Invit� � s�exprimer par la Radio Cha�ne III, Mohamed- Tahar Cha�lal, secr�taire g�n�ral de l�Agence nationale de soutien � l�emploi de jeunes, s�est montr� tr�s optimiste. Les nouvelles mesures annonc�es par le ministre du Travail vont, selon ses dires, redynamiser le secteur. Irane Belkhedim-Alger (Le Soir)- �Des d�cisions administratives ont �t� prises dans le pass� et elles ont exclu beaucoup de jeunes, ces derniers ne pouvaient pas investir dans certains cr�neaux, c�est pour cela qu�il a �t� d�cid� de d�geler l�ensemble des activit�s de financement des micro-entreprises au niveau national�, a indiqu� Mohamed- Tahar Cha�lal. Les �levages bovin et ovin dans les r�gions frontali�res ne sont pas concern�s par cette nouvelle mesure. D�sormais, le comit� de s�lection et de validation install� au niveau de chaque wilaya, regroupant tous les acteurs concern�s, est charg� de la validation, du rejet ou de l�annulation des dossiers des jeunes investisseurs. �Si le comit� valide le dossier, la banque ne pourra pas le rejeter, ce ne sera pas possible. Une fois valid� par le comit�, il sera accept�, a-t-il affirm�. Tr�s optimiste, ledit responsable a ajout� que 70 milliards de dinars ont �t� inject�s en 2010 pour le financement des micro-entreprises : les banques ont particip� avec quatre milliards sept cent mille dinars, les promoteurs avec sept milliards de dinars et l�Ansej avec un pr�t non r�mun�r� d�une valeur de quinze milliards de dinars. �Pour 2011, nous avons une large marge de progression. Nous pouvons r�aliser plus d�entreprises surtout avec ces nouvelles mesures�, dira Mohamed-Tahar Cha�lal, qui a annonc� d�autres chiffres : en 2008, 10 000 projets ont �t� r�alis�s dans le cadre de l�Ansej, en 2009, 20 000 projets. �Le chiffre a doubl� en un an. En 2010, �a sera 22 000 et �a va progresser encore�, a-t-il assur�. L�Ansej est install�e dans 70 grandes da�ras, m�me les plus recul�es, a-t-il soulign�. �Nous axons sur le travail de proximit�. Cela signifie que nous am�liorons la qualit� de nos services�, ajoute-t-il. Les diff�rents dispositifs d�aide � l�emploi (Ansej, Anem et Cnac) ont permis, depuis leur mise en place, la cr�ation de 500 000 emplois, selon ledit responsable. Rejetant l�accusation selon laquelle l�Ansej n�ouvre ses portes qu�aux transporteurs, Mohamed- Cha�lal Tahar a soutenu que ce secteur n�est pas du tout satur� et qu�il y a encore � faire pour le transport urbain (les destinations non desservies) et des marchandises (frigorifique). �Il y a des axes d�ficitaires et les initiatives doivent aussi �maner des r�gions touch�es.�