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La ferme aquacole d'Azeffoun à l'arrêt depuis 2018
Tizi-Ouzou
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 07 - 2020

Une faillite qui pèse 35 milliards de centimes en subventions publiques et près de 29 milliards de centimes en crédits bancaires à taux bonifié. La ferme aquacole d'Azeffoun est au cœur d'une polémique suscitée par l'arrêt de production, en 2018, après seulement une dizaine d'années d'activité. Elle a été créée dans le cadre du dispositif étatique de soutien à l'investissement.
Une situation qui a suscité la réaction d'Acherfouche Mohand-Ameziane, élu à l'APW de Tizi-Ouzou qui a interpellé le premier responsable de wilaya du secteur de la pêche et des ressources halieutiques, n'hésitant pas à parler « d'un énorme gâchis économique et financier » sur fond de ratés du modèle de développement aquacole. Un scandale en perspective ? Dans une interpellation écrite, adressée au directeur de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) et dont nous détenons une copie, l'élu pose des questions qui ne manquent pas de pertinence aux autorités concernées sur les raisons et les conséquences de la faillite (puisque c'est de cela qu'il s'agit), d'un investissement qui était au cœur de la stratégie de développement et de la dynamisation de la filière aquacole en Algérie car devant créer toute une chaîne de métiers et des milliers d'emplois, en sus des projections relatives à la valorisation quantitative de la production halieutique dans le pays.
Un investissement qui revêt donc « une importance capitale dans la dynamisation de l'aquaculture et même du secteur de la pêche », de l'aveu même de Smaïl Mimoune, ex-ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques qui était en visite, dans la région, à la mi-février 2006, pour l'inspection du chantier de réalisation de cette ferme aquacole pilote qui a été lancée en 2002.
Située au large d'Azeffoun (60 km au nord de Tizi-Ouzou) et spécialisée dans la production du loup et de la daurade royale pour une production annuelle de 1 200 tonnes de poissons et de 10 millions d'alevins, cette ferme est entrée en phase de commercialisation en 2009. Une dizaine d'années après, en 2018, elle se retrouve à l'arrêt. Dans son courrier adressé au directeur de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques, l'élu s'était alarmé quant à la situation de cet investissement qui, regrette-t-il, « n'a jamais atteint les objectifs économiques qui lui ont été assignés malgré tout le soutien dont il a bénéficié de la part de l'Etat ». D'un coût global de
707 389 220, 00 DA, le capital social de cette entreprise constitué de l'apport personnel d'un investisseur privé à hauteur de 70 768 922,00 DA équivalent au taux de 10% auquel s'ajoute la subvention de l'Etat (non remboursable) à hauteur de 350 000 000,00 DA, équivalent au taux de 49, 48%, de crédit bancaire estimé à 286.650.298,00 DA soit un taux de 40,52%.
Dans le même courrier adressé au premier responsable du secteur de la pêche et des ressources halieutiques à Tizi-Ouzou, il est, en outre, fait une présentation succincte des avantages dont a bénéficié ce projet dans le cadre du dispositif étatique de soutien à l'investissement. « Le taux d'intérêt appliqué pour le crédit bancaire est bonifié à 90%, et ce, à la charge du Trésor public. De plus, le dispositif d'aide à l'investissement fait également bénéficier le projet d'exonérations fiscales et parafiscales qui sont aussi à la charge du Trésor public », rappellera l'élu qui exprime ainsi son regret du fait que, selon lui, cet accompagnement financier n'a, visiblement, pas été à la hauteur des objectifs escomptés. Un soutien qui, selon le membre de l'APW, n'a pas permis l'envol effectif et définitif de cette unité aquacole en la mettant à l'abri des impondérables de toute sorte. « Faire croire, répond l'élu au DPRH, que le projet s'est arrêté à cause d'un différend entre le promoteur et la banque parce que cette dernière (la BADR) ne lui a pas ouvert la ligne de crédit à temps pour l'approvisionnement de sa ferme en aliment me semble très léger comme argument », regrette le membre de l'APW qui ne semble pas convaincu par le raisonnement du directeur de l'exécutif qui lie ainsi le blocage de l'activité au sein de l'unité au retard dans le versement de l'argent devant servir à l'acquisition de la nourriture pour poissons du bassin. D'autant plus, avance l'élu du parti de M. Bellabas, que « ce genre de dispositif fait l'objet d'une convention interministérielle qui garantit la fluidité des services financiers qui l'accompagnent ». Une perte de près de 720 000,00 kg de poisson (720 tonnes) en un jour. « Comment voulez-vous croire que la ferme perde tout son cheptel, soit 24 casiers, l'équivalent de 720 000,00 kg de poissons (720 tonnes) en un jour pour cause d'absence de ligne de crédit ? », s'étonne M. A. Acherfouche pour qui cet investissement, qui, pourtant, promettait beaucoup, « pose un problème d'usage à bon escient de l'argent public».
Une situation qui a, en définitive, compromis les 85 postes de travail escomptés ainsi que la production annuelle promise des 1200 tonnes/an de poissons. « Pourquoi ne les a-t-on jamais atteints avant ce problème de ligne de crédit? Où les a-t-on encore perdus en un jour ? », Ironise-t-il. Par ailleurs, il ne trouve pas convaincant l'argument selon lequel « l'écloserie n'a pas été mise en service à cause du retard dans l'exécution du schéma de développement de la filière au niveau national qui devait garantir des débouchés pour la production des alevins, stratégie qui tablait, rappelle M. A. Acherfouche, sur un apport prévisionnel de 15 millions par an. » Pourtant, renchérit-il, le cahier des charges prévoyait que « cette écloserie devait répondre aux besoins de la ferme en premier lieu avant de satisfaire les autres fermes ». Et d'asséner encore : « N'est-il pas possible d'exporter l'excédent d'alvins que cette écloserie devait dégager au lieu d'importer ceux de la ferme et faire gagner ainsi des devises au Trésor public et des emplois ainsi que de la richesse à notre wilaya ? » Dans sa réponse au courrier de saisine qui lui a été adressé par le représentant de l'APW, le DPRH défend la viabilité économique du projet de ferme aquacole marine offshore d'Azeffoun qui, soutient-il, répond aux normes d'un modèle économique « fiable et stratégique». L'absence de procédures réglementaires devant régir ce genre d'initiative pilote et novatrice à l'époque de son lancement est l'un des facteurs qui a contribué à son échec, selon le directeur de l'exécutif. C'est ce vide réglementaire qui, à suivre les explications de ce dernier, est derrière le blocage de l'octroi de la ligne de crédit par la BADR à l'opérateur économique d'où les difficultés qu'il a rencontrées pour s'approvisionner en aliment pour son élevage. Une situation qui « s'est répercutée sur tous les cycles d'élevage » et a mené à la cessation de l'activité avec la perte de tout le cheptel en une seule journée.
L'affaire est entre les mains des juges qui auront à statuer sur le contentieux opposant le porteur du projet et la banque créditrice (la BADR). Par ailleurs, le premier responsable de la DPRH justifie le non-démarrage de l'écloserie pour la production d'alevins par les ratés du schéma de développement du secteur de la pêche qui prévoyait la mise en place d'une chaîne de fermes aquacoles sur tout le long du littoral national.
Un projet auquel les opérateurs économiques n'ont pas souscrit au motif que ce plan de développement comporte des risques.
Le promoteur du projet Azeffoun Aquacole serait-il victime de son audace en tant qu'investisseur ou a-t-il été induit en erreur par les assurances qu'il aurait reçues de la part des pouvoirs publics ? En tout cas, aucun opérateur économique ne s'était engagé dans l'aventure de création de fermes maritimes d'élevage de poissons au motif que cette filière comporte des risques.
S. A. M.
Les travailleurs de la briqueterie de Freha crient leur désarroi
Enième sit-in des travailleurs de la briqueterie de Freha, relevant du groupe public industriel Divindus, qui n'arrêtent pas d'exprimer leur désarroi et d'interpeller les pouvoirs publics concernés, auprès desquels ils réclament en vain le versement de leurs salaires suspendus depuis huit mois.
Ils sont montés au créneau, lundi, en organisant un sit-in devant l'inspection du travail de Tizi Ouzou, avec comme seule exigence, le versement de leurs arriérés de salaires. « Cela fait près de deux mois que nous protestons, mais nous ne voyons aucune réaction positive de la part des autorités concernées pour soulager la peine des quatre-vingts pères de famille qui s'apprêtent à passer l'Aïd sans salaire », déplore un travailleur. «
L'inspection du travail a été déjà saisie quant au conflit. Nous sommes venus aujourd'hui pour exiger une solution de la part de cet organe dont le rôle est d'arbitrer ce genre de conflit », s'exclame un autre. « Il faut que le wali intervienne pour mettre fin à notre calvaire», martèle un autre protestataire. De son côté, la section syndicale de l'entreprise et l'Union locale Ugta d'Azazga ne sont pas restés inactives.
Les représentants des travailleurs se sont montrés intransigeants en maintenant le bras de fer qui les oppose à la direction. Ils conditionnent la reprise du travail par la satisfaction de plusieurs revendications, essentiellement, celles relatives au versement des huit mois de salaires ainsi que la régularité dans le paiement des mensualités de l'ensemble des salariés.
L'Ugta déplore en outre le silence du ministère de tutelle et du groupe Divindus propriétaire de l'entreprise qui n'ont pas réagi aux différentes saisines qui leur ont été adressées afin de trouver une issue définitive à la situation de cette briqueterie qui, par ailleurs, plaident les syndicalistes, possède un énorme potentiel en ressources humaines et matérielles qui lui permettraient de se positionner avantageusement dans un marché, certes ouvert et concurrentiel, mais qui offre beaucoup d'opportunités.
S. A. M.
Le marché de fruits et légumes de Drâa-Ben-Khedda fermé sur décision du wali
Par arrêté signé par le wali, en début de la semaine en cours, le marché de fruits et légumes de la ville de Draâ-Ben-Khedda, une dizaine de kilomètres à l'ouest de Tizi Ouzou, est fermé depuis lundi dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus. Cette décision a nécessité l'intervention de la force publique. Plusieurs éléments de la police et de la Gendarmerie nationale ont été déployés sur place pour bloquer les accès vers les immenses hangars qui constituent cet espace commercial fréquenté quotidiennement par des milliers de personnes.
Des acteurs de la société civile et des citoyens n'ont pas cessé d'alerter sur le non-respect des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie, notamment le port de bavette et la distanciation physique par les commerçants, ainsi que par la majorité des citoyens qui fréquentent ce marché qui représente, a-t-on justifié, un bouillon de culture et un foyer potentiel de diffusion du virus.
S. A. M.


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