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En politique, l'erreur de l'adversaire est un pain bénit à consommer sans modération
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 07 - 2020


Par Bourai Ali(*)
La promotion du réalisme est un gage de réussite
La vie est conçue pour être vécue comme elle se doit, dans les limites du tolérable car au-delà, des remises à l'ordre, par voie céleste, parviennent à l'homme pour lui rappeler son devoir de société. La preuve, un infiniment petit, une particule toxique, dénommée virus, est venue, de façon inattendue, perturber la sérénité de l'ordre mondial en son point le plus faible, son espace économique majeur dans lequel l'homme, l'élément central, est négligé.
L'évolution imprévisible de cette crise, son ampleur à l'échelle planétaire, ses conséquences et le mystère de ce virus aérosol, son origine, ses secrets nous incitent à admettre que le futur est une équation paramétrique complexe qu'il faut considérer comme telle. Que va-t-elle produire d'autre, un nouveau monde qui résorbera les inégalités et l'injustice de la vision unipolaire des tenants actuels de l'ordre mondial ? Le désarroi mène toujours vers des hypothèses négatives, source de nuisances dévastatrices. Le véritable péril provient d'un adversaire non identifié comme ce virus qui finira par emporter ses secrets comme la mort emporte les siens dans sa tombe ; après avoir semé le désordre et le désarroi dans ce monde. C'est un virus a effet supersonique qui ne révèlera ses vérités que plus tard. Probablement après des dégâts irréversibles.
Quand la science cesse d'inspirer la confiance, la peur s'installe dans la société. Les scénarios médiocres conduisent vers l'irrationnel et ce virus finira par contrarier les ambitions de ceux qui ont jubilé avant la bataille. Celui qui déclare la guerre ne sait généralement pas comment obtenir la paix. C'est un pari désespéré qui aura des conséquences désastreuses sur le néolibéralisme qui continue d'imposer son style de vie par la voie de la pensée unique autoritaire, alors que le fiasco est flagrant. La combinaison explosive de cette pandémie avec la chute des prix du pétrole coûtera très cher au monde entier. C'est une autodestruction préméditée.
Tout acte mauvais, sous forme de lois ou d'ordre quelconque, est un cadeau empoisonné aussi pour ceux qui auront à le promouvoir du fait de son incidence négative sur la société. Empêcher toute recherche de vérité par la voie d'arguments d'autorité légitimés avantage les suspicions. La science n'évolue que par la croyance des chercheurs en ses bienfaits, sa grandeur et sa progression est illimitée car nul ne peut l'arrêter ni la confiner dans un espace réduit. Le déclin de la spiritualité influe sur la vie intérieure de l'homme et le pousse à naviguer dans un espace sans référent. Une société sans référent est une société perdue.
Est-il parvenu de façon naturelle ou un agent pathogène créé et adapté aux différents génomes humains pour sauvegarder des gains politico-financiers en manipulant la détresse des gens ou, plus grave encore, comme arme biologique invisible, destructrice et de faible coût contre un adversaire redoutable, impossible à affronter avec les armes traditionnelles ?
Est-il la révélation d'une crise d'existence, l'impuissance de la puissance qui offre à l'adversaire des atouts non négligeables ? Avec une arme invisible, la réponse indétectable dans l'espace et dans le temps ne peut être que plus foudroyante. Celui qui manipule le feu, se brûle. La folie des hommes est difficilement mesurable, elle pousse à des stratégies qui ne font que des perdants car la puissance, seule, sans la justesse de la cause, ne protège pas.
La manière avec laquelle est gérée cette crise est troublante. Y a-t-il coordination, consensus, connivence entre les acteurs dominants du néolibéralisme et/ou des injonctions extérieures pour mondialiser cette contraignante crise, dite sanitaire, dans une crise politique pilotée par une bourgeoisie prédatrice assoiffée par le profit ?
Le capital est bien armé, il n'admet ni de rébellion ni de mutinerie dans son camp. Par la grâce du progrès technologique, il conduit le prolétariat vers une régression morale pour mieux l'exploiter d'autant plus qu'il échappe au contrôle des Etats. Actuellement, un test de type psychotechnique est administré au monde pour évaluer le degré de soumission et d'obéissance de la société, son niveau de réflexion et de raisonnement en vue de lui administrer une nouvelle discipline sociale. L'enjeu est important car des phénomènes complexes sont en train de se mettre en place dont le basculement du centre de gravité de la puissance mondiale aux plans économique, politique et militaire. Le concept du privilège révolutionnaire instauré au lendemain de l'indépendance pour parcelliser politiquement le pays n'est plus compatible avec le présent.
Les mouvements populaires spontanés contre l'ordre établi
La révolution du Sourire du 22 février 2019, dite Hirak, que personne n'a vu venir, a été un séisme pour le cartel du capital. Une révolution, plutôt un acte d'émancipation social populaire qui est venu contrarier les ambitions du régime à un moment crucial. La position stratégique de l'Algérie n'a laissé personne indifférent au niveau mondial, ce qui est logique d'autant plus que la Révolution nationale algérienne a servi de catalyseur aux autres peuples opprimés. Malheureusement, un conflit d'intérêts combiné à l'opportunisme aveugle de certains acteurs en voulant par précipitation cueillir le fruit avant sa maturation a momentanément déséquilibré le processus de transformation du socle de l'Etat-nation. Remercions Dieu d'avoir épargné à ce pays d'autres turbulences que le peuple devait subir malgré lui. Un évènement béni ne peut qu'aboutir à l'objectif escompté dans les normes et dans le temps qui lui sont impartis par celui qui l'a béni.
Le Hirak n'est qu'un mouvement populaire spontané, indépendant des structures politiques actives, quasiment impossible à détourner de son objectif purement national. Les tentatives d'infiltration par la dissidence fabriquée pour détourner cet éveil populaire de ses aspirations ne seront qu'un échec. C'est un Hirak nationaliste plus que tous les pseudo-nationalistes qui activent dans les groupes de réflexion parrainés par le système néolibéral actuel dans le but de le dévier vers des cibles secondaires ou l'égarer par des manœuvres de diversion, malgré son concept de la non- violence.
Patience, pas de précipitation, la décantation se fera et finira par révéler les véritables intentions de chacun. Faire bon usage du temps et ne pas recourir aux efforts éreintants de la manipulation abusive. Par la sagesse et la patience, la destinée arrivera selon le mode opératoire qui lui est tracé. Le Divin éprouve les uns par les autres pour distinguer les uns des autres. La tentation du régime d'entretenir par tous les moyens ses partisans et courtisans sera toujours de mise et fait partie de l'ordre naturel des choses. Malheureusement, la vérité des uns peut ne pas être celle des autres, et la boussole n'indique que le nord à partir duquel on doit se positionner pour trouver la vraie direction. Celui qui se trompe de direction n'arrivera jamais à la destination voulue. Perte de temps. La ligne droite est le plus court chemin.
Surestimer ses forces tout en sous-estimant la résilience de l'adversaire est une faute stratégique. Que chacun navigue dans sa sphère d'influence jusqu'à la décantation des évènements. Le Hirak est sorti spontanément non pas par opportunisme mais pour contrer les opportunistes de tout bord au service d'intérêts non identifiés. Il n'a pas été le fait d'une manipulation orchestrée par des intérêts occultes comme ceux du 5 Octobre 1988. A défaut d'alternatives économiques attrayantes pour influencer les évènements, c'est une force répressive contre-productive qui est mise en avant. Une réaction contre-productive à cause d'une vision fausse et déformée de la réalité. L'être humain ne doit pas adhérer à des compromissions préjudiciables à son équilibre.
L'agressivité qui pousse l'adversaire à se prosterner comme dans un rituel religieux fanatique est dangereuse pour la survie. L'Etat assume toute la responsabilité des désastres évitables. La décennie noire aurait épargné le peuple, les acteurs directs n'auraient pas payé un lourd tribut si l'option choisie était mieux réfléchie. Les dérives ne sont que la conséquence des mauvais choix à toutes les étapes de la vie. L'exemple libyen est devant nous, un pays ravagé par la faute de ses enfants. Pourquoi risquer sa propre existence pour un capital ingrat et perdre le désir d'avoir un avenir meilleur, un des fondamentaux de la vie?
Les faux espoirs de la colonisation
Toute colonisation est un investissement perdu. L'injustice est une injustice tant pour celui qui la commet que pour celui qui la subit. Pour l'ordonnateur et ses adeptes, elle est une dette morale payable avec un temps de décalage tandis que pour celui qui la subit arbitrairement, par la patience elle devient un dépôt à forte plus- value.
Dans la vie, rien ne se perd. La peau de l'homme est le disque dur où tout est enregistré, elle est le journal de la vie, un bien personnel où le mensonge ne trouve pas de place, c'est pour cela que la greffe de peau ne peut se faire avec une autre venant d'une tierce personne, contrairement aux autres organes. Aucune vérité ne se perdra dans le bruit du chaos gratuit malgré la rétention de l'information qui ne cadre pas avec l'objectif défini. La relation entre le créé et le Créateur est directe et la communication très fluide. Les vérités religieuses sont réelles, fondées sur l'expérience du vécu que la science pure vient prouver et conforter par les découvertes scientifiques. Les conflits d'intérêts naissent souvent du mélange de la science et de la politique car les vérités, rarement douces, sont difficilement appréciées.
La colonisation de la Palestine n'est qu'un leurre de l'histoire. Un Etat ne se crée pas sur la base d'une décision politique selon les vœux d'une tierce autorité. L'ONU a été injuste tant envers le peuple palestinien en le dépossédant de son territoire naturel par le droit de la force injuste, qu'envers le peuple juif en cultivant en lui de faux espoirs. Les Juifs ont été manipulés et par cupidité ils ont mordu à l'hameçon. Les proches des auteurs de l'injustice seront les victimes collatérales que la souffrance n'épargnera pas pour leur complicité tacite.
Ce qui paraissait simple peut s'avérer douloureusement difficile et l'imprévu est toujours une source d'incertitude et d'inquiétude. Les acteurs de la mise en œuvre des restrictions de toutes sortes qui agacent la population doivent se méfier et redouter les supplications des fidèles qui se matérialisent souvent à un moment de la fragilité physique. Des effets douloureux à supporter, surtout en l'absence de la compassion d'un environnement ingrat dans lequel le bien supplante le lien.
Le désespoir de l'un produit l'espoir de l'autre. L'arrogance de Netanyahu et sa longévité politique qui a rendu caducs les accords de la pensée négative contractés par les deux parties à Oslo sont bénéfiques à l'ensemble du peuple palestinien. La Palestine est une et indivisible de ses Lieux sacrés. Le concept de deux Etats dans un même territoire était une transaction politique utopique préjudiciable aux droits légitimes des Palestiniens qui n'était ni fiable ni viable. Rêver c'est bien, le prendre pour réalité c'est mauvais. L'arrogance est un mauvais guide qui ne conduit que vers des décisions hâtives trompeuses.
La profanation du sacré a coûté cher à Sharon, elle aurait dû servir d'exemple aux autres obnubilés par l'euphorie de leur pouvoir. Le nom d'un prophète qui trône sur un territoire ne peut que lui être très bénéfique. Tous les prophètes s'imposent par leur valeur intrinsèque à l'humanité, toute référence à EUX par mauvaise foi est une négation.
Le capital qui en a fait, par négligence, un fonds de commerce le vérifiera à ses dépens. Le pouvoir trahit toujours celui qui l'utilise mal. Certaines formes d'autorité jouent de mauvais rôle à son auteur, surtout celle qui bloque les issues de sortie de crise et favorise les fragmentations sociales. Il permet certes mais n'autorise pas tout. Ce qui appartient aux uns ne peut être mis à la disposition des autres. La conséquence des décisions inéquitables, sous-estimées et mal réfléchies, est très onéreuse. Il faut savoir pénétrer à l'intérieur de la situation que l'on veut traiter et se méfier des manipulations grossières venant de l'étranger sous forme de conseils. Se satisfaire de son propre bien-être au détriment des autres, surtout de ses subalternes, n'est pas un gage d'un futur radieux.
L'Algérie et la Palestine ont un destin commun, des territoires sanctifiés par le sang des martyrs durant les longues périodes de colonisation. Ce sont des sols purifiés, qui ne supportent pas la profanation.
De tels actes ne sont que des scénarios médiocres qui ne rapportent rien de bon à leurs auteurs. Les regrets et les remords sont des effets d'après actes onéreux payables rubis sur l'ongle comme une dette contractée pour financer les plaisirs et accessoires de la vie. L'accessoire n'est pas vital Une dette non essentielle est très encombrante, difficilement remboursable et affecte durement le mode de vie en sus de ces traces indélébiles.
L'investissement en cours de réalisation sur ce territoire sacré représenté par la mosquée El aqsa n'est qu'une compensation aux souffrances du peuple palestinien. Dieu communique avec le monde par évènements interposés, à titre individuel ou collectif. Son langage ne peut être déchiffré que par celui qui se rapproche de Lui le plus possible. L'assurance d'un propre exceptionnalisme n'empêche pas le réel de se produire et qui se produira dans un temps probablement assez proche même. A certaines périodes, les évènements se précipitent et souvent au moment où personne ne les attend. L'impérialisme s'est trompé de priorités, la domination forge les esprits et le véritable ennemi de l'homme ce sont ses erreurs. Chaque colonisateur finira par goûter les méfaits conséquents de la colonisation qui se manifestent souvent dans le long terme.
Le territoire du Sahara occidental qui obéit à la même logique retrouvera ses siens par quelle manière, cela n'est pas important. Son occupation actuelle par le voisin marocain est une erreur stratégique qui lui coûtera cher car il est en train de réaliser sur ce territoire ce que l'Espagne n'a pas fait, en perdant en sus à jamais ses deux enclaves Ceuta et Melilla, de valeur stratégique plus importante. Il a troqué une partie de son territoire légitime pour un autre illégitime, au mépris des lois internationales. Un autre leurre de l'histoire.
Le véritable danger pour soi est l'ambition démesurée qui, comme la politique, agit sur l'Homme telle une drogue ; plus on en consomme, plus le besoin et la dépendance augmentent. Au final, la dépression et l'échec. Si cette annexion était véritablement dans l'intérêt du peuple marocain, l'Occident ne l'aurait pas couverte politiquement. Le colonialisme ne s'efface pas, il se dissout en petites particules invisibles, qui demeurent tout de même nuisibles à la santé. Le Maroc aurait dû écouter les bons conseils venant du voisinage.
Le bon Lien est recommandé pour la continuité terrestre et la géographie finit toujours par avoir raison sur l'Histoire. Tous les pays qui ont sous-estimé les liens géographiques de bon voisinage et les intérêts communs de solidarité le vérifieront à leurs dépens.
Quand une personne n'est pas dotée de la grandeur suffisante, elle ne doit pas jouer dans la cour des grands. La fin de la partie ne sera jamais à son avantage. Le parrainage est une complicité tacite ; bien plus, c'est une incitation et une bénédiction à l'acte car sans l'un, l'autre n'existera pas.

Les conséquences d'un présent incompris
Le désespoir de feu Bouazizi, un homme considéré comme une quantité négligeable dans la société tunisienne, devenu fatal à Ben ali et à son régime. Des Bouazizi, il y en a dans toutes les sociétés. L'utilisation abusive de la force répressive ne conduit jamais au but recherché, surtout dans un mouvement de foule de grande envergure suite à des promesses sans cesse répétées mais jamais suivies d'effet.
L'autoritarisme aveugle produit l'insoumission, l'intolérance et détruit la cohésion sociale. La vie est précieuse et inestimable, elle vaut plus que toutes les autres richesses matérielles. Vouloir déposséder son peuple de son pouvoir de souveraineté n'est pas louable à plus d'un titre.
Les crises frappent chaque pays en son point le plus faible. Ce virus est venu rappeler au monde entier certaines vérités intangibles, le bien-être de la société est un impératif moral prioritaire. Cela est précisé expressément dans le code de la vie, le plus majestueux des codes. La seule source d'inspiration qui ne tarit jamais. Le meilleur Livre de chevet avec une structuration infalsifiable, immuable, renfermant en son sein des trésors de vérités qui mettent fin à l'obscurantisme suspect. Destiné à toute l'humanité, il englobe tout ce dont a besoin l'être humain pour mener une vie décente dans la sérénité et la stabilité. Parvenu au monde dans une langue toujours vivante, la plus riche, complète et éternelle. Une langue que ses Siens n'ont pas su valoriser pour la hisser au sommet d'une humanité à la recherche d'un meilleur équilibre. L'essentiel ne les intéresse pas, l'accessoire leur suffit.
Dans les moments de crise ambigus chacun tente de manipuler les données du temps à sa manière, mais s'agenouiller devant la terreur n'apporte pas le progrès. Le social n'est pas destiné à fabriquer des inégalités, des proies faciles à la manipulation et des vulnérabilités. La renommée se construit, ne s'achète pas, tout comme le paradis se mérite, ne s'offre pas, sauf si la foi de celui qui se croit éternel et dépositaire du droit incontestable de fixer le destin des autres se perd dans la confusion de sa signification.
Une évaluation maladroite de toute situation conduit à la dérive. La tentation de s'adapter à la nouveauté pour survivre dans l'attente que l'orage passe ne prémunit pas et conduit à des conséquences désastreuses. L'urbanisation galopante de l'indigénat a abîmé le pays et détruit le socle social de l'Etat-nation. Une influence négative sur les fondamentaux de la souveraineté nationale. Chaque fenêtre d'opportunité doit être évaluée et analysée car l'utile peut surgir de n'importe où, de façon inattendue et le plus souvent gratuitement. Le confinement de la parole bride les initiatives et abrutit la société. Un peuple qui ne réfléchit pas est mort socialement. La rétention de l'information recèle beaucoup plus de danger que la libre expression du fait de la méfiance qui en découle de part et d'autre.
Œuvrer à se débarrasser de la jeunesse qui aspire à mieux vivre en entérinant le leadership par des contraintes légalisées n'est pas louable car le tourbillon des crises engloutit tout ce qui est fragile. Ne pas s'incliner aux illusions car une seule décision hâtive d'un décideur inexpérimenté est une erreur stratégique que la nation doit subir malgré elle surtout si elle hypothèque l'avenir radieux des générations futures. Il y a actuellement beaucoup d'exemples frappants dans ce monde qui méritent une attention particulière. Une crise de cette ampleur adossée au sanitaire est à prendre avec sérieux et attention pour ce qu'elle renferme comme énigmes dans ses entrailles. Une sorte de récompense pour certains, un avertissement et/ou châtiment pour d'autres du fait des conséquences néfastes de la mondialisation. Le réel ne doit pas être considéré comme une théorie de conspiration car le précieux temps finira par le valider. Il n'est pas utile de citer des exemples.
Etre extensible au service d'un organe indéfini, appelé communément système ou régime, empêche de percevoir ses échecs pour éventuellement se corriger. Un individu, quelle que soit son importance, n'influe pas sur le groupe, il devient sans valeur devant la volonté de cet ensemble uni transitoirement par des intérêts communs. Avoir l'audace et la sagesse de ne servir que le pays pour aspirer à une récompense honorable éternelle. Un pays tel que l'Algérie, nanti de richesses inestimables, ne se refuse pas. Il doit être aimé et protégé contre les influences néfastes extérieures. Il faut toujours se préparer à quitter ce monde, à tout moment et de façon inattendue, avec l'idée d'un devoir accompli et sans remords. La valeur d'un bagage de voyage, même à l'au-delà, se trouve dans le contenu et non pas dans le contenant.
Quand la vision n'est pas claire, l'avenir ne peut être que sombre. La difficulté de percevoir, d'analyser et de comprendre le langage céleste qui arrive sur terre par évènements interposés conduit la personne à ignorer les faisceaux de Sa grâce et de Ses faveurs aussi nombreuses soient-elles. Pourtant, à certains moments, Il rétablit tous les fossoyeurs dans leurs véritables identités et réalités. Apporte toute l'aide, la clairvoyance et la patience aux peuples dynamiques au service de leur bien- être. A ceux-là, Il balise le terrain de la réussite, contrairement aux paresseux qui pataugent dans la misère et la mal- vie. Se départir toujours des actions de préparation psychologique prélude à des évènements majeurs suspects.
L'ambition démesurée est un suicide
L'intrusion par effraction de ce virus dans la vie des gens à une période de crise d'existence, due à la perte du rayonnement de l'idéal occidental, est suspecte. Un remède pire que le mal est mis en avant pour endiguer une tornade financière sous couvert du sanitaire à l'échelle planétaire. Cette crise, miroir des inégalités sociales, est un accélérateur et annonciateur d'un nouvel ordre mondial qui va rétablir la sacralité de la dignité humaine. Le modèle social actuel a commencé à décliner depuis 1971 en retirant au dollar US sa parité en or accentué par l'abrogation, en 1999, de la loi Glass-Steagall datant de 1929.
Une remise en cause qui ne peut être dictée que par une urgence stratégique pour sauvegarder leur hégémonisme par le droit de la force et l'intoxication médiatique. Probablement sur incitation de la commission Trilatérale.
Le dollar est, certes, une monnaie américaine, mais son problème est planétaire. Le monde entier souffrira de ce virus financier toxique mortel qu'il a couvert d'éloges durant un demi-siècle. Le pouvoir américain, désarçonné par la tournure des évènements, réagit d'une façon maladroite comme une personne perdue dans un désert à la recherche d'un point d'eau pour étancher sa soif afin de ne pas mourir. L'Amérique apparaît comme une société à irresponsabilité illimitée, tétanisée, n'est pas prête à retrouver ses esprits du fait de l'ampleur de la crise.
Le président Trump, élevé dans la culture répressive des White Americans découvre que l'Amérique est faible, ses adversaires plus coriaces, lucides et audacieux. Les intrigues et les armes anciennes sont devenues obsolètes face aux exigences du présent. L'impossible est le refuge des faibles et des paresseux qui ne conçoivent pas le développement comme le seul accès aux différents choix de mode de vie. Croire à un virtuel qui n'existe pas n'est pas important, le danger est de ne pas croire à un réel qui existe. Le reniement de ses engagements et le recours aux lois protectrices est le signe apparent de la perte d'influence et de l'échec irréversible. Les pouvoirs apparaissent mieux dans ce qu'ils font que dans ce qu'ils disent. Le navire Amérique prend de l'eau de toutes parts à cause d'un trou dans sa coque, il va couler à court ou moyen terme. Y a-t-il suffisamment de gilets de sauvetage pour les alliés ?
Si l'homme est l'étalon or de la société,
la monnaie est celle de l'économie
Pour financer les dépenses militaires de dissuasion et le déficit structurel, une valeur administrative lui est attribuée au gré des conjonctures, par le cartel banquier, faisant du dollar une monnaie magique. Un privilège exorbitant avec lequel ils ont abusé et désabusé le monde est en en train de se retourner contre eux et pour lequel ils n'ont aucune autre alternative que d'abdiquer devant l'amère réalité.
La monnaie, pilier central de la souveraineté nationale, ne peut être laissée à l'appréciation des banquiers. La Banque centrale est une institution de sécurité financière fondamentale de la nation, elle ne peut être mise au service d'intérêts politiques partisans.
Le destin de l'Amérique et du monde entier entre les mains de détenteurs de capitaux, de surcroît privés, que l'Etat fédéral américain a couverts politiquement et par agressivité en les exploitant en tant qu'arme financière. La conséquence de tels actes irréfléchis va les mener au désastre de façon inévitable. Céder sa position dominante à la classe bourgeoise a fini par mettre le destin des peuples entre les mains des étrangers. Bien mal acquis ne profite jamais, l'argent est le virus géopolitique le plus dangereux.
C'est un mauvais maître, confère beaucoup de pouvoirs à celui qui le détient mais malheureusement ne peut modifier la nature humaine dans ses variétés culturelle, communautaire, linguistique, de couleur, tribale... Un seul gouvernement mondial au service d'une monnaie mondiale est une utopie. L'être humain doit être respecté tel qu'il est, dans sa langue maternelle, sa couleur de peau, son origine communautaire. Il ne peut être ce qu'il n'est pas ni ne pourra être ce qu'on veut qu'il soit. C'est à l'Homme de s'adapter au temps et non l'inverse.
Augmenter les recettes de l'Etat par le biais de la dévaluation de la monnaie et par voie de conséquence le pouvoir d'achat de la population n'est pas la solution idoine car ce qui appartient de droit au peuple ne peut être pris d'autorité par l'Etat où les banquiers.
En période de sécheresse, on rationne l'eau et on réduit les dépenses au strict minimum. Chaque période d'aisance est suivie d'une autre de disette de façon cyclique, et la vie est ainsi faite. Il appartient à chacun de la gérer convenablement. Toute richesse bâtie sur la pauvreté des autres est toxique, quelles que soient sa forme et sa consistance.
Est-il raisonnable de laisser à nos enfants un pays hypothéqué ? Quelle est cette mère, éplorée par la souffrance de ses enfants, qui pardonnera la négligence des responsables de la malvie dans cette Algérie, un grand espace géographique avec une très faible masse humaine et des richesses variées colossales? Est-il concevable de demander pardon à toutes ces familles abandonnées à leur sort misérable ? Est-il raisonnable que les USA attendent de la sensibilité d'un monde qu'ils ont dominé avec mépris et arrogance ?
Quel est cet enfant qui serait heureux de payer les dettes de l'insouciance de ses parents même celle qui relève du moral , plus néfaste car liée à la dignité familiale ? Certes, ce qui relève de l'Etat ne peut être à la charge du privé, mais celui-ci a la capacité de venir en aide à l'Etat dans les périodes difficiles, sans contrepartie contraignante, comme l'imposent les institutions financières internationales. Pour cela, l'Etat a le devoir et l'obligation de soutenir, encadrer et réguler le secteur productif privé pour ne pas agir l'un contre l'autre mais en symbiose entre eux. Une complémentarité saine constructive plutôt qu'une adversité malsaine destructive.
Appliquer la stratégie de la tension en poussant le peuple vers le bas pour qu'il ait des difficultés à remonter vers le haut n'est pas louable. Ne plus être le maître absolu est une torture psychologique qui conduit à des hypothèses négatives, voire le suicide. Celui qui s'engage dans une mauvaise direction se perd naturellement et tout régime autoritaire consommera sa perte d'influence. Le hasard n'existe pas ; pour vaincre un ennemi, il faut avoir de bonnes armes, de préférence de production locale, pour tenir l'adversaire dans un état d'anxiété permanent et de bons stratèges ; ces hommes invisibles mais d'une importance capitale que l'Occident ne veut pas qu'ils restent dans leurs pays d'origine, même au prix d'une instabilité sociale à fomenter.
La sagesse est le meilleur guide de l'Homme
L'Homme est mis en permanence à l'épreuve tantôt en difficulté, tantôt en aisance pour voir comment il réagit, surtout devant les situations complexes comme par exemple cette Covid-19. La mort du néolibéralisme, entraînant une psychose mondiale et la peur de mourir prématurément et dans des conditions inédites. Le système mondial organisé pour se protéger, à bout de souffle, tente vainement de manipuler à sa guise ces évènements d'importance capitale, à l'échelle planétaire, qui relève d'un autre pouvoir. Une sorte de Hirak mondial béni, d'un autre ordre, mais pour un même objectif, la refondation de l'ordre de gouvernance.
L'utilisation anarchique de ces bavettes maison dans un contexte de psychose générale et de confinement aléatoire risque d'être une source d'autres pathologies plus conséquentes. Un produit de mode à valeur plus commerciale que sanitaire tel qu'il est conçu, utilisé et exploité comme vaccin palliatif en attendant la mise sur le marché du vaccin curatif. Une mine d'or pour les laboratoires pharmaceutiques. Le meilleur vaccin et remède est le vaccin alimentaire, la sérénité morale et la discipline sociale Un corps sain développe mieux ses anticorps, ses armes de combat. Apprendre aux gens à percevoir et à évaluer par eux-mêmes l'importance du danger qui les guette est moins coûteux et plus fiable que toutes les autres formes de répression.
Une crise qui a levé le voile sur bien des facettes et démontré que l'argent, à lui seul, ne fait pas le bonheur. Elle est utile et nécessaire pour reconsidérer le concept de l'Etat-Nation car le monde traverse une période délicate, sensible et dangereuse. Le virus économique qui résultera de cette crise sera beaucoup plus contagieux et ses répercutions au niveau mondial plus dramatiques, surtout pour les pays qui s'agrippent à l'étranger pour leurs besoins essentiels. Dans une tentative désespérée, le président Trump tente de retarder cet effondrement pratiquement irréversible à tout point de vue. La force militaire n'étant plus à leur avantage pour prolonger leur domination.
Le système fédéral américain volera en éclats avec dans le sillage tous les alliés de service. Les paradis fiscaux deviendront des enfers pour les détenteurs de capitaux qui ont fui leurs pays par ingratitude. Les tricheries scientifiques couplées aux manipulations politicopsychologiques ne peuvent être d'aucun secours.
Dans ce monde, nul ne peut, sauf par ignorance, prétendre posséder le monopole de la force car rien ne peut dominer la rationalité et l'intelligence. Le sanitaire qui prend sa revanche sur une économie de profit où les besoins vitaux de l'homme et les frontières sont marginalisés. Prétendre vivre dignement dans un pays qui n'est pas le sien est une utopie. Seule la mère patrie ne trahit ses enfants. Une fin de vie misérable est souvent réservée à ceux qui abandonnent les siens. Finir ses jours dans la dignité est primordial et la vieillesse n'est pas une malédiction pour l'offrir en sacrifice au roi profit. La vieillesse ne peut offrir ce que la jeunesse n'a pas offert. Ne pas s'offrir en gibier à ses adversaires.
Toutes les alliances d'intérêt volent en éclats au moindre soubresaut contrairement à celles bâties sur des convictions. S'agripper au trône par des politiques de colmatage dues à des remords d'un devoir mal accompli ne fait qu'alourdir le fardeau. Avoir l'avantage de parler d'une voix plus forte que les autres, poussé à une voix inaudible ne sert à rien dans les moments de vérité, c'est même une tare en tentant de contraindre une personne à s'agenouiller devant la terreur.
L'être humain, de nature fragile, craintif, pressé et versatile, mérite tout de même un minimum de respect. Le pousser à se mettre à genoux pour survivre ou le contraindre à se révolter pour le dompter n'est pas une assurance pour un futur meilleur.
La répression sous toutes ses formes découle de la combinaison du sous-développement intellectuel et des négligences de l'autorité hiérarchique. Une négation sociale et une contrainte au progrès économique. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut ne doit pas être un slogan de propagande politique. Quand on ne connaît pas l'origine exacte de la fumée, la méfiance est de mise, elle pourrait nuire à la santé par sa toxicité.
Le président et révolutionnaire Mandela est parti rejoindre sa destination éternelle avec les honneurs et l'histoire le reconnaîtra comme un grand homme au même titre qu'El commandante fidel castro qui a été fidèle à sa nation et fidèle à son nom. La preuve durant cette crise sanitaire le système de santé cubain a rayonné sur le monde malgré l'embargo sévère, inhumain, occidental et le manque de richesses naturelles. L'homme citoyen cubain était sa véritable richesse, inépuisable et disponible à tout moment dans le temps et dans l'espace, celui que Dieu a favorisé parmi toutes ses créatures. Il est celui qui a compris ce qu'est véritablement la vie et la vie ne l'a pas trahi. De la volonté découle la méthode.
Le corps du martyr part mais son esprit reste et se répand dans l'Univers. C'est le véritable devoir à la nation et à la vie. L'espérance de vie à Cuba est en augmentation tandis qu'en Occident, USA compris, c'est la morbidité et la mortalité qui progressent. La Covid-19 est là. La vie sans médicament est plus saine d'autant plus que les laboratoires pharmaceutiques travaillent davantage à produire plus de calmants que de remèdes guérisseurs. Chroniciser les maladies est plus rentable et même les conflits de toutes sortes, surtout là où les armes sont en action. Pour eux, l'intérêt économique prévaut sur la santé des citoyens.
La déconsidération de la santé publique est une négligence fatale. Le bien-être de la société dépend de la responsabilité de l'Etat ; bien plus, c'est une obligation majeure au même titre que l'éducation dont le financement doit se faire à la hauteur des besoins. Ne pas se berner, il n'y a que le disponible local qui répond présent dans les moments d'urgence et difficiles. L'investissement étranger, au-delà de son caractère d'appoint, peut devenir une nuisance néocoloniale dangereuse pour la stabilité du pays. Les turbulences et périodes d'instabilité sociale sont très utiles aux sociétés dynamiques, des secousses d'alerte pour un éveil et une prise de conscience face aux exigences de la vie.
Il faut avoir l'audace et la sagesse de réagir à l'injustice avant qu'elle n'atteigne la personne elle-même injuste car les prétentions abusives jouent un mauvais rôle à leurs adeptes. Les épreuves complexes n'épargnent personne, à des degrés différents certes, mais c'est toujours une souffrance. Bercés dans l'ignorance et l'incompétence, le savoir et la créativité deviennent une adversité qui ne peut être affrontée. Trop fort pour faibles qu'ils sont ou qu'ils veulent être.
Le coupable des problèmes dont souffre la grande majorité de la population mondiale est, certes, les nouvelles stratégies de prise de pouvoir et les ambitions démesurées des tenants de la globalisation qui lamine toutes les oppositions, mais c'est aussi la facilité déconcertante à confondre amitié et adversité. Une étape propice à la récupération de la souveraineté populaire par ceux qui en ont été dépossédés. La puissance technologique actuelle, bien exploitée, pourrait être d'un apport considérable pour contrer le confinement de la parole par les tenants de l'ordre établi. Si l'oxygène de vie dépendait du pouvoir humain, l'humanité se serait éteinte depuis fort longtemps ; malheureusement, le créé n'a le choix qu'entre la soumission par consentement ou l'abdication par la contrainte à la volonté du Créateur
La qualité et le coût de la vie ne relèvent pas du domaine technocratique ou administratif, et à ce titre, l'Etat doit détenir la position dominante dans tous les secteurs stratégiques afin de réguler l'ambition démesurée des possesseurs du pouvoir économique privé. L'accès à la prospérité au nom du partage de la misère ne peut se faire qu'au mépris de toute conscience. Flatter le nationalisme de la population pour camoufler l'échec de la stratégie de développement, surtout agricole, celle qui génère le plus de plus-value à l'industrie et qui met la nation à l'abri du chantage extérieur par son autosuffisance alimentaire. L'arme la plus redoutable est alimentaire. Le terrorisme économique est destructif et ôte à la nation son immunité. L'exploitation de l'arme alimentaire pour dompter une population est, certes, immoral mais se suffire de ses faiblesses est aussi immoral. Une société forte n'est pas domptable, sa force intrinsèque se trouve dans ses élites intellectuelle et professionnelle actives au sein du peuple. La Covid-19 est un exemple parfait pour les sceptiques face au savoir.
Il n'y a rien de plus glorieux pour l'être humain que de refuser d'adhérer à l'anarchie, le fil conducteur de la haine irrationnelle contre le progrès. Un Etat qui ne comprend pas son peuple ne peut prospérer ni pouvoir gérer une quelconque épreuve pénible inattendue de n'importe quelle ampleur. La survie qui ne dépend que de la force intimidante pour déformer la réalité face à la vérité est toxique. Le financement et l'entretien de la force intimidante coûtent excessivement cher et se font généralement au détriment d'autres besoins plus essentiels. En période de crise financière, cette force intimidante de protection deviendra une force de nuisance. Les USA vont avoir des difficultés pour entretenir leurs bases militaires à travers le monde et l'armada navale qui patrouille dans les océans. L'apparition d'adversaires audacieux complique la vie au leadership américain. La conséquence est que tous leurs alliés vont souffrir du manque de protection et deviendront vulnérables aux aléas extérieurs.
La gestion saine des événements
La meilleure victoire est de gagner sans trop de pertes ou même sans combattre en conduisant l'adversaire à sa propre perte par la maîtrise de Soi et la patience car la précipitation permet aux opportunistes de tous bords de semer le doute dans l'esprit des gens. La jeunesse actuelle, formée aux nouvelles technologies, refuse de subir le legs pesant de l'autoritarisme de la génération précédente et l'unilatéralisme de l'ultralibéralisme mondial. Elle veut vivre dignement par le travail et non survivre par les œuvres de charité sous n'importe quelle appellation.
C'est le plein-emploi qui absorbera la délinquance, l'insécurité avec tous les maux sociaux qui en découlent et améliorera la santé humaine par la sérénité morale et la pensée positive. Assurer des emplois avec un salaire décent aux travailleurs est un minimum qui relève de la responsabilité de l'Etat. Les œuvres de charité ne relèvent pas des ses obligations, ce sont des actes de solidarité communautaires. La zakat en est un exemple. La préférence c'est être producteur de richesse que consommateur. Dans le premier cas, l'homme s'impose dans et par son poste de travail, dans le deuxième c'est le poste de travail qui s'impose à lui. De cette tornade financière ne sortiront vainqueurs que ceux qui ont construit leur économie autour de la production contrairement à celle bâtie sur la consommation et/ou faite pour être complémentaire à l'économie occidentale.
La politique de désindustrialisation et la propagation de l'économie de bazar consolident les seigneurs du moindre effort. La militarisation des troubles intérieurs sous l'effet de slogans abstraits multiples permet de combattre tout intrus potentiel dans la classe politique traditionnelle qui oserait troubler l'ordre établi, surtout en étant le principal pourvoyeur d'emplois et des différents avantages.
La retraite au sens large du terme n'est qu'une mesure de récompense pour les efforts fournis à l'édification du pays par une frange de la société à une période de pleine santé physique. Elle ne peut être considérée comme une donation offerte gracieusement ou par charité. Le droit inaliénable des ascendants sur les descendants n'est pas un produit commercial qu'on met en Bourse pour évaluer sa rentabilité. C'est un droit souverain incessible. Si le droit de vie et de subsistance dépend de Dieu, sa qualité dépend du mode de réaction individuel à Ses Faveurs qui lui parviennent à titre de tentations et d'épreuves.
Ce virus, quelle que soit son origine, a pris l'initiative sur l'homme pour le dévêtir de ses certitudes et détruire le leadership de la propagande qui se moque de la vérité. Ce monde à la dérive a besoin d'une thérapie de choc de grande envergure pour propulser celui en gestation depuis quelque temps. Le devoir de l'homme est de planter l'arbre fruitier, même s'il est récolté par d'autres opportunistes ou par l'abus d'autorité. Le mérite revient à celui qui a planté l'arbre.
La planification est un outil essentiel de la vie contrairement à l'improvisation, source de l'instabilité sociale et des remises en cause incessantes coûteuses au plan économique à cause d'une administration pléthorique et bureaucratisée où le futile surclasse l'utile. Ne pas courir le risque en se laissant séduire par le gain facile. Ce n'est pas une référence de la réussite sociale. Seule la conscience peut restreindre l'abus.
Ce n'est pas une affaire de textes de loi qui sont généralement difficiles à comprendre, rédigés pour offrir différentes interprétations selon les besoins du présent et d'utilisation. C'est une affaire d'homme. Celui qui s'offre en gibier à l'argent sale par négligence, Dieu le négligera et transformera ses joies en pleurs. Ne pas compromettre son destin par soi- même en devenant serviteur complaisant pour des intérêts occultes. C'est par le savoir, le travail et l'humilité qu'on pénètre l'espace de l'Histoire et le paradis éternel.
La démocratie occidentale est la traduction politique de la bourgeoisie ancienne, elle ne peut pivoter d'un cadre clanique à celui d'un espace national au service de la majorité populaire. C'est une bourgeoisie qui se considère comme citoyen du ciel évoluant dans un espace sans frontière. Les défis du présent, complexes qu'ils sont, ne peuvent être solutionnés par les idées du passé en allant à la recherche de l'argent facile par n'importe quelle méthode. Le renforcement de la cohésion entre tous les acteurs Etat-peuple-secteurs public et privé s'impose. A présent, elle est une urgence nationale.
Penser à l'agréable, c'est bien mais réaliser l'utile, c'est mieux
L'Etat doit soutenir, encadrer et réguler le secteur privé pour servir de rempart, un mur de soutènement pour l'édifice public, contre tous les aléas éventuels. Les intérêts communs imposent toujours une solidarité commune. Dieu conduit toujours vers une issue heureuse ceux qui dont l'intention est sincère pour le bien de la nation. Le devoir à la nation impose à tout un chacun de ne pas être un obstacle au bien-être du peuple d'autant plus que la vie n'a jamais été un fleuve tranquille et ne le sera jamais. Les Japonais ont découvert, au lendemain de la capitulation, l'importance de l'apport de tout un chacun pour relancer leur industrie à travers les cercles de qualité. Le principe est simple : il n'y a pas d'idées idiotes, toutes les idées sont bonnes à dire, il suffit de savoir les exploiter au moment opportun et à bon escient. De telles solutions gratuites pour des problèmes concrets ne peuvent venir du marché mondial. Un véritable problème n'admet pas de mauvaise solution.
Une mentalité industrielle se construit à partir d'idées innovantes locales, le transfert technologique n'est qu'un concept de propagande destiné à la consommation populaire, n'a jamais existé et ne le sera jamais. Mon vœu est de voir ce pays décoller vers son destin véritable pour lequel nos martyrs se sont sacrifiés. Dieu est témoin de nos actes, mes précédentes contributions font foi dont notamment la dernière, intitulée : «Quand la raison s'impose, le virtuel s'écroule» (octobre 2019), et c'est ce que nous constatons actuellement. L'aristocratie bourgeoise tente, dans un dernier sursaut, de se maintenir par le verrouillage économique sans précédent et la peur mondialisée. Malgré certains désagréments que cette crise impose à certaines personnes vulnérables du fait de son aspect inédit, elle arrive au bon moment pour rappeler au monde que l'argent mal propre peut salir le plus propre s'il s'approche de lui. A l'état actuel, le pays n'inspire aucun danger car la conscience nationale est à un niveau satisfaisant capable de dépiéger le terrain qui mène au changement. Pour le savourer, il vaut mieux être dedans que dehors. De ce pays aux millions de martyrs, de dizaines de milliers de lieux de culte sur lesquels trône la 3e mosquée du monde, prions Dieu avec dévouement et conviction de nous épargner des tentations diaboliques des ennemis de la nation. Il est le SEUL à connaître les secrets et ce que recèle véritablement le cœur de chacun. Un simple faisceau de lumière suffit pour transpercer une masse d'obscurité. La patience et la sagesse sont des vecteurs de force saine, très utiles pour endiguer les effets néfastes des soubresauts sociaux, ces freins au développement.
Les lieux de culte sont des édifices particuliers, régis par des prescriptions divines claires et détaillées, qui s'imposent à toute l'humanité. Ce ne sont pas des bâtisses d'ornement urbanistique qu'une personne peut exploiter à sa guise par négligence ou, plus grave encore, par déconsidération. Aussi, la pratique religieuse ne peut être vidée de son contenu spirituel pour la confiner comme un rite quelconque.
Cet édifice important baptisé Masdjed el djazaïr, produit d'un investissement colossal national, est un bien précieux à considérer et exploiter à sa juste valeur pour que le pays récolte ses bienfaits tant dans le domaine spirituel que scientifique. Tout remède n'est bénéfique que s'il est utilisé dans la limite de ses indications thérapeutiques, à la dose prescrite par le médecin soignant, conformément aux lois strictes de la médecine.
La gestion catastrophique de cette Covid-19 vient de l'interférence de la politique dans la médecine. Prétendre tirer profit de la souffrance des autres n'est qu'une équation impossible. Les falsificateurs de la réalité qui prêchent les contradictions pour orienter le débat vers des sujets accessoires n'aboutiront qu'à l'impasse.
«La recherche scientifique en psychologie a démontré que la croyance est la plus cohérente des corrélations entre la santé mentale et le bonheur», Patrick Glynn.
Le président Trump s'est aperçu que beaucoup de pays parmi les amis et ennemis ont profité de la position dominante de l'Amérique pour fructifier leurs propres intérêts, et ce, au détriment du peuple américain qui doit payer les conséquences d'une dette exponentielle. Evidemment, ces pays qui ne veulent pas perdre cette source de profit tenteront d'exacerber les dissensions internes profondes qui impacteront négativement la structure financière mondiale. Le système de Bretton Woods, déjà bien malmené par les décisions autoritaires négatives, finira inévitablement par s'écrouler. Aucun régime dictatorial à travers le monde n'a eu la reconnaissance et les honneurs d'un peuple, déconsidéré et négligé au profit d'un monde extérieur ingrat. L'histoire est une science empirique mais d'une valeur intrinsèque à ne pas ignorer.
B. A.
* cadre supérieur, secteur de l'industrie lourde
NB : Par homme, comprendre homme et femme.
D'ailleurs cette tempête sociale mondiale est venue replacer la cellule familiale dans sa conception originelle, au sein de la société, et de la femme en tant que vecteur central dans cette cellule. Les droits de la femme ne sont pas des œuvres de charité offertes par sentiment, elle les détient de sa position fondamentale dans la structure sociale que nul ne peut modifier. L'obscurantisme et les spéculations absurdes ne mènent que vers l'échec, l'équilibre et l'harmonie de la construction céleste est une preuve évidente, que la science n'a jamais remise en cause. La Covid-19 n'est pas totalement négative pour ceux qui sauront tirer profit de ses opportunités. Le monde doit, à la faveur de cette pandémie, se libérer de la persécution de la pensée unique de l'ultralibéralisme.
Soyons de ceux que la science édifie et l'histoire purifie.
Toutes les fonctions sont éphémères, seule la citoyenneté est éternelle.
Gloire à nos chouhada éternels, vive l'Algérie souveraine !


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