Le trafic du foncier, dans la 4e ville du pays est devenu une véritable plaie, qu'il faut impérativement éradiquer avant qu'il ne soit trop tard. Tel est le constat accablant d'un cadre de la wilaya chargé du contrôle de la gestion du portefeuille foncier. Un témoignage corroboré par l'enquête judiciaire sur les tenants et les aboutissants d'un vaste mic-mac concernant 16.500 surfaces constructibles indûment occupées ou complaisamment attribuées et dont les 12.000 assiettes sont des terrains nus. "L'enquête se poursuit toujours, ce dossier complexe est difficile à assainir étant donné les superficies et l'étendue géographique des agglomérations ciblées, à savoir Berrahal, la daïra d'El Hadjar et celle d'El Bouni notamment…", indique la même source. Plusieurs bénéficiaires douteux ont été jusqu'ici interpellés par les enquêteurs. L'actuel wali, Mohamed Ghazi a d'ailleurs, dès sa prise de fonction et après avoir été suffisamment imprégné de la désolante réalité relative à la problématique de l'indisponibilité de terrains d'assiettes pour les projets d'équipements publics, a sévèrement mis en garde la mafia du foncier. "Les pseudo-opérateurs", a-t-il déclaré, en plein assemblée de wilaya, et en présence des cadres de l'exécutif, "qui ont fait main-basse sur une partie du portefeuille du foncier industriel avec des projets écrans qui n'ont pas démarré doivent restituer les terrains à l'Etat sous peine de poursuites judiciaires"… Depuis, nombre de lots de terrains bradés ou squattés par des indus occupants et même ceux affectés à des investisseurs défaillants ont été récupérés d'autorité par les pouvoirs publics. Dans la commune de Berrahal, l'Etat a récupéré pas mal de lots suite à l'opération musclée, menée manu militari par les autorités il y a quelques mois en procédant à la destruction de plus de 40 constructions illicites (des villas et des maisons individuelles) érigées sur des terrains attribués par décisions par un ex-maire esté en justice par la tutelle pour faux et usage de faux. Dans ce contexte, l'Agence foncière, placée devant le fait accompli durant les années d'anarchie, a énergiquement réagi en déclarant 9.176 surfaces de terrains occupées indûment non régularisables. Ainsi certaines entreprises privés. Dans la zone industrielle de Pont Bouchet, ayant acquis des terrains d'anciennes sociétés publiques liquidées dans le cadre de lancement de projets fictifs, les ayant revendus au prix fort à des particuliers sont, dit-on sur la liste de ceux qui doivent rendre des comptes à l'Etat. Le trafic du foncier, dans la 4e ville du pays est devenu une véritable plaie, qu'il faut impérativement éradiquer avant qu'il ne soit trop tard. Tel est le constat accablant d'un cadre de la wilaya chargé du contrôle de la gestion du portefeuille foncier. Un témoignage corroboré par l'enquête judiciaire sur les tenants et les aboutissants d'un vaste mic-mac concernant 16.500 surfaces constructibles indûment occupées ou complaisamment attribuées et dont les 12.000 assiettes sont des terrains nus. "L'enquête se poursuit toujours, ce dossier complexe est difficile à assainir étant donné les superficies et l'étendue géographique des agglomérations ciblées, à savoir Berrahal, la daïra d'El Hadjar et celle d'El Bouni notamment…", indique la même source. Plusieurs bénéficiaires douteux ont été jusqu'ici interpellés par les enquêteurs. L'actuel wali, Mohamed Ghazi a d'ailleurs, dès sa prise de fonction et après avoir été suffisamment imprégné de la désolante réalité relative à la problématique de l'indisponibilité de terrains d'assiettes pour les projets d'équipements publics, a sévèrement mis en garde la mafia du foncier. "Les pseudo-opérateurs", a-t-il déclaré, en plein assemblée de wilaya, et en présence des cadres de l'exécutif, "qui ont fait main-basse sur une partie du portefeuille du foncier industriel avec des projets écrans qui n'ont pas démarré doivent restituer les terrains à l'Etat sous peine de poursuites judiciaires"… Depuis, nombre de lots de terrains bradés ou squattés par des indus occupants et même ceux affectés à des investisseurs défaillants ont été récupérés d'autorité par les pouvoirs publics. Dans la commune de Berrahal, l'Etat a récupéré pas mal de lots suite à l'opération musclée, menée manu militari par les autorités il y a quelques mois en procédant à la destruction de plus de 40 constructions illicites (des villas et des maisons individuelles) érigées sur des terrains attribués par décisions par un ex-maire esté en justice par la tutelle pour faux et usage de faux. Dans ce contexte, l'Agence foncière, placée devant le fait accompli durant les années d'anarchie, a énergiquement réagi en déclarant 9.176 surfaces de terrains occupées indûment non régularisables. Ainsi certaines entreprises privés. Dans la zone industrielle de Pont Bouchet, ayant acquis des terrains d'anciennes sociétés publiques liquidées dans le cadre de lancement de projets fictifs, les ayant revendus au prix fort à des particuliers sont, dit-on sur la liste de ceux qui doivent rendre des comptes à l'Etat.