Dans un rituel très bourguibien, Bouteflika avait l'habitude de donner à chaque retour au pays l'image d'un événement solennel au protocole inadapté. A contrario, on aura remarqué que le Président Tebboune préfère un retour sans apparat, le retour d'un malade dans son pays. Simplement. En tant que chef d'Etat, le malade a dit quelques mots pour rassurer sur son état de santé et présenter ses vœux au peuple algérien. Un détail : ces paroles sont allées tout d'abord aux plus démunis, à ceux qui souffrent du dénuement. Parmi eux, j'espère qu'il s'adresse aussi aux victimes économiques du Covid-19, les nouveaux pauvres de 2021. M. F.