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Ethnocide en Palestine et lâcheté des grandes puissances
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 05 - 2021

Deux semaines de suite, un déluge de bombes s'est déjà déversé sur l'enclave de Ghaza sans que l'horrible bilan qui s'ensuivit ait pu émouvoir la prétendue « bonne conscience » d'un Occident toujours prompt à condamner le moindre recours aux ripostes d'autodéfense des populations palestiniennes. Bénéficiant d'une singulière immunité contre les «reproches», Israël ne s'est jamais préoccupé quant aux choix des contextes pour actionner sa machine à «punitions». Cycliquement d'ailleurs, son remake guerrier (2008, 2010, 2014) avait toujours profité de la mansuétude d'une communauté internationale qui, depuis longtemps, avait fait le choix discriminatoire de sanctuariser cet « Etat pas comme les autres » (sic) afin de se racheter de ses lâchetés historiques, voire de ses fondements cultuels racistes à l'encontre des hébreux.
Or, le syndrome de la culpabilisation qui irrigue, depuis 76 années, les agissements politiques des puissances de ce monde n'a-t-il pas fini par faire de l'entité sioniste un Etat voyou ? Celui qui, effectivement, cultive dans une impunité totale le bellicisme sectaire comme une justification face aux ima
ginaires périls qui l'encerclent. À ce propos, c'est avec une aisance parfaitement calibrée qu'il motive sa victimisation avant de déclencher ses opérations meurtrières. En peu de mots, Israël rejoue à l'infini le mythe du complexe de Massada. Celui de sa bunkérisation dans un environnement hostile peuplé, cette fois, d'Arabes et de musulmans contrairement à la vérité historique.
Peu regardants dans leurs grossiers mensonges, les puissants médias de l'Occident sont régulièrement disposés à faire le reste pour le compte du sionisme. Celui qui consiste à plaider non seulement la cause du moment, mais, de surcroît, à décrire la «marée montante de l'islam» comme la source des déluges emportant la civilisation judéo-chrétienne ! C'est pourquoi, face à une sorte de conjuration politico-civilisationnelle n'avouant pas «sa raison d'agir», le problème palestinien a cessé d'être perçu comme le nœud gordien d'un simple peuple chassé de sa terre pour n'être interprété que sous l'angle d'un djihadisme islamique intolérant que la propagande de Tel-Aviv et des journaux d'Europe a vite fait de le traiter de nazisme oriental ! La symétrie a été vite faite à travers le Hamas de Ghaza, ce dont l'Etat hébreu allait se prévaloir en toutes circonstances dans ses déclarations. Grâce donc à ses lobbies puissamment actifs aux Etats-Unis et en France notamment, Israël ne sera pas de sitôt mis au ban des nations. C'est par conséquent la nature même de cette « discrimination positive » qui fut à l'origine de son insupportable impunité. Un viatique consensuellement accordé dès les premières années de sa création et l'autorisant, jusqu'à ce jour, d'agir selon les objectifs de son expansionnisme sans jamais en référer au droit international.
Longtemps soumis aux insidieux dénis unilatéraux du Conseil de sécurité de l'ONU, les voisins arabes d'Israël se révélèrent pusillanimes au lendemain de l'humiliante déroute de 1967. Sollicitant en vain les médiations des puissances siégeant au Conseil de sécurité, cette somme des échecs politiques devint pesante, pour l'Egypte surtout, laquelle allait progressivement revoir à la baisse son statut de leader. Un leader régulièrement débouté à cause de l'influence de lobbies, aux ordres de la communauté hébraïque, lesquels empêchèrent toute probabilité de paix en torpillant les deux rendez-vous majeurs et firent deux victimes emblématiques : Sadate puis Arafat.
Au sujet de ces deux précurseurs, pourtant tour à tour critiqués et parfois même qualifiés d'aventuriers et de capitulards, la tentation est de nos jours justifiée de mettre en parallèle le geste inouï de l'Egyptien se rendant en Israël en novembre 1977 et l'électrochoc psychologique provoqué par Arafat à Oslo, annonçant la reconnaissance officielle de l'existence d'Israël.
Dans cet Orient où le «casus belli» est traditionnellement traduit en formules émotives, deux consciences s'opposaient : celle du «malheur» cultivé par le sionisme auquel faisait écho «l'humiliation» intériorisée par les Arabes. Ce furent pourtant les deux Arabes qui, les premiers, firent une place à la lucidité et au réalisme alors que les hébreux d'Israël et de la diaspora mirent en doute cette « bonne volonté bédouine» (sic). Malgré de si lointaines et si limpides reconnaissances, les va-t-en-guerre israéliens préfèrent toujours demeurer au-dessus du droit international. Car, de par la complexité de sa création, Israël ne semble pouvoir survivre que par le conflit et ne peut se moraliser que par la contrainte... de la paix ! Autrement dit, exiger de l'Etat sioniste qu'il normalise ses relations régionales par la reconnaissance réciproque ne consiste pas à l'empêcher d'exister mais à lui ordonner de ne pas en rajouter au drame d'un peuple, lequel est alimenté par le ressentiment qu'il est orphelin de justice.
Israël n'est hélas que cela. C'est-à-dire le fourrier paradoxal indirect du djihadisme se développant dans ces territoires qui furent le « croissant fertile ». De même qu'il a contribué par sa violence sans limites au déploiement de ce Hamas dont il a fait lui-même sa cible. Car, enfin, en quoi se différencient-ils, tous ces dirigeants de Tel-Aviv, de la praxis du terrorisme islamique ? Israël n'est-il pas également une théocratie fondée sur l'épuration ethnique comme il vient de l'illustrer par l'holocauste qui eut lieu au village de Lod situé à la périphérie de la capitale ? Une exécution sacrificielle de l'autre, ce «dissemblable» voisin arabe qui ne leur était pourtant pas étranger.
Il est vrai qu'être de nationalité israélienne, ça ne compte que pour du beurre lorsqu'on a pour origines les gènes d'Arabe !
B. H.


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