Deux jours seulement nous s�parent de la f�te de l'A�d El-Adha ; cependant, l�ambiance est loin d��galer celle du bon vieux temps. Les citoyens ne savent plus o� donner de la t�te. En effet, de f�cheux contre- temps ont boulevers� leur quotidien, notamment le manque flagrant de liquidit� enregistr� ces derniers jours au niveau des bureaux de poste, emp�chant les petites et les moyennes bourses de faire face � cette �ch�ance. Les citadins ne peuvent que se rem�morer avec nostalgie l�engouement d�antan qui pr�c�dait cette grande f�te religieuse � Guelma. Les familles choisissent et r�servent bien � l'avance leur mouton en fonction de leurs revenus ; ils proc�dent � l�aiguisage des couteaux et autres machettes chez le r�mouleur du coin, � l�achat des �pices, des fruits et des l�gumes... Les m�res pr�parent les kanouns et les ustensiles devant servir � la conservation de la viande. La veille de l�A�d reste un moment tr�s admir� par les petits enfants. Le jour J, les Guelmis pr�parent t�t la galette, la b�te est sacrifi�e apr�s la pri�re dans une ambiance festive. Au d�jeuner, le m�choui est au menu de tous les foyers, la osbana et le bouzelouf sont pr�par�s en fin d�apr�s-midi. Ce n�est qu�au deuxi�me jour que le mouton est d�coup�, l��paule est utilis�e traditionnellement pour la pr�paration d�un savoureux couscous aux l�gumes, les n�cessiteux se voient offrir de bons morceaux de viande en ce jour de ferveur spirituelle. Cette f�te est aussi celle des enfants qui portent obligatoirement le premier jour des habits neufs leur permettant de rivaliser d��l�gance. C��tait pour eux l�occasion de recevoir des sommes d�argent inesp�r�es de la part des parents, des grands-parents et des proches. Aujourd'hui, les Guelmis ont h�te de renouer avec ces valeureuses traditions qui avaient forg� leur patrimoine culturel. Noureddine Guergour Peine capitale pour celui qui a br�l� son ex-�pouse Suite au pourvoi en cassation introduit par le parquet g�n�ral, le tribunal criminel de Guelma a condamn�, jeudi, un quinquag�naire � la peine capitale pour avoir mutil� et br�l� son ex-�pouse. Les faits remontent au mois d�ao�t de l�ann�e 2007. Un litige concernant un partage de propri�t� avait �clat� entre la victime et le pr�venu. Ce dernier, apr�s de vaines tentatives d'intimidation et de menaces, passa � l�acte. Le corps calcin� de la d�funte a �t� d�couvert par les �l�ments de la gendarmerie dans la for�t El-Grabidj aux environs de Hammam N�bails, � quelques dizaines de kilom�tres de Guelma. Pour rappel, le m�me tribunal avait prononc� le 11 juin 2008 la relaxe du pr�venu pour insuffisance de preuves.