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Course serrée entre les deux prétendants à la présidence
Nigeria
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 02 - 2019

La commission électorale nationale (INEC) a commencé hier à proclamer les premiers résultats de l'élection présidentielle au Nigeria, où la course s'annonce particulièrement serrée entre les deux principaux candidats.
Si 73 candidats étaient en lice pour la fonction suprême, tout se joue entre le chef de l'Etat sortant, Muhammadu Buhari, 76 ans, pour le Congrès des progressistes (APC), et l'opposant et ancien vice-président Atiku Abubakar, 72 ans, du Parti populaire démocratique (PDP).
Les résultats complets provenant de quelque 120 000 bureaux de vote à travers le pays étaient attendus pour lundi soir ou mardi.
L'INEC détaille le nombre de votants et le nombre de voix recueillies par chaque parti, Etat par Etat, dans les 36 Etats de la fédération nigériane.
Dimanche, les deux camps n'avaient toutefois pas attendu les résultats officiels pour s'autoproclamer vainqueurs, après une campagne houleuse émaillée d'accusations de tricheries.
La commission électorale a démarré en fin de matinée avec l'Etat d'Ekiti (sud-ouest), où le Président Buhari est en tête avec 219.231 voix (57,52%) devant son rival Abubakar, qui a recueilli 154.032 voix (40,41%).
Les chiffres concernant cet Etat, un des moins peuplés du pays, ne sont cependant pas très significatifs, avec moins de 400 000 votants par rapport aux quelque 72 millions de Nigérians qui étaient appelés à voter.
Buhari a également remporté l'Etat voisin d'Osun, avec une maigre avance de 10 000 voix sur le PDP.
Pour être élu dès le premier tour, le vainqueur doit obtenir, outre la majorité des suffrages exprimés, au moins 25% des voix dans les deux tiers des 36 Etats auxquels s'ajoute le territoire de la capitale, Abuja. Sinon un second tour devrait avoir lieu dans une semaine.
Outre leur Président, les Nigérians étaient appelés à désigner 360 députés et 109 sénateurs.
L'INEC s'était déclarée «satisfaite» samedi du déroulement du scrutin, qui représente un défi colossal dans ce pays de 190 millions d'habitants, aux infrastructures défaillantes et à la corruption généralisée.
Lundi, le chef de la mission d'observation de l'Union africaine, l'ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, a salué un vote qui s'est «globalement déroulé dans un climat de paix» malgré les retards pris dans plusieurs régions, lors d'un point presse.
Mais ce sentiment n'était pas partagé par les observateurs de la société civile, qui ont dénoncé de nombreux manquements logistiques et des violences électorales ayant fait 39 morts en deux jours.
«Les violences liées aux élections (...) ont entraîné la mort d'au moins 39 Nigérians» depuis samedi, a affirmé Situation Room, un groupement d'ONG.
L'organisation, qui avait déployé plus de 8 000 observateurs dans le pays, a recensé 16 morts dans le seul Etat de Rivers (sud), quatre à Bayelsa et deux dans le Delta, foyers réguliers de tensions politiques.
Au moins six Etats ont par ailleurs connu des perturbations dans les scrutins. Dans le quartier d'Okoto, à Lagos (sud-ouest), des électeurs ont été intimidés, tandis que dans l'Etat voisin d'Osun, des bulletins de vote et des urnes ont été détruits, selon la société civile.
Certains rapports ont mentionné des responsables de la sécurité «partisans», des employés «compromis» de l'INEC et des incidents impliquant l'armée, avec certains électeurs empêchés de voter.
«L'élection est un pas en arrière par rapport à l'élection générale de 2015», a conclu Situation Room dans son communiqué.
La police a indiqué séparément que 128 personnes avaient été arrêtées à travers le pays, pour meurtre, achats de voix et vols d'urnes.
A la dernière minute, l'INEC avait repoussé d'une semaine les élections initialement prévues le 16 février pour des raisons logistiques. Ce report fait craindre un taux de participation moins élevé, de nombreux Nigérians ayant dû voyager dans leurs régions d'origine pour pouvoir voter. Parmi les régions clés qui pourraient déterminer l'issue de la présidentielle, figurent notamment la capitale économique Lagos et l'Etat de Kano (nord), fort de 5,5 millions d'électeurs, qui avaient massivement plébiscité Muhammadu Buhari en 2015 face à l'ex-président Goodluck Jonathan, un chrétien issu du sud.
Dans un pays où le vote ethnique et religieux reste important, le suspense reste entier et l'issue de ce scrutin continue de diviser les experts, car cette fois, il oppose deux musulmans issus du nord du pays.


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