Finance islamique ! Plusieurs banques ont reçu leur agrément. Même celle de... ... Madame Maya ? Avec le retour maintenant officiellement annoncé comme... imminent du président de la République, il faudra bien la poser, la question. Cette question à laquelle personne ne peut échapper. Cette question qui est dans toutes les bouches, mais empêchée d'en sortir à cause de notre culture bien ancrée, solidement accrochée du barreaudage. Oui ! On ne peut faire l'impasse, ni le carrefour, ni l'intersection sur la seule question qui vaille d'être posée à l'occasion du retour de Djidji enfin guéri. Et moi, je suis désolé, mais je la pose, cette question : pourquoi les chefs d'Etat étrangers ne viennent pas se soigner en Dézédie ? Ah ! Je vous vois tous écarquiller les yeux et vous demander si je vais réussir à terminer la chronique, ne pas me faire buter, avant la dernière syllabe, par les services français, britanniques, suisses, allemands, américains ou tous réunis sous la même bannière, c'est-à-dire le Mossad ! Peu importe mon sort ! Que vaut mon sort devant la profondeur de ma question, que je répète, au cas où tous ces chefs d'état étrangers feraient semblant de ne pas m'entendre ou me comprendre : pourquoi les Présidents des autres nations ne viennent jamais se soigner chez nous ? Que cache ce boycott qui ne dit pas son nom ? Pourquoi un tel « ostracisme renfermant » ? Ne faut-il pas y voir une volonté farouche et malveillante de nous isoler, en interdisant à leurs chefs d'Etat de venir bénéficier de soins en Dézédie ? Ou alors faut-il y voir une volonté évidente d'un embargo sanitaire manifeste dont l'objectif non avoué mais aussi apparent que le nez rouge de Bozo le Clown serait de laisser pourrir sur pied nos équipements médicaux dernier cri, nos hôpitaux high-tech et nos compétences en surabondante prolifération ? Dit plus clairement, c'est du sabotage ! Si les Présidents des autres Etats ne viennent pas se soigner ici, c'est pour porter un « coup rude à notre système de santé », à notre modèle de développement et à notre marche ferme et soutenue en direction de la 2e République. Qu'à cela ne tienne ! Nous saurons répondre à de telles attaques sournoises et ricanantes. Nous ferons face de la meilleure des manières. Nous nous sacrifierons en nous soignant en masse et avec courage ici. Chez nous ! Une fois soignés — amine ya Rabbi — nous occuperons nos convalescences à fumer du thé pour rester éveillés à notre cauchemar qui continue. H. L.