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Coup de mou chez Scorsese
The Irishman boudé aux Oscars
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 02 - 2020

Sorti bredouille de la dernière cérémonie des Oscars malgré dix nominations, The Irishman est probablement le film de Martin Scorsese qui en dit le plus sur la nécessité de réinventer les films de mafia.
Martin Scorsese, 78 ans, 25 longs-métrages, Palme d'or, deux Oscars et quelques Lions d'or et Golden Globes… De Taxi Driver au Loup de Wall-Street en passant par La dernière tentation du Christ et Les infiltrés, il est très certainement l'une des rares légendes vivantes d'Hollywood.
Dans le genre du film de gangster, Martin Scorsese n'a quasiment jamais déçu ses très nombreux fans, en particulier lorsque le casting arbore une panoplie d'acteurs mythiques dont l'inénarrable duo De Niro/Al Pacino. The Irishman (2019) réunit tous ces ingrédients et nous renvoie (encore une fois) à New York et son incontournable Little Italy, berceau de la mafia et lieu fétiche du cinéma de genre.
Dans une maison de retraite confortable, un plan-séquence nous conduit à Franck Sheeran qui n'est autre qu'un De Niro bouffi et considérablement vieilli. Assis sur sa chaise roulante, le personnage se lance dans un récit dont le style narratif est typique des films de mafia : flash-back et voix-off nous mèneront alors des décennies en arrière. Se déploient les éléments d'une saga s'étalant des années 1950 à la fin des années 1980 où défilent les monstres d'Hollywood : De Niro dans le rôle d'un petit syndicaliste irlandais devenu tueur à gages au service de Russel Bufalino (Joe Pesci) et d'Angelo Bruno (Harvey Keitel) puis du tout-puissant président du Syndicat des camionneurs Jimmy Hoffa (Al Pacino). Rien de nouveau donc côté scénario avec, en plus, de multiples impressions de déjà vu.
Linéaire et bien ordonné, surpeuplé de détails, de noms et de dates, le récit ne déroge à aucune rigidité de l'écriture académique. Ce qui ne manque pas de créer un certain ennui, rattrapé ou atténué, certes, par le jeu flamboyant des acteurs.
On comprend ainsi aisément comment un OVNI tel que Parasite du Sud-Coréen quasi anonyme Bong Joon Ho a volé la vedette au dieu vivant Scorsese.
Ce dernier semble en effet recycler, avec évidemment la même assurance et panache dans la mise en scène, une recette vieille de cinquante ans de carrière et parce que c'est Scorsese, accompagné d'un cortège de monstres sacrés de l'écran ; parce que les histoires intimes et les détails scabreux de la vie des mafieux sont fascinants de facto, les inconditionnels ne trouveront pas grand-chose à redire d'autant plus que le réalisateur est toujours au sommet de son art pour ce qui est de sonder au plus profond les humanités complexes et attachantes qui peuplent son film.
Mais The Irishman s'avère être au final un énième produit labellisé hollywoodien sur la mafia new-yorkaise, prévisible, redondant et sans fantaisie.
Sarah H.


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