"Ce qui soulève l'indignation face à la souffrance, ce n'est pas la souffrance en elle-même, mais son absurdité." Friedrich Nietzsche (Philosophe Allemand 1844 – 1900) Etrange monde que le nôtre où la conscience humaine est prône à réagir au meurtre d'un seul homme, alors que peuple yéménite se meurt sous le joug du même commanditaire. Depuis trois ans, la coalition menée par les élites des ténèbres, violent en toute impunité le droit des populations civiles à être protégées de la guerre sans jamais en être inquiétés. Même la Providence ne peut pas traverser le blocus total imposé par les élites des ténèbres au Yémen pour sauver ses enfants. Depuis 2015, l'épidémie de choléra est la conséquence de la guerre contre le Yémen. Les bombes larguées ont détruit les systèmes d'eau et d'égouts du Yémen. Une épidémie de choléra n'est pas une catastrophe naturelle, c'est une œuvre humaine. Les pièces détachées, les produits chimiques et le carburant nécessaires au fonctionnement des stations d'épuration des eaux usées du Yémen sont interdits d'entrée. L'eau potable, le vaccin contre le choléra et même les comprimés individuels de purification de l'eau ne peuvent pas non plus entrer. L'épidémie de choléra qui en a résulté était prévisible. Les eaux usées des usines de traitement hors d'usage débordent dans les cours d'eau qui irriguent les terres agricoles, contaminant ainsi les légumes avant leur mise sur le marché. Les eaux usées se déversent dans les villes, les zones résidentielles et les camps de réfugiés. Les mouches pullulent au-dessus des eaux usées et répandent le choléra partout. Le Comité international de la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et Médecins sans frontières, les hôpitaux, les cliniques, les organisations de secours et les défenseurs des droits humains ont été ciblés par des bombardements. Les Nations-Unies, contrôlées par les élites des ténèbres, donnent un semblant de légalité au blocus et à l'embargo sur les armes qui cible unilatéralement le Yémen. Cela ne sert à rien de se demander pourquoi l'ONU n'a pas aussi interdit la livraison d'armes à tous les belligérants. On connait la réponse. L'ONU se désole de la crise humanitaire et de la pire épidémie de choléra de l'histoire de l'humanité. Mais l'ONU ne fait rien pour arrêter ce génocide conduit par les élites des ténèbres ni la destruction du Yémen. Causer délibérément une épidémie de choléra, revient à mener un conflit total. Le Yémen n'est pas le premier pays contre lequel les élites des ténèbres ont mené des guerres totales. Pendant la guerre du Vietnam, les élites des ténèbres ont pulvérisé des millions de gallons d'agent Orange, qui ont empoisonné le sol, les rivières et les gens. L'agent Orange, cinquante ans plus tard, provoque encore des fausses couches, des maladies de peau, des cancers et des malformations congénitales. Les élites des ténèbres ont contaminé la Bosnie, l'Afghanistan et le Moyen-Orient avec de l'uranium dit appauvri. L'uranium appauvri engendre le cancer, des malformations congénitales et probablement beaucoup d'autres problèmes de santé. Ces élites des ténèbres ne sont qu'une autre classe tyrannique dont l'humanité a tant souffert durant son histoire. Sa perfidie et invisibilité transcendent les frontières, et imposent unilatéralement, et sans recours possible, ses lois et ses règles tant que sa volonté de pouvoir et de possession sont devenues sans limite. Telle est le destin de l'humanité dont elle ne peut y échapper, sans parvenir à mettre suffisamment en lumière l'aspect lamentable, flou et fugitif, l'aspect vain et arbitraire que ces élites des ténèbres constituent au sein de la tragédie humaine. Des éternités ont passé d'où elles étaient absentes ; et si elles disparaissaient à nouveau, il ne se sera rien passé. Car il n'y a pas pour ces élites des ténèbres de mission qui dépasserait le cadre de cette vie éphémère. Khaled Boulaziz