L'Entente de Sétif renoue avec la joie d'une coupes et la rue sétifienne avec, car dès le coup de sifflet final du match de la soirée de samedi dernier au stade de Radès de Tunis, des cortèges assourdissants prirent d'assaut la ville de Sétif pour revivre les joies des soirées hivernales des deux succès de coupes arabes acquises ces deux dernières années. L'Entente de Sétif renoue avec la joie d'une coupes et la rue sétifienne avec, car dès le coup de sifflet final du match de la soirée de samedi dernier au stade de Radès de Tunis, des cortèges assourdissants prirent d'assaut la ville de Sétif pour revivre les joies des soirées hivernales des deux succès de coupes arabes acquises ces deux dernières années. Il faut dire aussi que la défaite du 5 décembre en finale de coupe de la CAF concédée face au Stade Malien a estompé la fougue du champion sortant car elle a beaucoup influé sur le moral des joueurs, des dirigeants et surtout sur l'engouement des supporters qui finirent par boycotter le stade fétiche du 8-Mai 45. Mais au vu du match de samedi face à l'Espérance de Tunis, il s'avère que la touche du nouvel entraîneur Nouredine Zekri a beaucoup été dans le succès des Noir et Blanc. Car en fait, la tâche n'était guère aisée pour le nouveau champion d'Afrique du Nord qui a perdu dès la 55' de jeu son meneur de jeu Hadj Aïssa à la suite d'une simulation flagrante, sous les yeux de l'arbitre marocain Rouissi qui n'hésita pas à brandir le carton rouge. L'on craignait alors le pire pour l'équipe sétifienne dont l'handicap numérique plaidait directement en faveur de l'emprise tunisienne pour le restant du match. Dès l'entame du jeu, l'Espérance de Tunis, fidèle à son tempérament sur son fief, voulut acculer son vis-à-vis grâce au retour de son stratège Deradji, qui en duo avec son compère M'Sakni, distillait des attaques chaudes en direction de Bienvenu et Erramo. Le gardien de l'équipe nationale Chaouchi s'y opposa avec brio à la 3', la 9' puis la 14'. Mais du côté sétifien, l'entraîneur Zekri comptait beaucoup sur la bataille du milieu du terrain qui fit rage dans le périmètre stratégique. Lemouchia, Bouazza, Metref, Delhoum et Belkaïd veillaient à appliquer les consignes, ce qui permit justement au capitaine de l'équipe Hadj Aïssa d'entreprendre une combinaison avec son compère Hocine Metref et de se retrouver en position idéale pour adresser un tir qui trompa la vigilance du gardien Madiri à la 39' : c'est l'ouverture du score pour les Sétifiens. La réaction tunisienne ne se fit pas attendre à l'approche de la pause mais sans succès. Au retour des vestiaires, Zekri fit sortir le buteur Ziaya muselé par la garde centrale tunisienne en le remplaçant par Hemani et Delhoum, auteur d'un travail de fourmis, par Djediat. Du côté tunisien M'Sakni, Derradji, Enéramo et Bienvenu lâchés aux avant-postes tentaient de réduire la marque en s'imposant dans la surface sétifienne. Et il fallut attendre la 69' pour assister à l'égalisation des locaux grâce à un pénalty qui a traduit certes l'ascendant des Jaune et Or mais il s'agissait en fait d'une décision gracieuse offerte par le référée marocain au profit des Tunisiens lorsque Raho intervint dans les pieds de M'Sakni pour dégager la balle en corner. Le Nigérian Enéramo ne laissa aucune chance au gardien Chaouchi mais pour le restant du jeu. L'Entente rata le coup de grâce à la 57' lorsque Hadj Aïssa entreprit un slalom qui le plaça dans la surface tunisienne et à la 93' lorsque Laïfaoui ne put concrétiser un centre en cordeau de Raho devant la cage vide. Au terme du temps règlementaire, il fallut alors compter sur les tirs au but pour désigner le vainqueur de la coupe d'Afrique du Nord. Le défenseur Diss était le dernier joueur qui signa la victoire sétifienne, après une série qui ne désigna pas de vainqueur. La joie était indescriptible dans les gradins où quelque 5.000 supporters algériens occupaient un carré non moins important, mais parmi les invités de marque, c'est l'entraîneur national Rabah Saâdane, aux côtés du président de la FAF Raouraoua, qui était au comble du bonheur. Déclarations : Rabah Saâdane (Entr. national) Je pense que le succès est bien mérité pour l'Entente de Sétif qui s'est imposée sur le terrain malgré beaucoup de contraintes. C'est une victoire qui vient s'ajouter aux joies du football national, qui, j'espère, dureront plusieurs années. Pour ma présence à Tunis, je crois que c'est la Baraka qui a apporté un plus aux sétifiens en cette finale. Zekri (Entr.Entente de Sétif) C'est une heureuse victoire qui va permettre à l'équipe d'aborder sous de bons augures la suite du championnat national, et un titre aussi qui motivera grandement nos supporters. Je remercie les joueurs pour le respect des consignes, seulement il reste le problème de la concentration sur le terrain ce qui nous a coûté l'expulsion de Hadj Aïssa. Malgré la charge du calendrier, nous essayerons d'y remédier pour la suite de notre parcours, mais avant, nous devons d'abord digérer la victoire. Benzerti (Entr. Espérance de Tunis) Nous n'avons pas à rougir de notre défaite face à un adversaire que nous respectons beaucoup. Je m'attendais à un grand match ouvert de part et d'autre. Nous avions certes manqué de réussite, mais la victoire de l'Entente de Sétif n'est guère contestée. C'est la règle du sport il faut bien un vainqueur. Il faut dire aussi que la défaite du 5 décembre en finale de coupe de la CAF concédée face au Stade Malien a estompé la fougue du champion sortant car elle a beaucoup influé sur le moral des joueurs, des dirigeants et surtout sur l'engouement des supporters qui finirent par boycotter le stade fétiche du 8-Mai 45. Mais au vu du match de samedi face à l'Espérance de Tunis, il s'avère que la touche du nouvel entraîneur Nouredine Zekri a beaucoup été dans le succès des Noir et Blanc. Car en fait, la tâche n'était guère aisée pour le nouveau champion d'Afrique du Nord qui a perdu dès la 55' de jeu son meneur de jeu Hadj Aïssa à la suite d'une simulation flagrante, sous les yeux de l'arbitre marocain Rouissi qui n'hésita pas à brandir le carton rouge. L'on craignait alors le pire pour l'équipe sétifienne dont l'handicap numérique plaidait directement en faveur de l'emprise tunisienne pour le restant du match. Dès l'entame du jeu, l'Espérance de Tunis, fidèle à son tempérament sur son fief, voulut acculer son vis-à-vis grâce au retour de son stratège Deradji, qui en duo avec son compère M'Sakni, distillait des attaques chaudes en direction de Bienvenu et Erramo. Le gardien de l'équipe nationale Chaouchi s'y opposa avec brio à la 3', la 9' puis la 14'. Mais du côté sétifien, l'entraîneur Zekri comptait beaucoup sur la bataille du milieu du terrain qui fit rage dans le périmètre stratégique. Lemouchia, Bouazza, Metref, Delhoum et Belkaïd veillaient à appliquer les consignes, ce qui permit justement au capitaine de l'équipe Hadj Aïssa d'entreprendre une combinaison avec son compère Hocine Metref et de se retrouver en position idéale pour adresser un tir qui trompa la vigilance du gardien Madiri à la 39' : c'est l'ouverture du score pour les Sétifiens. La réaction tunisienne ne se fit pas attendre à l'approche de la pause mais sans succès. Au retour des vestiaires, Zekri fit sortir le buteur Ziaya muselé par la garde centrale tunisienne en le remplaçant par Hemani et Delhoum, auteur d'un travail de fourmis, par Djediat. Du côté tunisien M'Sakni, Derradji, Enéramo et Bienvenu lâchés aux avant-postes tentaient de réduire la marque en s'imposant dans la surface sétifienne. Et il fallut attendre la 69' pour assister à l'égalisation des locaux grâce à un pénalty qui a traduit certes l'ascendant des Jaune et Or mais il s'agissait en fait d'une décision gracieuse offerte par le référée marocain au profit des Tunisiens lorsque Raho intervint dans les pieds de M'Sakni pour dégager la balle en corner. Le Nigérian Enéramo ne laissa aucune chance au gardien Chaouchi mais pour le restant du jeu. L'Entente rata le coup de grâce à la 57' lorsque Hadj Aïssa entreprit un slalom qui le plaça dans la surface tunisienne et à la 93' lorsque Laïfaoui ne put concrétiser un centre en cordeau de Raho devant la cage vide. Au terme du temps règlementaire, il fallut alors compter sur les tirs au but pour désigner le vainqueur de la coupe d'Afrique du Nord. Le défenseur Diss était le dernier joueur qui signa la victoire sétifienne, après une série qui ne désigna pas de vainqueur. La joie était indescriptible dans les gradins où quelque 5.000 supporters algériens occupaient un carré non moins important, mais parmi les invités de marque, c'est l'entraîneur national Rabah Saâdane, aux côtés du président de la FAF Raouraoua, qui était au comble du bonheur. Déclarations : Rabah Saâdane (Entr. national) Je pense que le succès est bien mérité pour l'Entente de Sétif qui s'est imposée sur le terrain malgré beaucoup de contraintes. C'est une victoire qui vient s'ajouter aux joies du football national, qui, j'espère, dureront plusieurs années. Pour ma présence à Tunis, je crois que c'est la Baraka qui a apporté un plus aux sétifiens en cette finale. Zekri (Entr.Entente de Sétif) C'est une heureuse victoire qui va permettre à l'équipe d'aborder sous de bons augures la suite du championnat national, et un titre aussi qui motivera grandement nos supporters. Je remercie les joueurs pour le respect des consignes, seulement il reste le problème de la concentration sur le terrain ce qui nous a coûté l'expulsion de Hadj Aïssa. Malgré la charge du calendrier, nous essayerons d'y remédier pour la suite de notre parcours, mais avant, nous devons d'abord digérer la victoire. Benzerti (Entr. Espérance de Tunis) Nous n'avons pas à rougir de notre défaite face à un adversaire que nous respectons beaucoup. Je m'attendais à un grand match ouvert de part et d'autre. Nous avions certes manqué de réussite, mais la victoire de l'Entente de Sétif n'est guère contestée. C'est la règle du sport il faut bien un vainqueur.
