Le retour de Khaled Nezzar, à qui on ne peut que « reprocher » d'avoir servi la République contre ses démolisseurs, et la libération du général Toufik, dont toute la vie est un engagement permanent au service de l'Algérie, ainsi que de la militante Louisa Hanoune, montrent que la vision est en train de s'éclaircir. Les jours diront la sordidité de certaines missions qui ont compliqué la tâche du nouveau pouvoir, devant agir désormais sur deux fronts : la débouteflikisation et l'annulation des mauvaises décisions qui ont miné le pays durant la période de transition (février 2019-décembre 2019). Un bon point aussi pour la justice militaire. La justice civile devrait s'en inspirer pour libérer d'autres innocents qui croupissent injustement dans les geôles de la République. M. F.