Le dernier paragraphe de la contribution de Abdelhak Brerhi, parue dans notre �dition d�hier, a �t� amput� d�un passage en fin de texte. Nous republions l�int�gralit� du paragraphe en question tout en nous excusant aupr�s de l�auteur et de nos lecteurs. Beaucoup d�amis d�courag�s, d�sabus�s et �c�ur�s m�ont dit : Il n�y a rien � faire, rien ne sert d��crire ou d�appeler encore au rassemblement. Apr�s plusieurs h�sitations, je me suis r�solu quand m�me � nouveau � �crire et � appeler encore une fois au rassemblement d�mocratique, convaincu qu�une seule voix, m�me isol�e, est un acte d�indignation et de r�sistance pour rester debout ! En lieu et place d�une lettre ouverte � mes amis d�mocrates r�publicains, qui aurait pu �tre per�ue pr�tentieuse par certains, j�ai pr�f�r� avoir recours � une modeste contribution citoyenne, dans un contexte national des plus pr�occupants pour l�avenir de mon pays. Si j��tais dans le syst�me et non pas du syst�me que j�ai combattu de l�int�rieur comme de l�ext�rieur, notamment en claquant la porte du S�nat, sans pr�tention aucune et en toute humilit�, j�ai �t�, je suis et je demeurerai toujours un homme libre, un homme de conviction, un homme qui a servi honn�tement et avec abn�gation son pays comme beaucoup d�autres, mais s�rement pas et jamais un �harki� de ce syst�me. En r�gle g�n�rale, si le silence est d�or, il peut �tre aussi per�u par certains comme un signe de d�couragement, de fatalit�, voire d�indiff�rence ou, au pire, de complicit� ! Je fais mienne l�une des phrases de Marguerite Duras : Ecrire, c�est aussi se taire, c�est ne pas parler, c�est hurler sans bruit !