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Quand des acteurs de la « sale guerre » s'accusent mutuellement.
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 05 - 10 - 2015


TSA lundi 5 octobre 2015 | Par Yacine Babouche
Le général à la retraite, Khaled Nezzar, sort de son silence dans une lettre ouverte publiée ce lundi 5 septembre par le site Algérie Patriotique (propriété de son fils). L'ancien ministre de la Défense nationale répond à une « attaque » dont il a fait l'objet de la part de Khaled Ziari. Ce dernier, un ancien policier selon Nezzar, a écrit sur sa page Facebook : « Pour les tueries d'octobre 88 s'il y a bien quelqu'un qui devrait être jugé par un tribunal populaire, c'est bel et bien l'ex soldat de l'armée française le sinistre général Nezzar ».
Traitant Ziari de « pleutre », de « poule mouillée » et de « Lâche avec un grand L », le général Khaled Nezzar défend son propre parcours durant la guerre d'Indépendance d'Algérie, notamment les « connaissances » qu'il affirme avoir acquises avant de déserter l'armée française. Elles ont permis, selon lui, d'éviter de « pleurer des milliers de morts causés par la bêtise et l'ignorance de ces « coureurs de steppe » dont parlait le colonel Lotfi à Abane Ramdane, et qui ont pullulé en Algérie pendant fort longtemps », écrit Nezzar.
L'ex-ministre de la Défense de 1990 à 1993 poursuit en faisant une révélation sur les événements d'octobre
1988 : « Sachez qu'un grand nom que vous chérissez et que chérissent beaucoup de vos pairs – c'était mon responsable direct – s'est fait éjecter manu militari par moi-même parce qu'il voulait faire tirer les hélicoptères sur les manifestants », écrit Khaled Nezzar dans sa lettre, évoquant certainement le général Abdallah Belhouchet, chef d'état-major de l'ANP destitué à la même période. « Cet incident s'est déroulé dans la salle des opérations en présence de l'ensemble des officiers et des personnels qui en étaient témoins », précise-t-il.
« M'accuser d'avoir ‘'massacré les manifestants'' en octobre 1988, c'est insulter ces jeunes conscrits que vous prenez, sans le dire, pour des machines à tuer pour peu qu'ils en eussent reçu l'ordre », poursuit Nezzar dans sa lettre. « Et alors même que je multipliais les consignes verbales et écrites pour éviter tout débordement, il s'en trouva qui, habitués à la manigance et la conspiration au sein de la hiérarchie militaire, allèrent jusqu'à fantasmer sur une présumée tentative de putsch, bien que l'action fût clairement ordonnée par le Président lui-même », ajoute le général Nezzar, qui fut par la suite le principal artisan du coup d'Etat de janvier 1992 interrompant le processus électoral.
Par ailleurs dans sa lettre, le général Nezzar prend la défense de l'ex-patron du DRS, le général Toufik, lui aussi cible d'une attaque de la part de Ziari. « Le général Toufik n'est pas une ‘'ambulance'', il est d'une autre trempe ; celle que vous ne pouvez jamais espérer atteindre quoi que vous en pensiez ou écriviez », affirme Nezzar.
Khaled Nezzar conclut en rappelant qu'il a « affronté les magistrats de Paris et de Genève sur, justement, les événements de 1988 et 1992, et ils n'ont rien pu faire à ce jour ». Avant d'aviser Khaled Ziari qu'il « n'y a pas pire bassesse que de se cacher derrière Internet, ce lieu de rencontre des hyènes et des vautours », et de préciser qu'il ne lui répond « pas parce que j'aurais prêté quelque attention à vos récriminations, mais pour en finir une fois pour toutes avec ces forfanteries hypocrites qui altèrent la vérité et faussent le jugement ».
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TSA lundi 5 octobre 2015 | Par Hadjer Guenanfa
Le torchon brûle entre Khaled Nezzar et Khaled Ziari, un ex-haut cadre de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ce lundi le général à la retraite a gravement mis en cause l'ancien responsable de la lutte antiterroriste pour la région centre-est. Khaled Ziari réagit.
« D'abord je n'ai pas été révoqué comme le prétend le sinistre Khaled Nezzar », affirme-t-il dans une déclaration à TSA. « Je n'ai pas accepté la vision criminelle de Ali Tounsi (ancien DGSN) quant à la lutte antiterroriste. Ali Tounsi m'avait alors mis à la retraite anticipée malgré mon refus. Ali Benflis qui était chef du gouvernement était au courant mon refus », souligne-t-il. « (Ali Tounsi) m'avait chargé de certaines affaires (dans le cadre de la lutte antiterroriste) que je ne pouvais pas exécuter car elles avaient un caractère criminel.», assure l'ancien cadre de la DGSN.
Pour lui, Khaled Nezzar et Ali Tounsi avaient beaucoup de points en commun. Lesquels ? « Des points que je préfère taire par rapport à nos martyrs, à notre institution militaire et à la morale publique », dit-il.
L'ancien cadre de la DGSN estime qu'il n'a pas à justifier « quoi que ce soit ». « Je confirme ce que j'ai dit sur ma page Facebook. C'est l'armée qui a tiré sur la foule. Je n'ai pas dit quelque chose qui n'existe pas », lâche-t-il. « Certes, la faute incombe au président de la République de l'époque, Chadli Bendjdid, qui avait confié la responsabilité de la sécurité de la capitale à un ancien soldat de l'armée française », poursuit notre interlocuteur. Mais la responsabilité du général à la retraite reste « totalement engagée même s'il n'avait fait qu'exécuter », selon lui.
Sur l'ex-patron du DRS et le fait que Khaled Nezzar prenne sa défense, M. Ziari affirme : « ça ne le regarde pas ! Il (le général Toufik, NDLR) est majeur et vacciné ! S'il était en activité et que j'avais dit ça (dans mes messages sur Facebook) il m'aurait liquidé moi et ma famille sans état d'âme. Je les connais ces gens. J'ai travaillé avec eux ! ».
Sur le passage de Khaled Nezzar dans l'armée française, l'ancien officier de la police persiste : « Nezzar a intégré l'armée française après le déclenchement de la Révolution ! ».


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