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Festi-­val APRES CARNAGE
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 17 - 06 - 2011

Il est vrai que Athmane Ariouat aurait à travers le film « Carnaval fi Dechra » réussi à caricaturer, pour nous faire rire à la place de pleurer, ceci bien avant que certains tribunaux et leurs juges cagoulés ne ressemblent à l'odieux Ku Klux klan de triste mémoire, ou que les commandos de la mort, rappelant sinistrement l'ignominieuse O.A.S, ne sèment terreurs et désolations planifiées. Son film nous a offert à travers une fresque cinématographique très riche en couleurs sinistres une –im- parfaite image « humoristique » de l'Algérie, de son modèle de gouvernance imposé ; un mode –s'il n'est pas indécent de le désigner ainsi- n'ayant pas changé d'un iota, non que dis-je ? Si, puisque plus ca change, plus c'est étrangement pire si ce n'est tout simplement pas à différents égards, les mêmes choses qui s'aggravent chaque jour un peu plus. Aujourd'hui quand ca « change » ca dérange, ca démange, ca produit la contestation, des manifestations, des grèves, des pneus qui brulent chaque jour, et partout le même slogan « Chaab yourid tagheir enidham». La situation sociale comme la grogne ne font que grossirent : crise de logements, corruption, hogra, drogue, suicide, immoralité, familles dans les rues, une jeunesse exaspérée par des promesses non tenues, des mal-élus arrogants, une justice si peu équitable et si mal tranchée sous le signe trompeur de la Balance et du Glaive.
Une justice, non je préfère l'appelait par son vrai nom, une injuste justice qui n'a pas cessé d'être clémente vis-à-vis des puissants d'ici bas et impitoyable vis-à-vis des faibles, indulgente pour les malhonnêtes nouveaux riches, terribles pour les misérables. Poser seulement ces questions me fait frémir et me confirme que la réponse n'a pas du tout changé.
- Que la victime reste très souvent mal comprise, dans un conflit ou son adversaire l'injustice et l'appareil judiciaire, ajoutent tout leur poids au plateau le plus lourd, est la preuve que nous vivons (vivotant) dans une société foncièrement inique « encerclée » d'institutions, des « trucs » visant à perpétuer l'iniquité.
- Que la justice rendue au nom du peuple s'exerce le plus souvent contre lui !
- Que le respect de la Loi et des Tribunaux n'est qu'une forme particulièrement avancée d'imposture !
- La Justice, est elle l'injustice de tous les jours ?
Ayons le courage de reconnaître et d'avouer que la Balance est faussée par des aventuriers du Droit à la solde des tenants de la politique du tout sécuritaire, au Nom d'une démocratie qui n'est qu'une ruse de trop mijotée par des janvieristes, déserteurs de l'armée française en mission de sape, dont l'ivresse du sang reste étrangère à nos coutumes et restera le sommet de la perversité.
En nous repérant dans le noir de cette politique hasardeuse, on finit par se rendre compte que ce seuil est à plus d'un titre effrayant, jamais égalé. C'est dans le flou de ce marécage que se « marine » une population ignorée par la classe politique et par une élite dite intellectuelle, au point ou l'on soit poussé à se demander si nos intellectuels sont conscients qu'ils le sont devenus –ues- grâce aux contribuables que nous sommes, des citoyens ayant pourvus à leurs formations universitaires avec les impôts prélevaient de nos maigres salaires durant toute une vie de labeur. Ce qu'ils semblent - à quelques rares exceptions-, regrettablement hélas avoir aujourd'hui sciemment ignoré, en restant à l'écart préférant regarder ce qui se passe chez les voisins tunisiens, égyptiens, syriens, libyens et marocains, fermant les yeux devant une situation sociale explosive, comme s'ils n'étaient pas algériens, alors que le plus optimiste des constats, fait ressentir un froid dans le dos.
Alors honnêtement, l'idéal, ne serait-il pas que la justice cesse de juger selon la formule consacrée « Au nom du peuple », mais en celui de la loi, pour que cessent la violation systématique de tous les instruments du Droit international après leur ratification en notre nom
Quant à la liberté de la presse et d'expression, je préfère rendre la feuille blanche, du moment qu'elles-furent ignorées par la presse elle même le 31 Mai dernier, lors du procès en Cour d'Assises à Ghardaïa de mon concitoyen et ami, le respectable Dr Kameleddine FEKHAR, ou elle a brillée par son absence, se montrant beaucoup plus occupée par la pré-natalité de Mme Sarkozette. Allah Akbar
Voila dans l'ensemble ce qui fait mal, qui trouble l'esprit, et violente la consciente du Défenseur des droits de l'homme qui refuse de cautionner la gabegie d'où qu'elle vient, qui s'interdit de céder au silence par peur. Et qui crie haut et fort, très fort : Renégats, nous ne voulons pas de votre festi- val après carnage, repentissiez vous, rendez-nous notre chère Algérie, et retournez chez votre mère la France, si elle veut encore de vous.
* Défenseur libre des Droits de l'homme
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