D'un commun accord et après avoir constaté son obsolescence, les dictionnaires Larousse, Le Robert et Littré suppriment le verbe ... ... voyager ! Au risque de choquer, mais ce sont là les risques du métier de chroniqueur, je trouve que l'Algérie de la santé gère bien la pandémie de Covid-19. Oui ! Le virus avance partout dans le monde. Et il mute. Il est donc normal que les ripostes et les politiques de gestion de cette crise sanitaire mutent, évoluent et s'adaptent elles aussi. J'en ai eu la preuve encore sur les plateaux télé des chaînes d'info continue occidentales, notamment françaises. Des mâchoires grinçaient terriblement, faisant un bruit atroce à vouloir juste reconnaître l'efficience du vaccin russe Spoutnik V. Il aura fallu cette publication dans The Lancet et ce chiffre de 91% d'efficacité du vaccin russe pour que les « experts », cohortes de médecins, de profs et de politiques, abonnés aux débats, admettent, du bout de leurs lèvres pincées, la possibilité de recourir au Spoutnik. Et l'on sentait l'exaspération à le reconnaître, malgré la validation scientifique. L'Algérie a été l'un des premiers pays au monde à avoir pris option pour la médication russe. C'est un minimum de le dire. Ça n'enlève en rien à la critique de tout le reste, de tous ces restes mal gérés dans d'autres secteurs. Au contraire ! Ça veut juste dire l'importance du discernement lorsqu'on fait ce métier, celui de croquer les faits et gestes des gouvernants. Quand faut croquer, faut croquer. Quand faut rétracter objectivement ses canines, il faut avoir l'honnêteté de le faire. La Dézédie gère convenablement la pandémie ! Ça ne mange pas de pain de l'écrire. Ça ne fait pas de nous des convertis au « One-Two-Threesme » béat. Ça s'appelle juste poser son regard sans préjugés, sans cahier des charges commandé et glissé discrètement dans la boîte aux lettres - comme pour cet épisode de l'attaque du siège de Sonatrach - et sans complaisance aucune dans la traque de ce qui ne va pas. Et de ce qui va aussi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.