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La multiplication des conflits a aggravé l'insécurité mondiale en 2017
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 02 - 2018

Les menaces mondiales et la multiplication des conflits aux conséquences humanitaires dévastatrices ont été les deux changements qualitatifs de l'année dernière qui ont aggravé la situation sécuritaire mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Antonio Guterres, lors de la conférence annuelle sur la politique de sécurité internationale, à Munich en Allemagne.
«Les conflits deviennent de plus en plus interdépendants et de plus en plus liés à une nouvelle menace terroriste mondiale pour nous tous», a indiqué M. Guterres lors de la cérémonie d'ouverture de cette conférence. Pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide, le monde est confronté à la menace des armes nucléaires et des missiles à longue portée posée par la Corée du Nord, qu'il appelle «un développement fait en totale contradiction avec la volonté de la communauté internationale et en violation flagrante de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité», selon un communiqué publié vendredi par l'ONU sur son site.
Antonio Guterres a déclaré qu'il était essentiel de maintenir des «pressions significatives» sur la Corée du Nord pour créer une opportunité d'engagement diplomatique sur la dénucléarisation pacifique de la péninsule coréenne dans un cadre régional. Les deux parties prenantes clés liées à cette crise, les Etats-Unis et la Corée du Nord, a-t-il soutenu, doivent être capables de «se réunir et d'avoir une discussion sérieuse sur ces questions». Le deuxième changement concerne le Moyen-Orient au sens large, qui, selon lui, s'est transformé en un «noeud gordien», avec différentes lignes de fracture interconnectées qui ont créé un véritable bourbier. Mettant en exergue le conflit israélo-palestinien et les guerres en Syrie, au Yémen et en Libye, entre autres, M. Guterres a déclaré: «Aujourd'hui, tout le Moyen-Orient est devenu un véritable gâchis». En ce qui concerne la cybersécurité, le secrétaire général a appelé de ses voeux une discussion sérieuse sur le cadre juridique international dans lequel se déroulent les cyberattaques.
Les zones de conflits, des «laboratoires» pour les armes de l'Occident
L'Occident utilise les zones de conflits dans le monde comme des «laboratoires» pour tester ses armes, a écrit le quotidien britannique, The Guardian, samedi, au lendemain de l'utilisation de la plus puissante bombe non-nucléaire par les Etats-Unis, en Afghanistan. «Par le passé, les colonies au nord de l'Afrique, au Moyen- Orient et au Sud-Est de l'Asie, ont servi de laboratoire pour l'occident afin de tester l'impact et l'efficacité de ses nouveaux jouets mortels, et ce n'est pas différent aujourd'hui», a souligné le journal dans un article opinion. L'auteur du texte note que même si «personne n'a de la sympathie» pour le groupe terroriste autoproclamé Etat Islamique (EI/Daech), tout le monde "trouve étrange que les Etats-Unis larguent leur plus gigantesque bombe non-nucléaire, la cible étant de détruire des tunnels souterrains.
L'explication, le journaliste, écrivain et professeur, Mustafa Bayoumi, la trouve dans l'histoire qui «renseigne que l'Occident s'est toujours servi de ses colonies comme laboratoire pour ses plus récentes et les pires de ses armes de guerre». Il est rappelé qu'en novembre 1911, la Libye, convoitée par l'Italie, était le premier pays à subir un bombardement aérien. En 1920, la Grande-Bretagne a occupé l'Irak, et pour faire face à la révolte populaire, sa Royal Air Force a usé d'une nouvelle stratégie de bombardements aériens. L'article rappelle que l'ancien premier ministre britannique, Winston Churchull, avait écrit en 1919 une note de service indiquant qu'il était «fortement en faveur de l'utilisation des armes chimiques contre les tribus non civilisées».
E, 1920, le maréchal de la «Royal Air Force», Hugh Trenchard, reconnu aujourd'hui comme l'un des premiers défenseurs des bombardements stratégiques, avait expérimenté les bombes à gaz sur «les indigènes» . Les Etats-Unis ont utilisé leurs premières munitions à l'uranium appauvri pendant la guerre du Golfe de 1991. Un total de 320 tonnes ont atterri en Irak dans cette guerre, souligne le texte, qui précise que l'uranium appauvri a une durée de vie de 4,5 milliards d' années. Les résultats ont été «spectaculairement terrible à travers l'Irak, avec des malformations congénitales et les taux de cancer très élevés dans tout le pays».
Aujourd'hui encore, la guerre aérienne, a été «innovée», avec le prétexte de lutter contre les peuples «non civilisés», est-il relevé. L'exemple de la Syrie est cité, où les forces militaires étrangères «testent de nouveaux missiles de croisière et des bombardiers à longue portée».Outre la Syrie, la Libye, l'Irak et l'Afghanistan, «souffrent terriblement du laboratoire de la mort et la destruction de l'Occident» qui ont des conséquences ravageuses sur l'humanité et sur l'environnement. Les bombes de cette ampleur (mère de toutes les bombes) constituent une attaque, pas seulement contre l'humanité, mais aussi «contre toutes les formes de vie», conclut l'article. Le même quotidien a publié un autre article dans lequel, les bombardements en Syrie, en Afghanistan ont été qualifiés d'«obsènes et inutiles».


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