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Ennahdha appelle au départ de Fakhfakh
Tunisie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 07 - 2020

De Tunis, Mohamed Kettou
L'instabilité politique en Tunisie est devenue un phénomène récurrent. Chaque jour apporte son lot de déceptions pour une population de plus en plus inquiète et impatiente.
Cette instabilité se traduit, aujourd'hui, par l'appel lancé, dimanche soir, par le parti islamiste Ennahda, dont le conseil consultatif ( Majless echoura) a appelé, ouvertement, au départ de Lyes Fakhfakh et à la constitution d'un nouveau gouvernement. Cet appel est adressé au président de la République, aux partis politiques et aux organisations nationales. Il a été adopté par 54 voix contre 38 optant pour la stabilité du gouvernement conduit depuis fin février par Lyes Fakhfakh. Les accusations de «conflit d'intérêts» portées contre ce dernier ont été confirmées par la haute commission de lutte contre la corruption. D'autres chefs d'accusation ont été retenus contre le chef du gouvernement, à savoir : exploitation d'informations de première main, blanchiment d'argent et enrichissement illicite. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que le torchon brûle entre le président de la République et celui du Parlement. Ce dernier n'a pas hésité, à maintes reprises, à outrepasser son domaine pour s'immiscer dans les affaires étrangères, domaine relevant exclusivement des prérogatives du chef de l'Etat. Celui-ci l'a clairement dit : «Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds.» Une déclaration qui n'a fait qu'envenimer davantage les relations entre les deux hommes. Dans ce contexte, quel sort réserverait le président Saïed à l'appel du parti islamiste et de son chef, Rached Ghannouchi ? Va-t-il prendre la même voie au risque de se désavouer lui-même, sachant que Fakhfakh est un «pur produit» du président de la République qui l'a fait sortir de l'oubli pour lui permettre de se reconstruire une carrière politique. Le soir même, les réactions ont surgi. Six blocs parlementaires ont rejeté le plan du parti islamiste. Ces blocs soutenus par la centrale syndicale ont décidé de maintenir leur appui au gouvernement en place avec la possibilité d'y inclure des personnalités indépendantes. Leur détermination va au-delà de ce soutien. En cas d'impasse, ils se proposent de former un gouvernement sans aucune assise partisane. Ce serait, estiment-ils, un gouvernement d'indépendants qui dirigerait le pays durant une période transitoire au cours de laquelle, il procéderait à l'amendement du code électoral et appellerait à des élections anticipées. Le refus de ces blocs de suivre Ennahdha dans sa démarche constitue, selon les observateurs, une bouée de sauvetage que le chef de l'Etat ne rejettera pas pour continuer à naviguer, selon son choix, avec Lyes Fakhfakh. Cependant, dans ce magma, le mieux pour le pays sera une décision présidentielle de nommer un nouveau chef du gouvernement. Car Lyes Fakhfakh, en s'entêtant à conserver son fauteuil, n'aura de choix que de remplacer les ministres nahdhaouis par d'autres puisés dans des blocs qui lui assureraient 109 voix au Parlement. Il pourrait, également, élargir le nombre des portefeuilles par intérim en courant le risque d'affaiblir son gouvernement qui sera incapable de faire adopter les projets de loi par un Parlement hostile. C'est dire combien la situation est inextricable.
M. K.


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