19 juillet 2012 EGYPTE : Omar Souleiman, l'ancien vice-président d'Hosni Moubarak, est décédé (MENA) Omar Souleiman, ancien vice-président d'Hosni Moubarak et ex-chef des services de renseignement égyptiens, est décédé aux Etats-Unis, selon l'agence officielle égyptienne MENA. Il avait souhaité se présenter à l'élection présidentielle en juin, mais sa candidature n'avait pas été validée. ========================================================================================================================================= Egypte: Décès d'Omar Souleimane, l'ancien «maître-espion» de Moubarak In 20minutes.fr Mis à jour le 19.07.12 à 11h28 Omar Souleimane, chef des renseignements égyptiens sous le régime d'Hosni Moubarak, est mort aux Etats-Unis lors d'examens médicaux, a-t-on appris jeudi auprès d'un de ses proches. Celui qui fut aussi un éphémère vice-président de Moubarak dans les jours précédant la chute du régime, en février 2011, était âgé de 76 ans. « Il était en bonne santé. Son décès est survenu brutalement alors qu'il passait des examens médicaux à Cleveland », a précisé un de ses assistants, Hussein Kamal, sans fournir les causes du décès. L'espion-diplomate s'était porté candidat cette année à la première élection présidentielle de l'après-Moubarak, mais en avait été écarté, la commission électorale expliquant qu'il n'avait pas réuni suffisamment de signatures de parrainage. Confident loyal de Moubarak, Souleimane avait pris la tête des Services du renseignement général (EGIS) en 1993 et joué un rôle diplomatique de premier plan dans les relations de l'Egypte avec Israël, l'Autorité palestinienne et le Hamas, et les Etats-Unis, puissant allié et bailleur de fonds. Il avait aussi été en première ligne dans la lutte menée dans les années 1990 contre les groupes armés islamistes. Selon l'essayiste Jane Mayer, auteur de « The Dark Side », un livre sur la « guerre contre le terrorisme » menée après les attentats du 11-Septembre 2001 par les Etats-Unis, Omar Souleimane avait également servi de « contact » à la CIA pour les « transfèrements secrets » de suspects alors pratiqués par les services secrets américains. Nombre de lectures: 137