La prochaine présidentielle une opportunité pour concrétiser davantage de réalisations    Ouargla : Décès de l'ancien journaliste Mohamed Boussiha    Présidentielle du 7 septembre : Louisa Hanoune candidate du PT    Algeria Venture: accord pour l'accompagnement du challenge "Startupper de l'année" de TotalEnergies Algérie    Para-athlétisme/Mondial (lancer du disque): Safia Djelal qualifiée aux JP de Paris-2024    TAC-2024 (7e étape): les Algériens comptent reconquérir le maillot jaune    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.386 martyrs    15 Palestiniens tombent en martyrs dans un bombardement de l'entité sioniste contre le camps de réfugiés de Jabalia    Le DGSN chez le chef du Département Anti-drogue de New York    Boughali propose la création d'une commission parlementaire consultative à l'ONU    Le régime macroniste déclenche sa riposte coloniale à l'israélienne en Kanaky-Nouvelle-Calédonie    Erdogan exhorte plus de pays à reconnaître l'Etat palestinien    Le Canada a refusé de rendre une ordonnance judiciaire visant à expulser un camp pro-palestinien    Elections électorales    JS Kabylie : Hakim Medane nouveau directeur général    L'Algérien Abid Charef désigné évaluateur des arbitres    Le Mondial féminin des clubs programmé début 2026    Sprint final pour l'accession à l'Ouest, lutte féroce pour le maintien à l'Est    Mise en garde contre la cybercriminalité    Visite d'inspection dans plusieurs sites forestiers    le rôle de la société civile dans la consolidation des valeurs de citoyenneté souligné    Saisie de 15.000 capsules de psychotropes et arrestation d'un suspect    L'opérationnalité de la restructuration du secteur public suppose de profondes réformes structurelles et l'émergence de managers dynamiques libérés des contraintes bureaucratiques    Le film «Dinar» remporte le Grand prix    Lancement des premières fouilles scientifiques    Six salons nationaux du livre au niveau des wilayas à partir de cette année    Le CSJ célèbre le 68e anniversaire de la journée de l'étudiant    Le parti de l'UFDS participera à la prochaine élection présidentielle    Journée de l'étudiant: le Mouvement El-Bina organise un rassemblement estudiantin    Energie: l'Algérie œuvre d'arrache-pied à renforcer le projet du gazoduc transsaharien    UA: adoption des propositions de l'Algérie pour renforcer l'intégration économique continentale    Feux de forêts: lancement d'une caravane de sensibilisation à Djamaâ El Djazaïr    Ligue 1 Mobilis: le MCA sacré pour la 8e fois, lutte acharnée pour le maintien    Zahana et Belmehdi s'enquièrent des préparatifs de l'Aéroport international d'Alger pour le Hadj et la saison estivale    La générale de la pièce de théâtre "Ed'Diplomassi zewed'ha" présentée à Alger    Accidents de la route: 13 morts et 409 blessés dans les zones urbaines en une semaine    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les syndicats vont décider aujourd'hui
Poursuite de la grève la semaine prochaine ?
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 11 - 2009

La première phase de la grève d'une semaine renouvelable dans le secteur de l'éducation, entamée dimanche passé, prend fin aujourd'hui. Reconductible ou non durant la semaine prochaine? Les six syndicats grévistes n'ont pas encore tranché sur la question.
La première phase de la grève d'une semaine renouvelable dans le secteur de l'éducation, entamée dimanche passé, prend fin aujourd'hui. Reconductible ou non durant la semaine prochaine? Les six syndicats grévistes n'ont pas encore tranché sur la question.
La conférence de presse a été animée hier conjointement par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Selon les intervenants, «le bilan de la première semaine de grève est unanimement jugé positif, avec environ 92% de suivi dans le secondaire et 70% pour le primaire et le moyen». Ils sont six syndicats à avoir mené cette première semaine de la grève, à savoir cinq syndicats membres de l'Intersyndical de la Fonction publique et de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Pour décider de la suite à donner à ce mouvement «les syndicats vont tenir, chacun, son conseil national pour discuter de l'éventualité de continuer la grève», a expliqué le porte-parole du CLA, Idir Achour lequel souligne « le recours à une nouvelle semaine de grève est un choix envisageable surtout que la tutelle n'a, jusqu'à l'heure, pas donné de réponse favorable à nos revendications». Pour M. Saadali, porte-parole du Snapest «la grève ne risque pas d'être cassée à cause des différentes méthodes de sanctions déjà connues. La grève n'est pas celle de la direction des syndicats mais celle des enseignants qui ont décidé d'aller vers la grève et de la maintenir avec force». Aussi pour le CLA «les retenues sur salaire et les licenciements, visent à créer de faux problèmes pour nous détourner de notre véritable combat». Selon le CLA les trois syndicats ayant eu des entrevues, sans suite, avec Benbouzid à la veille de cette grève, sont le Cnapest, le Snapest et l'Unpef. Les enseignants ne veulent pas faire marche arrière même si Benbouzid n'aurait pas la prérogative de répondre à leurs revendications, car, de l'avis du Satef «le partenaire des enseignants reste le ministère de l'Education. Ce qui se passe dans les rouages du pouvoir ne nous regarde pas».
Le CLA appelle au boycott des corrections
En guise de soutien aux enseignants contractuels, le CLA, par la voix de son porte-parole Idir Achour, a appelé hier l'ensemble des enseignants permanents issues des autres formations syndicales à boycotter la correction du concours de recrutement dans l'éducation, prévu pour les 13 et 14 décembre prochain. Cette action vise, d'après lui, à soutenir les revendications des enseignants contractuels, consistant notamment en leur «intégration effective». La situation des contractuels jugée «précaire», dure pour beaucoup d'entre eux depuis plusieurs années. Idir Achour précise que les 15.000 postes budgétaires prévues pour le secteur de l'éducation sont répartis entre les enseignants, les agents, les adjoints économiques et autres fonctionnaires de l'éducation. Aussi M. Boudiban porte-parole du Cnapest n'a pas manqué d'émettre le vœu de sa formation à ce que les contractuels aient la priorité lors des concours de recrutement, sans pour autant parler d'adhésion à la décision du CLA.
Les contractuels dénoncent
Dans un communiqué de presse rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels dénonce le fait que des policiers les aient empêchés de se rassembler devant le ministère de l'Education nationale et la Présidence de la République «Les forces de l'ordre ont fait se disperser la foule» peut-on lire dans le communiqué transmis à notre rédaction. Les contractuels qui étaient au nombre de 200 ont tenu à organiser cette journée de protestation pour «exiger» leur permanisation. Un combat qu'ils mènent depuis quelques années déjà . «L'ensemble des enseignants présents sur les lieux a été arrêté par la police, pour être ensuite relâché. Aussi pour les femmes, remises en liberté plus tôt, les policiers n'ont pas hésité à utiliser leurs matraques pour les rappeler à l'ordre», a affirmé Meriem Maarouf, présidente du bureau national dudit Conseil.
La conférence de presse a été animée hier conjointement par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Selon les intervenants, «le bilan de la première semaine de grève est unanimement jugé positif, avec environ 92% de suivi dans le secondaire et 70% pour le primaire et le moyen». Ils sont six syndicats à avoir mené cette première semaine de la grève, à savoir cinq syndicats membres de l'Intersyndical de la Fonction publique et de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Pour décider de la suite à donner à ce mouvement «les syndicats vont tenir, chacun, son conseil national pour discuter de l'éventualité de continuer la grève», a expliqué le porte-parole du CLA, Idir Achour lequel souligne « le recours à une nouvelle semaine de grève est un choix envisageable surtout que la tutelle n'a, jusqu'à l'heure, pas donné de réponse favorable à nos revendications». Pour M. Saadali, porte-parole du Snapest «la grève ne risque pas d'être cassée à cause des différentes méthodes de sanctions déjà connues. La grève n'est pas celle de la direction des syndicats mais celle des enseignants qui ont décidé d'aller vers la grève et de la maintenir avec force». Aussi pour le CLA «les retenues sur salaire et les licenciements, visent à créer de faux problèmes pour nous détourner de notre véritable combat». Selon le CLA les trois syndicats ayant eu des entrevues, sans suite, avec Benbouzid à la veille de cette grève, sont le Cnapest, le Snapest et l'Unpef. Les enseignants ne veulent pas faire marche arrière même si Benbouzid n'aurait pas la prérogative de répondre à leurs revendications, car, de l'avis du Satef «le partenaire des enseignants reste le ministère de l'Education. Ce qui se passe dans les rouages du pouvoir ne nous regarde pas».
Le CLA appelle au boycott des corrections
En guise de soutien aux enseignants contractuels, le CLA, par la voix de son porte-parole Idir Achour, a appelé hier l'ensemble des enseignants permanents issues des autres formations syndicales à boycotter la correction du concours de recrutement dans l'éducation, prévu pour les 13 et 14 décembre prochain. Cette action vise, d'après lui, à soutenir les revendications des enseignants contractuels, consistant notamment en leur «intégration effective». La situation des contractuels jugée «précaire», dure pour beaucoup d'entre eux depuis plusieurs années. Idir Achour précise que les 15.000 postes budgétaires prévues pour le secteur de l'éducation sont répartis entre les enseignants, les agents, les adjoints économiques et autres fonctionnaires de l'éducation. Aussi M. Boudiban porte-parole du Cnapest n'a pas manqué d'émettre le vœu de sa formation à ce que les contractuels aient la priorité lors des concours de recrutement, sans pour autant parler d'adhésion à la décision du CLA.
Les contractuels dénoncent
Dans un communiqué de presse rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels dénonce le fait que des policiers les aient empêchés de se rassembler devant le ministère de l'Education nationale et la Présidence de la République «Les forces de l'ordre ont fait se disperser la foule» peut-on lire dans le communiqué transmis à notre rédaction. Les contractuels qui étaient au nombre de 200 ont tenu à organiser cette journée de protestation pour «exiger» leur permanisation. Un combat qu'ils mènent depuis quelques années déjà . «L'ensemble des enseignants présents sur les lieux a été arrêté par la police, pour être ensuite relâché. Aussi pour les femmes, remises en liberté plus tôt, les policiers n'ont pas hésité à utiliser leurs matraques pour les rappeler à l'ordre», a affirmé Meriem Maarouf, présidente du bureau national dudit Conseil.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.