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CONTRIBUTION
M�thodologie de l�entra�nement sportif
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 04 - 2011

Dr Bounemri Zaki Saliha, ma�tre de conf�rences en STAPS,
enseignante- chercheur en sport, enseignante de handball � l�INFS/STS de D�ly-Ibrahim (Alger).
Orientations m�thodologiques
La performance sportive est un ph�nom�ne complexe, compos� de plusieurs aspects, et dont les mod�les qui ont �t� propos�s refl�tent le plus souvent les p�les d'int�r�ts scientifiques de leurs auteurs. L'entra�nement peut �tre d�fini comme un processus d'actions complexe, dont le but est d'agir de fa�on m�thodique et adapt�e sur le d�veloppement de la performance sportive. La planification de l�entra�nement repose sur une mod�lisation qui tend � r�duire les performances � quelques propri�t�s consid�r�es comme essentielles. Toute planification repose sur l�analyse des exigences de l�activit� ; les diff�rents points � mettre en �vidence sont :
Besoins physiologiques : �nerg�tique, force, souplesse.
Besoins techniques : coordination, apprentissage de la technique propre � l�activit�.
Besoins tactiques : tactique propre � l�activit� (surtout en sports collectifs).
Besoins psychologiques : dont la gestion est � la fois une cons�quence de l'entra�nement et un but.
La performance est donc compos�e de diff�rents facteurs qui interagissent plus ou moins pour aboutir au meilleur rendement. Dans cette optique, on peut consid�rer que l'entra�neur est le seul vecteur efficace d�intervention sur l'athl�te ; ce qui lui permet de faire varier la planification, donc de faire varier la charge d'entra�nement suivant l'�tat psychologique et physique de l'athl�te.
M�thodologie de l�entra�nement
Elle recouvre une proc�dure syst�matique et planifi�e de mise en ordre des contenus d'entra�nement, de la forme de pr�sentation des objectifs, du choix des moyens et du contr�le de la charge, en vue d'obtenir la meilleure performance � l'instant. La m�thodologie de l'entra�nement est bas�e sur l'encha�nement de 4 phases d'action :
1 Analyse des exigences de l'activit�.
2 �valuation ou diagnostic du sportif.
3 D�finition des objectifs d'entra�nement.
4 Construction de la structure de l'entra�nement.
Principes de l�adaptation � l�entra�nement
C'est par l'adaptation � court et � long terme aux charges d'entra�nement et au stress chronique que le sportif s'adapte et devient plus performant. Selon Platonov, �l'adaptation est un processus d'accoutumance de l'organisme aux contraintes du milieu dans lequel il �volue. Les stimulis de l'entra�nement sollicitent une r�action organique, psychique et affective ; une adaptation vers plus de performance�.
Adaptation � court terme / ponctuelle ou aigu� :
L�organisme s'adapte imm�diatement � une sollicitation, c'est le cas lors de la course � pied, pour le d�ficit en O2, entre 0 et 3 mn, il y a une adaptation imm�diate de l'organisme au stimulus, augmentation de la FC et de la ventilation. La r�p�tition d'adaptations ponctuelles entra�ne une adaptation � long terme. Lors d'un entra�nement, il y a adaptation de l'organisme pour r�pondre au stress de la sollicitation.
Adaptation � long terme ou chronique :
Au fur et � mesure des s�ances d'entra�nement, on am�liore la ou les qualit�s physiques recherch�es. Ainsi, apr�s un cycle, pour une m�me charge d'entra�nement, le stress engendr� sera moindre ; la FC de repos est moins importante.
Adaptation sp�cifique :
� une activit� sportive = adaptation technico-tactique, qui doit n�cessairement �tre prise en compte dans une planification d'entra�nement et qui ne r�pond pas aux deux mod�les pr�c�dents.
Mod�le de surcompensation
� Le principe de surcompensation se trouve � la base de la plupart des th�ories d'entra�nement et de la programmation dans l'encha�nement des charges de travail. Il est bas� sur l'hypoth�se de restauration, au-del� du niveau de d�part, des sources d'�nergie d�pens�e lors de l'exercice.
� Ce ph�nom�ne est cens� s'appliquer � toutes les fili�res �nerg�tiques ; m�me s�il repose sur des bases scientifiques discutables. En effet, ce mod�le s'applique au taux de glycog�ne musculaire (Yakovlev) ; mais il n'y a pas d'�vidence qu'il s'applique aux autres r�serves �nerg�tiques ni m�me aux capacit�s de force et de vitesse.
Mod�le de T. Busso : mod�le aptitude / fatigue
Mod�le bas� sur les param�tres de la charge d'entra�nement, du taux de testost�rone et de cortisol, qui permettent de pr�dire la performance. Cela ne change rien au ph�nom�ne de surcompensation, il �labore ce ph�nom�ne � partir d'une courbe d'aptitude et d'une courbe de fatigue. Etat de forme ou adaptation = aptitude - fatigue = performance.
La planification par rapport � ces mod�les r�pond � plusieurs principes :
La planification de l'entra�nement repose sur l'application de principes de base qui vont pr�sider � l'encha�nement des phases de travail et de repos.
Principe de relation optimale entre sollicitation et repos :
Plus le niveau de l'athl�te augmente plus la sollicitation doit �tre importante et la r�cup�ration courte.
Principe de surcharge progressive :
- Tout au long de la carri�re du sportif, la charge de W va �voluer en termes de quantit�, d'intensit� et de sp�cialisation ; quelques r�gles � respecter :
- La sp�cialisation doit �tre relativement tardive en se r�f�rant toujours � l'�ge optimal pour la performance max.
- Il faut qu'il y ait un passage de la PPG � la PPS aussi bien au niveau du plan de carri�re que du plan de saison.
- Augmentation progressive du volume d'entra�nement : on pense qu'il y a un rapport de 1 � 10 au niveau du volume d'entra�nement entre un d�butant et un sportif de haut niveau.
- Augmentation progressive du nombre de s�ances : pour un d�butant le rythme optimal est de 2 � 3 s�ances par semaine, pour le haut niveau de 2 � 3 s�ances par jour.
- Augmentation progressive de l'intensit� :
Le premier probl�me est l'�valuation de la charge de travail en rapport avec la sp�cialit� sportive.
Le deuxi�me probl�me est le nombre de s�ances intensives par semaine. On sait que le nombre de s�ances intensive/semaine est de 1 chez le d�butant alors qu'� haut niveau, il est de 5 � 6 par microcycle.
- Augmentation progressive des s�ances sp�cifiques : � bas niveau, une s�ance peut avoir plusieurs objectifs ; en effet, m�me si l'entra�neur n'a fix� qu'un objectif � l'int�rieur de la s�ance, le W sp�cifique peut entra�ner diverses modifications (d�ordre physio...) ; � haut niveau, une s�ance doit avoir un seul objectif. En effet pour avoir une adaptation, le stimulus doit �tre assez important.
- Extension des moyens de r�cup�ration : � bas niveau dormir suffit pour r�cup�rer, � haut niveau la sollicitation est telle qu'il faut utiliser des moyens compl�mentaires comme le massage, la relaxation, la sophrologie.
- Il faut toujours augmenter la quantit� d'entra�nement puis ensuite l'intensit�.
- Au niveau de l'augmentation du volume : on augmente d'abord le nombre de s�ances puis la dur�e des s�ances.
Principe de r�p�tition des charges :
Pour qu'un stimulus devienne efficace, il faut qu'il soit r�p�t� ; il est donc n�cessaire de bien choisir le nombre de r�p�titions hebdomadaires. Il faut quatre jours de r�cup�ration pour une charge a�robie importante.
Lorsqu'� la suite d'un entra�nement une qualit� physique est � son minimum, on peut solliciter une autre qualit� qui, elle, est entra�nable � ce moment-l�, ou jouer sur le travail technique. Il faut constamment faire varier l'objectif des s�ances d'entra�nement, par exemple avec un travail biquotidien.
Principe de r�gularit� et de stabilit� dans le temps :
Matveiev : �Il est indispensable de construire l'entra�nement de mani�re � garantir au maximum une succession d'effets positifs aux s�ances de travail, � exclure toute interruption injustifi�e entre ces s�ances et � r�duire au minimum toute r�gression de la condition acquise.�
En th�orie, la perte d'une aptitude et donc sa restauration, co�te beaucoup plus cher en termes de fatigue, que son maintien.
Le processus d'entra�nement doit �tre con�u comme un processus annuel ou pluriannuel.
Chaque unit� d'entra�nement doit �tre �labor�e et r�alis�e dans les traces de la pr�c�dente
La continuit� de l'entra�nement est assur�e par la continuit� des charges de travail, mais aussi par celle des intervalles de repos.
Principe de continuit� :
Pour que l�adaptation de l'organisme � court terme puisse se transformer en adaptation � long terme (base de l'entra�nement), les stimulis doivent �tre r�p�t�s r�guli�rement et � intervalles suffisamment proches. On doit donc exclure toute interruption injustifi�e de l'entra�nement et limiter la coupure des vacances.
Principe de p�riodisation :
Un plan d'entra�nement annuel doit �tre divis� en p�riode de pr�paration, de pr�-comp�tition, de comp�tition, et en p�riode de transition. Les charges de travail doivent pr�senter un caract�re ondulatoire.
- Microcycle : 2 � 7 jours (1 semaine), cycle d'encha�nement de charges de travail avec un objectif particulier.
- Mesocycle ou macrocycle : encha�nement de plusieurs microcycles, 3 semaines ou 2 x 3 semaines 4 semaines ou 2 x 4 semaines
- P�riode de pr�paration.
- P�riode de pr�-comp�tition.
- P�riode de comp�tition.
Principe de l'augmentation progressive de la charge :
Si l�on r�p�te toujours la m�me charge de travail, dans un premier temps, on aura une adaptation puis une stagnation de la performance. Donc l'augmentation de la performance passe n�cessairement par l'augmentation de la charge de travail, avec en g�n�ral une augmentation pr�alable de l'intensit� de travail.
Principe de variation :
Tout en veillant � solliciter assez longtemps une aptitude pour obtenir une am�lioration significative, il faut varier les composantes de la performance qui sont vis�es par l'entra�nement ; sinon, on accumule beaucoup de fatigue physique et mentale et donc la performance diminue.
Principe d'augmentation de la charge :
Doit passer par des �tapes successives qui se trouvent au niveau de la qualit� :
- passage de la pr�paration g�n�rale � la pr�pa sp�cifique ;
- augmentation du nombre de s�ances hebdomadaire ;
- augmentation du nombre de s�ances � charge max.
Principe de conformit� � l'�ge :
Les objectifs de pr�paration doivent changer en fonction du degr� de maturation du sportif :
Enfance : coordination, les capacit�s a�robies, capacit�s de souplesse
Pubert� : capacit�s a�robies, entretien souplesse et coordination, technique sp�cifique,
Ana�robie = force, puissance...
Principe de l'individualisation :
A chaque p�riode d'entra�nement, sur chaque qualit� et chez chaque sujet, les effets d'un entra�nement diff�re.
D'o� l'int�r�t de contr�ler r�guli�rement et �scientifiquement� les effets de l'entra�nement afin de r�orienter la planification et de modifier les moyens utilis�s.
Principe de sp�cialisation croissante :
Plus le niveau de pratique est �lev�, et moins la performance d�pend de capacit�s motrices non sp�cifiques au sport en question.
Classification des disciplines
Famose 1990 : l'activit� de classification est un moment �pist�mologique capital pour la construction scientifique.
Le travail de classification demande 4 types d'op�rations :
1- D�finir l'ensemble de r�f�rence sur lequel va porter la classification ; ensemble des activit�s physiques qui n�cessite une planification.
2- Il faut formuler le but de la classification ; pour l'entra�neur ou le pr�parateur physique, l'analyse de l'activit� a pour but ultime d'am�liorer la performance.
3- Il faut �noncer les bases th�oriques de la classification ; bases th�oriques tir�es de la physiologie de la biom�canique et de la th�orie des APS.
4- Il faut choisir les proc�dures de classification, qui d�pendent de diff�rentes approches telles que l'observation de la t�che, observation des aptitudes et des comportements requis pour r�ussir.
Proposition de classification par rapport � une capacit� de force :
Activit�s plus ou moins bas�es sur Fmax, force-vitesse, force explosive, endurance-force...
Proposition de classification par rapport aux fili�res �nerg�tiques : difficile en sport-Co.
Proposition de classification par rapport aux qualit�s techniques et de coordination :
Ces qualit�s sont regroup�es sous le terme d'adresse, facult� d'ex�cuter avec la plus grande facilit� possible, un mouvement intentionnel pour r�soudre une t�che concr�te.
C'est aussi la capacit� � modifier rapidement une r�ponse motrice, en vue de l'adapter aux contraintes de l'environnement.
Pradet 1989 : adresse = coordination + habilet�
Pour lui, la coordination rel�ve d'aptitudes plus ou moins g�n�tiques, alors que l'habilet� est le fruit d'un apprentissage,
Les capacit�s qui composent la coordination sont de type kinesth�sique, rythmiques d'�quilibre et de r�action.
Proposition de classification par rapport aux qualit�s tactiques :
Il est difficile de d�terminer chez un individu la part de ses capacit�s tactiques inn�es et acquises. Cette aptitude de d�cision au regard d'une situation changeante d�pend de nombreux facteurs, tels que la vision p�riph�rique, la repr�sentation de l'espace de jeu, l'anticipation et l'apprentissage de r�actions plus ou moins programm�es.
Proposition de classification par rapport aux qualit�s psychomotrices :
Il est n�cessaire dans l'analyse de l'activit� de cerner le poids sp�cifique des ressources humaines.
Une �tude r�cemment men�e sur les f�d�rations sportives regroupent les activit�s psychologiques en cinq grandes cat�gories :
- capacit� d'auto-activation : capacit� � s'imposer 1 niveau d'activation optimale ;
- dialogue interne positif : capacit� de maintenir une pens�e positive dans toutes les situations ;
- concentration : capacit� de se centrer sur la t�che � r�aliser ;
- relaxation : capacit� de rel�cher le corps et l'esprit malgr� une situation stressante ;
- visualisation : capacit� de se repr�senter mentalement les sc�nes.
Proposition de classification par rapport aux qualit�s morphologiques :
Chaque sp�cialit� sportive a, un instant donn� de son histoire, recrut� ou vu �merger une quantit� plus ou moins importante d'athl�tes pr�sentant des caract�ristiques morphologiques particuli�res.
Evaluation du sportif et effets de l�entra�nement
Il est important de pouvoir �valuer les possibilit�s ou l'�tat d'un sportif � un instant donn� de l'entra�nement pour fixer les objectifs et construire la programmation mais aussi pour �valuer les effets positifs ou n�gatifs de cette programmation.
La probl�matique de l'�valuation est de mettre en �uvre des techniques telles que les r�sultats, puissent permettre d'effectuer un diagnostic pr�cis de l'athl�te. Pour ce faire, les tests doivent �tre standardis�s et appliqu�s � la plus grande population possible.
Il faut prendre en consid�ration :
1- son �ge : facteur d�terminant pour les objectifs � fixer suivant la sp�cificit� ;
2- sa maturation biologique ;
3- ses facteurs morphologiques ;
4- certaines qualit�s : VO2max, Fmax, fili�res, V, P...
Les objectifs des tests sont :
1- identifier forces et faiblesses ;
2- �valuer un facteur de la performance ;
3- mesurer l'efficacit� d'un programme ;
4- orienter le sportif ;
5- �valuer son �tat de sant� ;
6- le motiver.
Un test doit �tre : objectif donc ind�pendant du testeur, pr�cis et reproductible. Valide, doit mesurer ce qu'il est cens� mesurer.
Tests psychologiques :
Questionnaire personnalis� du sportif de Thill.
Tests de r�action :
Psychomoteur et psychologique, TRA (temps de r�action auditif), Temps de r�action visuel, mesure du temps de r�action en ms, mesure de la dispersion.
Tests de sant� :
Doivent �tre r�alis� trois fois par saison.
Test de Ruffier Dickson : permet en th�orie de mesurer l'�tat de forme d'un sujet
30 flexions en 45s
P0 pouls au repos
P1 pouls imm�diatement apr�s effort
P2 1 mn apr�s effort
Indice calcul� : I = (P1 - 70) +2 (P2 - P0) / 10 I � 8: faible 6 I 8: moyen 3 I 6: bon I 3: excellent
Tests de r�flexe myotatique : Rotulien...
Tests de force et de puissance :
R�alis�s sur un appareil de musculation, sur tapis de Bosco, sur bicyclette ergom�trique, sur machine isocin�tique (cybex), sur plate-forme de force, sur biorobot (navette plac�e sur une barre de musculation et qui permet de mesurer la vitesse de d�placement).
Tests �nerg�tiques :
Tests a�robies : r�alis�s en course � pied, bicyclette, natation...
Astrand et Rehming : d�termination indirecte de VO2max, par rapport � FC et durant un effort sous-max.
Cooper, L�ger-Boucher, L�ger-Mercier, Bru.
Recherche de l'effet de seuil : transition entre ana�robie et a�robie.
D�termination de la lactat�mie sanguine afin de rechercher les seuils � 2 et 4 mmol.
Chassain : effort sous-max de 20mn avec recherche de consommation de lactates effort max, avec recherche d'accumulation de lactates.
Prise de lactates toutes les 5mn, obtention du seuil par analyse graphique.
Conconi : recherche du seuil � partir de la fr�quence cardiaque.
Tests ana�robies lactiques :
Wingate, 400m, 30s de sauts sur tapis de Bosco, test de lactat�mie max
Tests ana�robies alactique :
Squat-jump, contre-mouvement jump, Sargent test, Margaria (monter les escaliers le plus rapidement possible), tests sur piste de 30 ou 50m, test sur tapis roulant, multibonds.
Quantification de la charge d�entra�nement
La charge de travail est d�termin�e par les facteurs suivants :
Volume de la charge :
Nombre de r�p�titions x nombre de s�ries, distance parcourue, nombre de mouvements techniques r�alis�s, �valuation en nombre d'heures...
Intensit� de la charge :
On peut estimer l'intensit� soit empiriquement, soit en % de la FC max, de la charge max, de la vitesse max.
Martin 1979 propose un rapport entre % de FC et intensit� :
130 et 140 : I faible
140 et 150 : I l�ger
150 et 165 : I moyenne
165 et 180 : I forte
� 180 : I max
Maintenant, on parle de % de FC de r�serve = FC max - FC de repos qui permet d'�valuer VO2.
Densit� de la charge : rapport entre temps d'effort et de r�cup�ration
Dur�e et nature des phases de r�cup�ration :
Type de sollicitation :
Fr�quence de l'entra�nement : La charge d'entra�nement max c'est 80% de la quantit� max x 100% de l'intensit� max. Le niveau de sollicitation d'une s�ance d�pend de la charge de travail et le niveau de sollicitation d'un cycle d�pend du nombre de s�ances r�alis�es � charge max moyenne ou faible


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