L�Assembl�e populaire nationale (APN) retrouve aujourd�hui sa grouille habituelle, � l�occasion d�une pl�ni�re d�di�e au vote du projet de loi sur les partis politiques. Un vote attendu sans surprise, tant est que les locataires de l�h�micycle Zirout-Youcef n�ont aucunement � l�esprit de remettre en cause ou, du moins g�ner la feuille de route du chef de l�Etat, concepteur et artisan des �r�formes politiques�. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - D�put�e et secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune devrait s��veiller � d�autres mani�res de proc�der que de s�essouffler en incantations � l�adresse du chef de l�Etat dont elle a implor� une intervention diligente pour sauver les r�formes. Abdelaziz Bouteflika, sollicit� par Hanoune pour l�gif�rer par ordonnance et suppli� par la s�natrice Zohra Drif d�ordonner une seconde lecture de la loi portant repr�sentation des femmes dans les assembl�es �lues, aurait fait savoir qu�il n�entreprendrait rien de tel. La sc�ne partisane de demain est donc entre les mains des d�put�s. Et, au vu de ce qui a �t� donn� � noter lors des d�bats autour du projet de loi en question, il est quasi certain que la proposition gouvernementale ne conna�trait pas, au final, quelques alt�rations sensibles. Comme souhait� par l�ex�cutif, l�administration verra son pouvoir de contr�le sur les partis politiques renforc�. Les d�put�s ne semblent pas favorables au syst�me d�claratif en mati�re de cr�ations de partis politiques. Pourtant, des entit�s parlementaires, comme celle s�exprimant sous la banni�re du MSP, en ont fait la r�clamation. Mais, repr�sentation rachitique, comparativement aux segments FLN et RND, les �lus du MSP auront tout le temps de pleurer le triste sort qui leur est fait par ceux avec qui ils �taient cens�s �tre leurs alli�s. Aussi le projet de loi sur les partis politiques, gr�ce � la majorit� confortable du FLN et RND, conna�tra, � coup s�r, une issue heureuse. Surtout en ces moments de fin de l�gislature o� les d�put�s, comme les chapelles auxquelles ils sont affili�s, sont pr�occup�s par les comp�titions �lectorales qui approchent. D�ailleurs, qui s�est inqui�t� de ce que le ministre de l�Int�rieur Daho Ould Kablia suspend de son seul chef la loi sur les partis politiques en vigueur pour diff�rer l�examen des dossiers d�agr�ment de partis � l�apr�s-promulgation de la nouvelle loi ? Rares �taient les voix � avoir d�nonc� ce fait du prince. Les d�put�s se recrutant dans l�alliance parlementaire ont tous fait comme si de rien n��tait. Et c�est cet esprit parlementaire qui pr�vaudra lorsque seront soumis au vote, la semaine prochaine, le projet de loi organique relative � l�information et le projet de loi sur les associations.