Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, a remporté un triomphe sur lequel personne n'ose émettre le moindre doute lors de l'élection présidentielle d'avril 2009. Ecrasante, la victoire de Bouteflika l'est tellement qu'elle a écrasé tout sur son passage, notamment les cinq autres candidats qui se sont présentés avec lui à la magistrature suprême du pays. Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, a remporté un triomphe sur lequel personne n'ose émettre le moindre doute lors de l'élection présidentielle d'avril 2009. Ecrasante, la victoire de Bouteflika l'est tellement qu'elle a écrasé tout sur son passage, notamment les cinq autres candidats qui se sont présentés avec lui à la magistrature suprême du pays. Par Sadek Belhocine Une victoire en forme de plébiscite qui permet au chef de l'Etat, un troisième mandat à la tête de la Maison-Algérie. A la tête du pays depuis dix ans, le président Bouteflika peut se targuer d'avoir redoré le blason de l'Algérie sur la scène internationale. Désormais la voix de l'Algérie est écoutée à l'étranger. On vient dans notre capitale pour y rencontrer le président, écouter ses avis et ses conseils sur des questions qui touchent le monde. La communauté internationale juge indispensable les appuis d'Alger sur des sujets d'ordre régionaux et internationaux. L'Algérie jouit d'une très grande crédibilité sur la scène mondiale, voire compte parmi les voix les plus écoutées. Bouteflika peut également se vanter d'avoir beaucoup réduit la violence islamiste. L'époque des attentats à Alger et dans les agglomérations du pays est presque un passé révolu, grâce à la politique de réconciliation nationale qu'il a initié. Nonobstant quelques irréductibles membres de l'internationale terroriste, il ne subsiste pour ainsi dire aucun coin du territoire national qui ne soit pas sécurisé. Les maquis se sont peu à peu vidés des éléments armés qui y faisaient régner la terreur, il n'y a pas si longtemps. Au pouvoir depuis dix ans, Abdelaziz Bouteflika, 72 ans, et retrouvant une seconde jeunesse incarne le changement dont rêve la majorité de ses concitoyens. En briguant un troisième mandat, le chef de l'Etat a justifié sa décision par sa volonté de poursuivre son programme de réconciliation nationale, entendu que sans la paix retrouvée, il ne saurait y avoir un développement économique et social durable. C'est d'ailleurs l'une des priorités inscrites dans son programme pour le quinquennat qui commence sous de bons auspices. Il a entrepris des travaux d'infrastructures indispensables et non négligeables pour la relance économique. autoroute Est-Ouest, barrages hydrauliques, infrastructures portuaires et aéroportuaires, chemin de fer, structures de santé, d'éducation nationale et enseignement supérieur et bien d'autres réalisations qu'il serait fastidieux d'énumérer toutes, sont venus apporter leurs pierres à l'édification du développement national. Le 1 million de logements, promis dans son programme électoral de 2004, a vu sa concrétisation. Il en est de même que pour le chômage dont le taux est descendu à moins de 12%, et il attendu qu'il atteingne très prochainement un résultat à un chiffre. Les promesses faites par le chef de l'Etat au cours de sa campagne électorale pour l'élection de 2009, se sont pour la plupart traduite sur le terrain. Relèvement du SNMG et de la bourse des étudiants, l'effacement de la dette des agriculteurs ont été les premiers signes de la consécration des engagements du président de la République. Le Président n'a pas ménagé ses efforts dans la recherche de tous les moyens adéquats permettant de promouvoir les conditions de vie des citoyens. Les projets intégrés dans le plan quinquennal 2010/2014 sont aussi ambitieux que ceux à l'actif des différents secteurs, dont l'emploi et l'habitat. Il est à rappeler que c'est un investissement de 150 milliards de dollars qui sera injecté dans le développement national pour mettre le cap sur l'émergence et concrétiser des ambitions légitimes de redevenir un modèle de développement sur l'échiquier continental. Il est incontestable que les engagements du chef de l'Etat seront honorés à l'horizon 2014 quand l'heure du bilan sonnera. Lancement à partir de janvier 2010 Un ambitieux programme de développement L'année 2009 s'achève, le dernier jour en sera aujourd'hui. Une autre débutera demain et le commun des mortels souhaite quelle soit meilleure que celle qui vient de boucler son cycle. C'est l'heure, en pareille occasion, de faire le bilan de l'année qui s'en va. Mieux, une année est une période restreinte dans la vie d'un pays, il n'est pas indiqué d'en faire, à tout le moins lorsque la nation a engagé des programmes quinquennaux de développement. L'année 2009 est donc l'année de l'achèvement du programme quinquennal de soutien à la croissance et des programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Des projets grandioses et structurants ont été réalisés et qui ont nécessité, pour leur accomplissement plus de 150 milliards de dollars. Autant dire que pour cette courte période, l'Algérie s'est transformée en un vaste chantier. Et cela va se poursuivre. En 2010, va démarrer un autre programme qui se poursuivra jusqu'à l'horizon 2014 avec à la clef un investissement de 150 milliards de dollars dans tous les domaines. A partir de 2010, donc, l'Algérie construira un autre million de logements, des centaines de kilomètres de routes et d'autoroutes, des centaines de kilomètres de voies ferrées, des barrages, des unités d'épuration des eaux usées et des centaines de lycées, CEM et des pôles universitaires. Il est donc clair que l'Algérie restera encore un immense chantier durant la période 2010/2014. On peut dire que l'année qui s'annonce verra le lancement de programmes de développements social et économique ambitieux. Et c'est une période charnière dans ce développement durable. C'est au cours de cette période qu'elle aura achevé son gigantesque programme de construction des infrastructures de base. Il est aisé de le constater, le programme 2010/2014 est porteur d'une espérance certaine. Il façonnera, d'une manière entière, le paysage de notre pays sur ses quatre points cardinaux, tout en renforçant et en consolidant les bases de son développement durable. L'autre grand volet du programme présidentiel 2010/2014 réside dans l'édification d'une économie productive hors hydrocarbures, diversifiée et densifiée. Le président de la République, lors de son discours d'investiture, a souligné et accentué sa vision sur l'urgence la nécessité de diversifier l'économie nationale pour rompre définitivement et par là même le cordon ombilical avec la dépendance à l'égard des hydrocarbures. Des mesures ont été prises et s'inscrivent dans cette nouvelle démarche. Il y a d'abord, la mise en place d'un fonds national d'investissement d'un montant de 150 milliards de dinars. Ce montant est destiné essentiellement au financement des activités relevant principalement du secteur de l'industrie. L'agriculture, autre secteur à développer en priorité pour assurer la sécurité alimentaire du pays, n'est pas en reste. Il est prévu de lui allouer une enveloppe de mille milliards de dinars pour la moderniser, la mettre à niveau et augmenter son efficacité. Sur le plan économique, plus que jamais, le patriotisme économique est préconisé en ces temps de crise. Et la LFC 2009 est venue corriger des lacunes dans ce domaine. Avec un taux de croissance prévu de 3,5 % pour l'année 2010, et il est prévu qu'il ira crescendo durant tout le prochain quinquennat, et des réserves de changes culminant à 173 milliards de dollars, on peut dire que l'Algérie aborde le quinquennat 2010/2014 avec sérénité. Sommet de Copenhague sur les changements climatiques L'Algérie a plaidé pour le continent Par Amar Aouimer Considéré comme l'un des évènements majeurs de l'année et même de la dernière décennie car la température de la planète a été, durant cette période, la plus élevée de l'histoire de l'humanité (au point où les glaciers commencent dangereusement à fondre d'où l'engloutissement de villages et la montée du niveau des océans), le Sommet de Copenhague sur les changements climatiques a tenu en haleine 192 dirigeants de la planète. Bien que les résultats de ce sommet aient été décevants et mitigés quant aux décisions d'ordre financier attendues vainement pour notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les pays africains, et surtout l'Algérie, ont revendiqué le strict respect des engagements pris lors du protocole de Kyoto. En effet, les négociateurs algériens ont insisté sur la nécessité de poursuivre les objectifs de Kyoto en dénonçant la volonté des principaux pays industrialisés d'étouffer les accords signés en 1997 sachant que les pays en voie de développement sont les premiers touchés par la catastrophe de la pollution. Cela dans la mesure où les PVD, notamment ceux de l'Afrique, ressentent douloureusement les effets du réchauffement climatique en souffrant dans la sécheresse et la dégradation de l'environnement et des terres agricoles contaminées par les gaz toxiques. Qualifiant cette rencontre d'importante et historique, le Président Bouteflika a précisé dans son discours que «l'homme perturbe le climat, il va devoir le maîtriser. Désormais le temps nous est compté, le compte à rebours a commencé pour une terre en sursis. Cette Conférence est historique à plus d'un titre. Après Rio en 1992 et Kyoto en 1997, Copenhague doit être une nouvelle étape pour répondre collectivement aux défis sans précédent posés à l'humanité par les changements climatiques». Ainsi, la sonnette d'alarme est tirée pour sauver la terre d'une sécheresse sans précédent et d'un risque de plus en plus grand d'être submergée par les océans. Il estime que «le phénomène des changements climatiques est d'origine humaine, ensuite qu'il a été provoqué par les émissions de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle et, enfin, que les pays en développement, qui ont le moins contribué aux changements climatiques, seront ceux qui en souffriront le plus». Le président de la République montre que les pays avancés pollueurs sont les principaux responsables de la dégradation de la planète et de l'écosystème en soulignant que «les pays industrialisés se doivent d'honorer les engagements auxquels ils ont souscrit au titre de la Convention et du Protocole en termes de transferts de technologie, de financements et de renforcement des capacités pour venir en aide aux pays les plus vulnérables—et tous les pays en développement le sont—et leur permettre de supporter le fardeau de l'adaptation aux changements climatiques». Aussi, il précise que les pays industrialisés ont une grande part de responsabilité dans la pollution de la planète en affirmant que «c'est une obligation légale, un devoir de solidarité et une exigence dictée par l'interdépendance, les changements climatiques ne connaissant pas de frontières». Cependant, il clarifie que «les pays en développement, à commencer par l'Afrique, doivent prendre leur part du fardeau de la lutte contre le réchauffement climatique en introduisant progressivement les énergies nouvelles et renouvelables dans leurs programmes de développement et en adoptant des mesures volontaires d'atténuation et d'adaptation, conditionnées par des transferts adéquats aux plans financier et technologique». Les menaces sont graduellement calamiteuses pour le continent africain qui ne peut pas faire face aux aléas du climat sans l'aide et l'assistance technique des puissances économiques. Par Sadek Belhocine Une victoire en forme de plébiscite qui permet au chef de l'Etat, un troisième mandat à la tête de la Maison-Algérie. A la tête du pays depuis dix ans, le président Bouteflika peut se targuer d'avoir redoré le blason de l'Algérie sur la scène internationale. Désormais la voix de l'Algérie est écoutée à l'étranger. On vient dans notre capitale pour y rencontrer le président, écouter ses avis et ses conseils sur des questions qui touchent le monde. La communauté internationale juge indispensable les appuis d'Alger sur des sujets d'ordre régionaux et internationaux. L'Algérie jouit d'une très grande crédibilité sur la scène mondiale, voire compte parmi les voix les plus écoutées. Bouteflika peut également se vanter d'avoir beaucoup réduit la violence islamiste. L'époque des attentats à Alger et dans les agglomérations du pays est presque un passé révolu, grâce à la politique de réconciliation nationale qu'il a initié. Nonobstant quelques irréductibles membres de l'internationale terroriste, il ne subsiste pour ainsi dire aucun coin du territoire national qui ne soit pas sécurisé. Les maquis se sont peu à peu vidés des éléments armés qui y faisaient régner la terreur, il n'y a pas si longtemps. Au pouvoir depuis dix ans, Abdelaziz Bouteflika, 72 ans, et retrouvant une seconde jeunesse incarne le changement dont rêve la majorité de ses concitoyens. En briguant un troisième mandat, le chef de l'Etat a justifié sa décision par sa volonté de poursuivre son programme de réconciliation nationale, entendu que sans la paix retrouvée, il ne saurait y avoir un développement économique et social durable. C'est d'ailleurs l'une des priorités inscrites dans son programme pour le quinquennat qui commence sous de bons auspices. Il a entrepris des travaux d'infrastructures indispensables et non négligeables pour la relance économique. autoroute Est-Ouest, barrages hydrauliques, infrastructures portuaires et aéroportuaires, chemin de fer, structures de santé, d'éducation nationale et enseignement supérieur et bien d'autres réalisations qu'il serait fastidieux d'énumérer toutes, sont venus apporter leurs pierres à l'édification du développement national. Le 1 million de logements, promis dans son programme électoral de 2004, a vu sa concrétisation. Il en est de même que pour le chômage dont le taux est descendu à moins de 12%, et il attendu qu'il atteingne très prochainement un résultat à un chiffre. Les promesses faites par le chef de l'Etat au cours de sa campagne électorale pour l'élection de 2009, se sont pour la plupart traduite sur le terrain. Relèvement du SNMG et de la bourse des étudiants, l'effacement de la dette des agriculteurs ont été les premiers signes de la consécration des engagements du président de la République. Le Président n'a pas ménagé ses efforts dans la recherche de tous les moyens adéquats permettant de promouvoir les conditions de vie des citoyens. Les projets intégrés dans le plan quinquennal 2010/2014 sont aussi ambitieux que ceux à l'actif des différents secteurs, dont l'emploi et l'habitat. Il est à rappeler que c'est un investissement de 150 milliards de dollars qui sera injecté dans le développement national pour mettre le cap sur l'émergence et concrétiser des ambitions légitimes de redevenir un modèle de développement sur l'échiquier continental. Il est incontestable que les engagements du chef de l'Etat seront honorés à l'horizon 2014 quand l'heure du bilan sonnera. Lancement à partir de janvier 2010 Un ambitieux programme de développement L'année 2009 s'achève, le dernier jour en sera aujourd'hui. Une autre débutera demain et le commun des mortels souhaite quelle soit meilleure que celle qui vient de boucler son cycle. C'est l'heure, en pareille occasion, de faire le bilan de l'année qui s'en va. Mieux, une année est une période restreinte dans la vie d'un pays, il n'est pas indiqué d'en faire, à tout le moins lorsque la nation a engagé des programmes quinquennaux de développement. L'année 2009 est donc l'année de l'achèvement du programme quinquennal de soutien à la croissance et des programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux. Des projets grandioses et structurants ont été réalisés et qui ont nécessité, pour leur accomplissement plus de 150 milliards de dollars. Autant dire que pour cette courte période, l'Algérie s'est transformée en un vaste chantier. Et cela va se poursuivre. En 2010, va démarrer un autre programme qui se poursuivra jusqu'à l'horizon 2014 avec à la clef un investissement de 150 milliards de dollars dans tous les domaines. A partir de 2010, donc, l'Algérie construira un autre million de logements, des centaines de kilomètres de routes et d'autoroutes, des centaines de kilomètres de voies ferrées, des barrages, des unités d'épuration des eaux usées et des centaines de lycées, CEM et des pôles universitaires. Il est donc clair que l'Algérie restera encore un immense chantier durant la période 2010/2014. On peut dire que l'année qui s'annonce verra le lancement de programmes de développements social et économique ambitieux. Et c'est une période charnière dans ce développement durable. C'est au cours de cette période qu'elle aura achevé son gigantesque programme de construction des infrastructures de base. Il est aisé de le constater, le programme 2010/2014 est porteur d'une espérance certaine. Il façonnera, d'une manière entière, le paysage de notre pays sur ses quatre points cardinaux, tout en renforçant et en consolidant les bases de son développement durable. L'autre grand volet du programme présidentiel 2010/2014 réside dans l'édification d'une économie productive hors hydrocarbures, diversifiée et densifiée. Le président de la République, lors de son discours d'investiture, a souligné et accentué sa vision sur l'urgence la nécessité de diversifier l'économie nationale pour rompre définitivement et par là même le cordon ombilical avec la dépendance à l'égard des hydrocarbures. Des mesures ont été prises et s'inscrivent dans cette nouvelle démarche. Il y a d'abord, la mise en place d'un fonds national d'investissement d'un montant de 150 milliards de dinars. Ce montant est destiné essentiellement au financement des activités relevant principalement du secteur de l'industrie. L'agriculture, autre secteur à développer en priorité pour assurer la sécurité alimentaire du pays, n'est pas en reste. Il est prévu de lui allouer une enveloppe de mille milliards de dinars pour la moderniser, la mettre à niveau et augmenter son efficacité. Sur le plan économique, plus que jamais, le patriotisme économique est préconisé en ces temps de crise. Et la LFC 2009 est venue corriger des lacunes dans ce domaine. Avec un taux de croissance prévu de 3,5 % pour l'année 2010, et il est prévu qu'il ira crescendo durant tout le prochain quinquennat, et des réserves de changes culminant à 173 milliards de dollars, on peut dire que l'Algérie aborde le quinquennat 2010/2014 avec sérénité. Sommet de Copenhague sur les changements climatiques L'Algérie a plaidé pour le continent Par Amar Aouimer Considéré comme l'un des évènements majeurs de l'année et même de la dernière décennie car la température de la planète a été, durant cette période, la plus élevée de l'histoire de l'humanité (au point où les glaciers commencent dangereusement à fondre d'où l'engloutissement de villages et la montée du niveau des océans), le Sommet de Copenhague sur les changements climatiques a tenu en haleine 192 dirigeants de la planète. Bien que les résultats de ce sommet aient été décevants et mitigés quant aux décisions d'ordre financier attendues vainement pour notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les pays africains, et surtout l'Algérie, ont revendiqué le strict respect des engagements pris lors du protocole de Kyoto. En effet, les négociateurs algériens ont insisté sur la nécessité de poursuivre les objectifs de Kyoto en dénonçant la volonté des principaux pays industrialisés d'étouffer les accords signés en 1997 sachant que les pays en voie de développement sont les premiers touchés par la catastrophe de la pollution. Cela dans la mesure où les PVD, notamment ceux de l'Afrique, ressentent douloureusement les effets du réchauffement climatique en souffrant dans la sécheresse et la dégradation de l'environnement et des terres agricoles contaminées par les gaz toxiques. Qualifiant cette rencontre d'importante et historique, le Président Bouteflika a précisé dans son discours que «l'homme perturbe le climat, il va devoir le maîtriser. Désormais le temps nous est compté, le compte à rebours a commencé pour une terre en sursis. Cette Conférence est historique à plus d'un titre. Après Rio en 1992 et Kyoto en 1997, Copenhague doit être une nouvelle étape pour répondre collectivement aux défis sans précédent posés à l'humanité par les changements climatiques». Ainsi, la sonnette d'alarme est tirée pour sauver la terre d'une sécheresse sans précédent et d'un risque de plus en plus grand d'être submergée par les océans. Il estime que «le phénomène des changements climatiques est d'origine humaine, ensuite qu'il a été provoqué par les émissions de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle et, enfin, que les pays en développement, qui ont le moins contribué aux changements climatiques, seront ceux qui en souffriront le plus». Le président de la République montre que les pays avancés pollueurs sont les principaux responsables de la dégradation de la planète et de l'écosystème en soulignant que «les pays industrialisés se doivent d'honorer les engagements auxquels ils ont souscrit au titre de la Convention et du Protocole en termes de transferts de technologie, de financements et de renforcement des capacités pour venir en aide aux pays les plus vulnérables—et tous les pays en développement le sont—et leur permettre de supporter le fardeau de l'adaptation aux changements climatiques». Aussi, il précise que les pays industrialisés ont une grande part de responsabilité dans la pollution de la planète en affirmant que «c'est une obligation légale, un devoir de solidarité et une exigence dictée par l'interdépendance, les changements climatiques ne connaissant pas de frontières». Cependant, il clarifie que «les pays en développement, à commencer par l'Afrique, doivent prendre leur part du fardeau de la lutte contre le réchauffement climatique en introduisant progressivement les énergies nouvelles et renouvelables dans leurs programmes de développement et en adoptant des mesures volontaires d'atténuation et d'adaptation, conditionnées par des transferts adéquats aux plans financier et technologique». Les menaces sont graduellement calamiteuses pour le continent africain qui ne peut pas faire face aux aléas du climat sans l'aide et l'assistance technique des puissances économiques.