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Absoudre les Turcs ottomans au seul motif de leur islamit� est un non-sens
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 01 - 2012

Le torchon br�le entre Paris et Ankara. La fum�e qui s'y d�gage voile le ciel d'Alger. Paris, au seul motif (?) de gardien jaloux des droits de l'homme et du citoyen qu'il a enfant�s dans la foul�e de la prise de la Bastille et de la r�volution fran�aise de 1789, vient de voter une loi p�nalisant le n�gationnisme du g�nocide arm�nien.
Le timing et le fait que la porteuse de ce projet de loi soit d�put�e marseillaise o� vit une tr�s forte communaut� arm�nienne ne seraient que pur hasard. Aucun lien donc avec l'approche des pr�sidentielles de 2012 et encore moins un appel du pied aux 500 000 �lecteurs arm�niens de France. Soit ! Il n'y a logiquement pas lieu de judiciariser l'histoire. �Il appartient aux historiens d'�crire l'histoire et aux enseignants de l'enseigner�, avait d�clar� Jacques Chirac lorsque l'Assembl�e fran�aise avait vot� en 2005 le projet de loi sur le r�le positif de la colonisation port� par Thierry Mariani de la droite populaire. Passons ! Le premier g�nocide du XXe si�cle, celui oubli� des Hereros, ne semble h�las pas perturber le sommeil des d�put�s de l'Hexagone. Le cauchemar de cette tribu de l'actuelle Namibie commen�a lorsqu'en 1884, Bismarck, premier chancelier f�d�ral d'Allemagne, d�cida de placer ce territoire sous protectorat du Reich. Heinrich Goering (le p�re du tristement c�l�bre Hermann, longtemps consid�r� comme successeur potentiel de Hitler) sera le tout premier gouverneur civil de cette nouvelle colonie. Le soul�vement des Hereros en 1904 est l'occasion inesp�r�e des Allemands qui r�vaient d�j� de transformer ce territoire en une colonie de peuplement exclusivement blanche et se d�barrasser ainsi de cette tribu g�nante. Les autres tribus, quoique conciliantes, seront parqu�es dans des r�serves �hautement surveill�es�. Le 2 octobre 1904, Lothar Von Trotha, alors commandant des forces coloniales dans le sud-ouest africain, promulgue l'ordre d'extermination: �Moi, le g�n�ral des troupes allemandes, adresse cette lettre au peuple Herero. Les Hereros ne sont plus dor�navant des sujets allemands... Tous les Hereros doivent quitter le pays. S'ils ne le font pas, je les y forcerai avec mes grands canons. Tout Herero d�couvert dans les limites du territoire allemand, arm� comme d�sarm�, avec ou sans b�tail, sera abattu. Je n'accepte aucune femme ou enfant. Ils doivent partir ou mourir. Telle est ma d�cision pour le peuple Herero.� Quelques voix allemandes s'�taient �lev�es contre cet ordre d'extermination pour d'autres motifs qu'humains : �Nous avons besoin des Hereros comme vachers, certes en nombre r�duit, et comme agriculteurs...� Mais Von Trotha sera soutenu par Guillaume II et la chasse � l'homme commen�a. Une seule issue qui m�ne vers le d�sert sera laiss�e aux Hereros dont la chance de survie est quasi nulle ; les Allemands ayant pris soin d'empoisonner les principaux puits sur leur trajet. Les massacres et les empoisonnements ont fini par avoir raison de cette tribu extermin�e, en l'espace de deux ans, � pr�s de 80%. Pour rappel et � titre comparatif, avec pr�s de 16%, la Pologne est reconnue comme pays ayant le plus de pertes humaines (rapport�es au nombre total d'habitants) lors de la Seconde Guerre mondiale. Ankara ne s'insurge pas contre ce deux poids, deux mesures mais contre-attaque en nous mettant en plein centre du conflit. L�important c'est de marquer plus que l'adversaire. A une question sur la �perm�abilit� � de sa d�fense, feu St�fan Kovacs, le grand entra�neur du grand Ajax d'Amsterdam des ann�es 1970, avait r�pondu : �Peu importe le nombre de buts qu'on nous marque, l'important c'est de marquer plus que l'adversaire.� L'Ajax �tait en effet une v�ritable machine � marquer des buts. Autrement dit, la meilleure d�fense c'est l'attaque, c'est � cela que me font penser Erdogan et le maire d'Ankara qui vient d'�riger (pr�s de 50 ans apr�s notre ind�pendance) une st�le � la m�moire des victimes alg�riennes... du colonialisme fran�ais. Le chef du gouvernement turc, en bon musulman qu'il est, serait sorti grandi s'il avait fait son mea culpa pour reconna�tre officiellement la colonisation de l�Alg�rie par son pays et demand� pardon pour la tyrannie dont ont �t� victimes les populations alg�riennes. Les autorit�s turques, rassur�es de la complaisance des pouvoirs alg�riens, �voluent tr�s � l'aise sur ce terrain qu'ils savent parfaitement d�min�. Une omerta totale est d�cr�t�e sur les massacres ottomans perp�tr�s sur les populations autochtones durant les 3 si�cles de leur �pr�sence� sur notre sol �pour nous prot�ger� comme veut nous le faire administrer la th�se officielle. En guise de glorification, nos villes et lieux publics portent encore et pour toujours (?) les noms de nos bourreaux d'hier. Hussein Dey : le dernier des 28 deys d'Alger qui abdiqua devant de Bourmont le 5 juillet 1830 avec la garantie de conserver ses richesses personnelles et sa libert�. Ra�s Hamidou : mi-pirate, mi-corsaire, c'est � lui qu'est revenu le triste honneur de bombarder la ville de Jijel en guise de repr�sailles contre la r�volte de 1804 qui a fait subir de terribles pertes aux forces ottomanes. Mourad Ra�s, de son vrai nom Jan Jansen : notoire pirate n�erlandais converti � l'islam apr�s sa capture par des corsaires barbaresques et s�vissant depuis, au compte et au profit de la r�gence d'Alger. Une ville et une fr�gate de la marine nationale portent son nom. Mustapha Pacha : g�n�ral ottoman, gouverneur de Damas particuli�rement r�put� pour sa cruaut�. Il avait �corch� vif le gouverneur de l'Ile de Chypre qui s'est rendu avec pourtant des garanties de cl�mence. Pendant ce temps, l'�v�que d'Hippone natif de Thagaste, l'illustre Saint Augustin est banni � jamais de l'histoire alg�rienne. A l'exception d'un lyc�e � Annaba, aucun �difice, aucune ville, aucune rue ne porte son nom. Il est vrai que celui qui exer�a une forte influence id�ologique sur Blaise Pascal avait commis l'imprudence de na�tre quelque 3 si�cles avant l'islam. Jean Mouhoub Amrouche qui, sur son lit de mort, � quelques jours seulement de notre �mancipation, n'avait qu'un seul regret, celui de ne pas voir l'ind�pendance de son pays, est interdit de cit� dans toute l'Alg�rie. Durant �cette pr�sence� donc, le nom de Kouloughlis est donn� aux enfants n�s de p�res janissaires et de m�res autochtones. Les janissaires �tant originaires des Balkans, enlev�s � leurs parents chr�tiens d�s leur tendre enfance, convertis � l'islam et �dress�s� pour tuer. Tuer seulement. Les Turcs en avaient fait en effet de redoutables guerriers qu'ils avaient vers�s dans l'infanterie. Kouloughlis provient du turc Kul Oghlu, Kul d�rivant lui-m�me de Kapikolu qui veut dire esclaves. Le tout signifiant fils d'esclave. Sans commentaire. Ils sont d'ailleurs tout aussi exclus des hautes fonctions �tatiques r�serv�es aux seuls Turcs. Le docteur Shaw, Laugier De Tassy, Pananti, Peysonnel, Venture de Paradis, Desfontaines, Raynal... ont immortalis� avec leurs �crits sur ce qu'avaient endur� nos anc�tres durant cette colonisation qui ne dit pas son nom.
Le despotisme sous ses formes
Les quelques passages des t�moignages qui vont suivre sont choisis au hasard car les autres ne sont pas moins poignants. Dans Voyage dans la r�gion d'Alger, en pages 185 et 186, le docteur Thomas Shaw (1692-1851) �crit :�Les gar�ons n�s de Turcs et de femmes arabes ou maures ne sont point consid�r�s comme Turcs. Il est vrai qu'ils sont re�us dans la milice comme soldats, mais ils ne parviennent point aux diff�rentes charges de l'�tat et ne jouissent point, en un mot, des privil�ges accord�s aux soldats turcs. Le gouvernement a eu recours � ces restrictions pour �viter que les soldats ne s'alliassent en trop grand nombre avec les femmes du pays, et ne se rendissent ainsi un jour redoutables pour l'�tat par l'augmentation de leurs familles. Les Maures et les Arabes sont �galement exclus du corps de la milice, pour les m�mes motifs. Nous croyons devoir remarquer � ce sujet qu'il n'y a point ou peu de femmes turques � Alger. Elles ont en horreur ce pays, qu'elles regardent comme le r�ceptacle de tout ce qu'il y a de plus vil et de plus m�prisable dans les �tats ottomans. Les v�ritables Turcs se contentent d'y avoir des concubines du pays ou des esclaves chr�tiennes.� Filippo Pananti (1776-1837) dans Relation d'un s�jour � Alger,en page 411 : �Le gouvernement d'Alger est une sorte de R�publique militaire, dont le chef exerce le despotisme sous ses formes les moins d�guis�es.� En pages 244-245 : �La milice exc�de rarement dix ou douze mille hommes ; elle suffit pour tenir dans la crainte et la soumission une population de cinq millions d'�mes, qui d�teste son joug en c�dant � la n�cessit� d'ob�ir � de tels monstres.� Venture De Paradis (1739-1799) dans Alger au XVIIIe si�cle,page 129 : �Le gouvernement alg�rien a pour principe de d�pouiller les Maures et de leur faire toutes sortes d'injustices et de vexations pour les tenir asservis...� Jacques Philippe Laugier De Tassy �tait chancelier du consulat fran�ais � Alger entre 1717 et 1718. Dans Histoire des �tats Barbaresques qui exercent la piraterie, il �crit en pages 124-125 : �Ils (les Turcs) traitent les naturels et les autres habitants du pays avec m�pris et cruaut�. Ils sont tout injustice envers les esclaves et plus encore envers les sujets. Ce traitement a si fortement intimid� ces derniers que les Maures d'une ville enti�re trembleront � la vue d'un seul Turc. N'est-il pas �trange en effet que la disparit� de plus de 200 Maures ou Arabes, contre un seul Turc, ne les anime point � secouer le joug aussi pesant ?� Page 77 : �Les Maures et les Arabes, ayant �t� conquis par les chr�tiens et ensuite par les Turcs, ont �t� d�pouill�s de toute leur substance et r�duits � la derni�re mis�re.� Guillaume Thoamas Raynal (1713- 1796) est philosophe et historien. Dans Histoire philosophique et politique des �tablissements et du Commerces des Europ�ens dans l'Afrique septentrionale, il �crit en page 121 : �Les peuples asservis osent � peine lever les yeux sur ces odieux tyrans. Les Maures plac�s � une grande distance les uns des autres, dispers�s dans quelques bourgades, r�duits � un petit nombre, oblig�s de cacher le peu qu'ils poss�dent, sacrifi�s au moindre soup�on... Ils coulent des jours malheureux dans de mortelles inqui�tudes.� William Shaler, le consul g�n�ral des Etats-Unis � Alger n'est pas en reste. En page 32 de Esquisse de l'�tat d'Alger, il d�nonce : �Leur (les Turcs) tyrannie comme l'oppression qu'ils font peser sur les provinces soumises � leur autorit�... sont certainement sans exemple dans l'histoire des autres peuples.� L'auteur de M�moires d'outre-tombe, Fran�ois-Ren� de Chateaubriand, pair de France, s'est ouvertement offusqu� � la chambre des pairs et y d�nonce �la non-assistance � peuple en danger�. Il est cit� par Raynal en pages 136-137 : �De petits int�r�ts de commerce ne peuvent plus balancer les grands int�r�ts de l'humanit� : il est temps que les peuples civilis�s s'affranchissent des honteux tributs qu'ils paient � une poign�e de barbares.�
Les Turcs prenaient de force les �pouses !
Lorsqu'un Turc se d�place quelque part � l'int�rieur du pays, il ne se soucie nullement pour son h�bergement et sa restauration. Il choisit la tente qui lui convient le mieux et d�cide d'y passer la nuit. Il ordonne au propri�taire maure ou arabe de donner une double ration d'orge � son cheval, de lui �gorger un mouton sur lequel il avait jet� son d�volu et de lui pr�parer un copieux d�ner. Lorsque l'�pouse est � son go�t, il s'en accommode. Les r�ticences du paysan disparaissent tr�s vite apr�s quelques injures suivies de coups de b�ton. Le lendemain, il continue son chemin apr�s avoir pris soin de prendre avec lui tous les restes du repas de la veille. Les populations autochtones vivaient sous la terreur constante. Elles sont soumises entre autres � des imp�ts dont elles sont souvent incapables de s'acquitter mais c'est sans compter sur la puissance de frappe des Turcs qui les d�lestent jusque de leurs burnous. Comme on peut le constater et pour paraphraser Coluche, � ce prix, franchement au lieu de nous garder la paix, ils auraient mieux fait de nous la f... Continuer � taire cette terrible colonisation c'est faire outrage � la m�moire de tous ces Alg�riens publiquement br�l�s vifs, � tous ceux, pendus vivants aux crocs de bouchers jusqu'� ce que mort s'en est suivie, � tous ceux � qui on a sectionn� les bras et promen�s en ville � dos d'�ne, t�te tourn�e vers la queue... La d�noncer est le moindre des devoirs que toutes ces victimes attendent de nous. Absoudre les Turcs ottomans de tous leurs crimes � l'�gard des populations alg�riennes au seul motif de leur islamit� est un non-sens dans la mesure o� la n�tre ne nous a pas �pargn�s de leur tyrannie. Reconnaissons tout de m�me � nos oppresseurs la r�alisation, en un peu plus de 3 si�cles, d'une dizaine de grandes mosqu�es, quelques hammams, leur citadelle et la fortification des remparts d�j� existants de la m�dina. Ouel baraka fel qlil.
Yahia Ouazib
Paris 14 NB : L'�bauche de cet article a �t� r�dig�e quelques jours avant la publication de T�te de turc1. Aussi, je vous la transmets telle quelle.


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