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ATTAQUE KAMIKAZE SUIVIE D�UN ACCROCHAGE CONTRE UN POSTE DE GENDARMERIE � AMMAL Sept gendarmes et deux civils auraient �t� tu�s et cinq terroristes �limin�s
Les terroristes d�Al-Qa�da au Maghreb ont lanc�, dans la nuit de jeudi � vendredi derniers, une attaque massive contre le poste de gendarmerie implant� � l�entr�e ouest des gorges de Lakhdaria, dans la commune d�Ammal, circonscription d�pendant de la wilaya de Boumerd�s. L�attaque s�est d�roul�e au lieudit Timizar, � hauteur de la carri�re d�agr�gats appartenant � la soci�t� nationale Meditram, aux abords de la RN 5 reliant Alger et Constantine. Selon des informations recueillies aupr�s de citoyens de cette petite agglom�ration, il �tait 22 heures pass�es lorsqu�une �norme d�flagration a �t� entendue � plusieurs kilom�tres � la ronde. Un kamikaze conduisant une camionnette de marque Toyota venait de se faire exploser contre les obstacles en b�ton prot�geant l�unit� de la Gendarmerie nationale. Au vu des d�g�ts, qui n�ont affect� que le mur d�enceinte de ce campement, il est �vident que le v�hicule du kamikaze n�a, fort heureusement, pas pu franchir les diff�rents obstacles de protection. Dans le cas contraire, les pertes humaines et les d�g�ts mat�riels auraient �t� �normes. Apr�s l�explosion, les terroristes, nombreux au vu des �changes de tirs, �taient embusqu�s au niveau de la carri�re situ�e en amont du campement des gendarmes et en d�autres endroits. De l�, ils ont cibl� le campement des gendarmes. Au regard du dispositif mis en place par les assaillants, il est clair que ces derniers voulaient prendre d�assaut cette brigade rattach�e � l�escadron d�ploy� le long de la RN 5 entre Boudouaou et la limite Est de la wilaya de Boumerd�s. L�objectif �tait d�exterminer tous les �l�ments de cette unit� et de s�accaparer les armes et les munitions. Selon le t�moignage d�un habitant de Timizar, les terroristes avaient mis en travers de la route, � l�entr�e ouest de l�agglom�ration, un semi-remorque charg� de bouteilles d�eau min�rale. Ils voulaient visiblement emp�cher l�intervention des militaires bas�s � l�ancien h�tel El-Kala�, � environ 4 kilom�tres � l�ouest du lieu de l�attaque. �Par rapport aux objectifs des terroristes, � savoir la ma�trise totale de l�unit� de la gendarmerie, et compte tenu des pertes qu�ils ont subies, cette attaque a �t� �chec, et ce gr�ce � notre intervention rapide �, dira un officier sup�rieur qui a, cependant, refus� de nous communiquer le bilan des pertes des deux c�t�s. A l��nonc� de notre propre bilan recueilli sur place, faisant notamment �tat de 2 gendarmes et 2 civils tu�s dont un de type asiatique, probablement un Chinois, qui circulait � bord d�un v�hicule et qui a �t� atteint par l�explosion du camion pi�g�, ainsi que de 5 terroristes abattus, le grad� de l�ANP s�est content� de nous dire : �Vous n��tes pas loin de la r�alit�.� Un autre officier de gendarmerie a cat�goriquement d�menti la mort de gendarmes. Or, dans l�apr�s-midi, une autre source s�curitaire parlait de 7 militaires et 2 civils tu�s. Quant au nombre de bless�s, il avoisinerait, selon nos informations, la vingtaine, entre habitants de Timizar et automobilistes, qui ont �t� soign�s � l�h�pital de Th�nia. S�agissant des d�g�ts mat�riels, il ne sont pas plus importants que ceux enregistr�s habituellement dans des attentats similaires. Une partie du mur et le portail de l�unit� de la gendarmerie ont �t� d�truits. Quelques vieilles b�tisses appartenant � une soci�t� ont �t� �galement endommag�es. Deux petits commerces, la mosqu�e de la localit� et des v�hicules en stationnement ou de passage ont �galement subi des dommages. Mais ce qui est certain, c�est que la tentative d�assaut des terroristes a �chou�. Ces derniers ont laiss� sur place, au minimum, 4 de leurs complices. C�est ce qu�a d�clar� un citoyen qui assure avoir vu les militaires ramener 4 cadavres. A noter que les services de s�curit� n�ont pas facilit� le travail aux journalistes. Toute personne exhibant son portable �tait, en effet, imm�diatement cern�e. Un confr�re a, d�ailleurs, �t� interpell� pour ce motif. �Les photos prises peuvent �tre r�cup�r�es par les terroristes pour alimenter leur site web � des fins de propagande �, arguera un officier de la BMPJ pr�sent sur les lieux.
