouf


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