Vouloir porter atteinte et s'attaquer au Congrès de la Soummam, c'est comme d'essayer d'escalader le mont Everest chaussé de ballerines de danse. Proverbe Tib Eteint ! Djidji veut une enquête sérieuse sur l'augmentation démentielle des prix du poisson, entre autres la sardine. Le Président a raté une occasion de poser lui-même les premiers jalons de cette enquête en recevant l'autre jour le leader d'un parti islamiste. Une formation qui a été, des années de cohabitation et d'Alliance présidentielle durant, au cœur du dispositif mafieux de mainmise sur le marché du poisson et de la pêche. J'étais d'ailleurs stupéfait d'entendre ce même leader déclarer sur le perron du Palais, à sa sortie de consultation ceci : « Le Hirak a fortement déstabilisé le système corrompu .» Rien que ça ! Dans la mémoire de cet homme, même si lui n'était pas aux commandes de ce parti à l'époque, il y a visiblement des trous dans le... filet. Les enquêteurs feraient bien de « re-farfouiller » dans les archives pas si anciennes que cela des ministères islamistes de la Pêche. Des chalutiers miraculeusement attribués. Des aides promptes et pas regardantes distribuées sur cette vague pécheresse qui a vu poils et vapeurs musquées s'accaparer cette activité et dicter leur loi, comme le faisait autrefois, aux Etats-Unis, le syndicat mafieux des camionneurs, sous la houlette du tristement célèbre Jimmy Hoffa ! Au nom de l'Alliance et d'une chimérique stabilité du pays dans son processus d'enrayement de l'avancée terroriste — par la création de clones islamistes maison — le système a laissé faire, fermé les yeux sur ce diktat et ce hold-up « halal » de nos ressources halieutiques. Le résultat est là, aujourd'hui ! Pas un poisson qui sort de l'eau sans qu'il soit « pris en charge » par les katibates de la sardine, du gros yeux et du loup ! Elle est là aussi, ton enquête, mon Djidji ! À moins que la tentation de l'Alliance, quoi qu'il en coûte, soit encore en vogue dans les couloirs du Palais ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.