Le monde artistique célèbre le 50e anniversaire de la sortie, en novembre 1968, du double album blanc des Beatles. Sorti deux années avant la séparation du groupe, cet album annonçait déjà les futurs chemins solitaires des Fab Fours. Pour la première fois, par exemple, il y a Don't pass me by, une chanson écrite et composée par Ringo Starr et signée de son vrai nom Richard Starkey. Les chansons de John Lennon, comme Yer Blues, Révolution 1, Happiness is a warm gun ou Everybody's got something to hide except me and my monkey sont en majorité hard rock. Paul McCartney penchait vers les chansons douces comme Martha my dear, Blackbird, Rocky Racoon ou Good Night. Georges Harrison a signé des titres comme While my guitar gently weeps ou Long, long, long. De manière générale, les chansons de chacun des Quatre de Liverpool reflétaient son humeur et son état d'esprit en ce temps-là. Le double album blanc, sans couleur, sans titre et sans illustration a été vu comme un signe que les quatre Beatles voulaient tout effacer et repartir de zéro. Une année plus tard, en 1969, sortait Abbey Road, le dernier album que les Beatles ont enregistré ensemble, car Let it be, sorti,en 1970, est considéré comme un (merveilleux) «bricolage» avant la séparation. The End (la fin) est la dernière chanson des Beatles, car Her Majesty est un vieil enregistrement ajouté plus tard par McCartney à Abbey Road. Les denières paroles de The End disent : «And in the end, the love you take is equal to the love you make.» En effet, à la fin, l'amour que vous recevez sera égal à l'amour que vous avez donné. K. B [email protected]