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ALORS QUE LE NOMBRE DES COMPLICATIONS LI�ES AU TABAGISME AUGMENTE
L�Alg�rie n�a pas les moyens de soigner ses malades
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 05 - 2011

Les complications li�es au tabagisme sont redoutables, elles exigent une prise en charge lourde, des soins intensifs et un accompagnement sp�cial des malades apr�s le diagnostic. Selon les sp�cialistes, nos h�pitaux ne disposent pas de moyens n�cessaires pour assurer un bon traitement � ces malades et augmenter leurs chances de gu�rison.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - La fum�e du tabac affecte les organes et les syst�mes du corps humain. Les cons�quences sont innombrables. Fumer est � l'origine de plusieurs maladies cardiaques, d'accidents c�r�brovasculaires et de maladies des vaisseaux sanguins. Il provoque �galement de nombreux cancers (cancer du poumon, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'�sophage, du pancr�as, des reins, de la vessie et du col de l'ut�rus). Des d�couvertes r�centes �tablissent un lien entre le tabagisme et le cancer du gros intestin et certaines formes de leuc�mie. Le tabagisme est, en outre, responsable d'un nombre important de maladies respiratoires (bronchopneumopathies chroniques obstructives, des bronchites chroniques et de l'emphys�me). Fumer cause aussi une diminution des aptitudes physiques, il r�duit la capacit� du sang � transporter l'oxyg�ne et augmente la fr�quence cardiaque et le m�tabolisme de base, il entrave ainsi les avantages de l'activit� physique, y compris l'endurance cardio-pulmonaire. Diminution du poids du f�tus, effets gastro-intestinaux (ulc�res gastro-duod�naux), effets stomatologistes (l'�tat dentaire des fumeurs est souvent mauvais), cholest�rol, troubles du sommeil, de l��rection et du rythme cardiaque� La liste est longue. �Les maladies li�es au tabagisme sont invalidantes et co�tent cher. Malheureusement, les h�pitaux alg�riens ne sont pas �quip�s pour traiter les patients admis g�n�ralement dans une situation critique et nous nous n�avons pas grand-chose � leur proposer�, explique le docteur Ahmed Lehachi du CHU de Blida lors d�une journ�e d��tude sur le tabagisme, organis�e hier lundi � l�h�tel El Djaza�r. Ahmed Lehachi ajoute que si les m�decins avaient les moyens d�intervenir au niveau basal, c'est-�-dire au d�but des sympt�mes de la maladie (bronchites chroniques, grippe�), ils pourraient �viter plusieurs complications et sauver des vies. �Ce serait tr�s bien ! En Alg�rie, nous sommes encore loin des techniques modernes de soins. Nous ne pouvons pas encore parler de greffe, de transplantation du poumon ou du c�ur�, dit-il. Les malades atterrissent dans les services hospitaliers avec une maladie avanc�e, les chances de gu�rison s�amenuisent. Au service oncologie, les canc�reux arrivent au stade 3 ou 4, l�indication op�ratoire n�est plus possible. �Nous leur proposons alors la chimioth�rapie ou la radioth�rapie �, indique Ahmed Lehachi, qui pr�cise qu�une fois le cancer diagnostiqu�, la situation se complique pour le malade. �Ils tra�nent souvent entre le g�n�raliste et le priv� ou d�un h�pital � un autre et la maladie avance. Ailleurs, c�est une question de quelques jours. Ici, le canc�reux doit attendre trois mois pour obtenir un rendez-vous � l�h�pital !� La plupart des malades n�ont pas les moyens de se payer des soins chez les m�decins priv�s, seuls les riches peuvent se permettre ce luxe. A titre d�exemple, dans un cabinet priv�, l�op�ration est estim�e � 200 000 DA, la chimioth�rapie est � un million de dinars et une radioth�rapie co�te 450 000 DA. �Beaucoup de malades sont pauvres et n�ont pas les moyens de se faire explorer !�, atteste le docteur Medjoubi, qui exerce � l�h�pital de Blida. Il rappelle qu�en Alg�rie, le tabagisme tue annuellement 15 000 personnes, provoque le cancer du poumon � 4 000 personnes et l�infarctus du myocarde � 7 000 autres. En 2010, 8 000 nouveaux cas de cancer du poumon ont �t� recens�s. �Nous ne pouvons pas assurer le r�le de l�Etat�, l�che-t-il, estimant que l�Alg�rie est loin de disposer d�un programme de lutte antitabac. �Il y a un programme mais nous ne voyons rien venir !�, souligne le docteur Medjoubi. Les intervenants insistent sur l�urgence de mettre en place une politique nationale de prise en charge des malades. Une d�marche qui devient n�cessaire surtout que la consommation de tabac a doubl� en vingt ans. Cette rencontre, organis�e par l�association El Fedjr, a �galement permis de soulever la probl�matique de la non-application de la l�gislation alg�rienne qui, depuis 1985, interdit de fumer dans les lieux publics. �Pourquoi en France ou en Espagne cette loi est respect�e et ce n�est pas le cas chez nous ? On ne la respecte pas partout !�, s�est indign� le docteur Ahmed Lehachi.

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