Malgré les mesures de confinement obligatoire, de nombreux vacanciers n'ont pu en effet résister, en ces temps de grandes chaleurs, à l'appel de la Grande bleue. À partir de l'embouchure du Cheliff jusqu'à une vingtaine de kilomètres de côte à peu près, il y a une étendue de plages et de criques non surveillées. Depuis le confinement et l'interdiction des plages à la baignade, des familles entières s'installent au bord de la mer dans la côte Est et les parkings automobiles sont presque au complet. Malgré que ces plages soient interdites à la baignade, elles sont submergées par des nuées d'estivants venus des quatre coins du pays au vu des immatriculations des véhicules. Pour accéder à ces plages, des gardiens vous font payer un droit d'entrée de 500 da, stationnement du véhicule y compris, tandis que les plagistes offrent aux estivants une tente ou une hôte à raison de 1 500 da. Ces plages sont dépourvues des simples commodités comme, par exemple, les sanitaires et pourtant la fréquentation est importante tandis que les groupes des jeunes ne sont pas les bienvenus. L'essentiel c'est d'avoir les pieds dans l'eau. Concernant les mesures de protection et de prévention contre la contamination au coronavirus, le constat fait part malheureusement d'une négligence des gestes barrières dont la distanciation physique et le port de la bavette. A. Bensadok
