Les services de la prévention, relevant de la Direction de la santé (DSP) de la wilaya de Naâma, ont indiqué que 65 victimes de piqûres scorpioniques sont enregistrées depuis l'entrée séquentielle des périodes des chaleurs, à raison de 2 à 4 piqués par jour. A chaque arrivée des grandes périodes caniculaires (généralement juin, juillet et août), l'inquiétude s'installe dans cette contrée du sud-ouest algérien, d'où le caractère spécifique de la région et le climat chaud et sec favorisant la prolifération du scorpion dénommé le scorpion androctonus australis hector dont son poids n'excède pas les 22 grammes, animal articulé de la famille des arachnides, de quelques centimètres de long, portant une paire de pinces à l'avant, et un aiguillon venimeux derrière son abdomen. Quoique des campagnes de traitement par «insecticide» se font çà et là, le problème demeure sur l'efficacité du produit qui ne fait aucun effet sur la dangerosité de l'animal. Le scorpion fait son gîte dans les amas de pierres, les déchets, les détritus abandonnés, etc. Le manque d'éclairage dans certains endroits favorise aussi la mobilité du scorpion qui s'infiltre et trouve refuge dans les maisons vétustes et démunies de crépissage. Reste que la prévention, elle, demeure toujours l'aspect primordial pour épargner des vies humaines. Mais le mystère sur ces piqûres qui, chaque année, coûtent la vie à de nombreux citoyens demeure toujours posé. B. Henine