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INDUSTRIE DU G�N�RIQUE
Audit de la qualit�, le maillon faible
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 03 - 2012

Un m�dicament moins cher, un m�dicament s�r et efficace� La promotion de la production locale du m�dicament repose justement sur le d�veloppement de l�industrie du g�n�rique. Les �bonnes pratiques de fabrication� co�tent n�anmoins �cher� aux laboratoires. Et il n�est pas �vident de s�assurer, au moins dans le court terme, d�un rapport qualit�-prix motivant pour d�velopper cette fili�re en Alg�rie.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Mercredi dernier, la pr�sidente de l�association �A3P�, g�rante de Wanylab, bo�te de contr�le de la qualit� et aussi de conseil, responsable du contr�le de la qualit� chez Biopharm, Mlle Nassima Hamdi, a pos� la probl�matique � la faveur d�une conf�rence qu�elle a donn� dans le cadre d�alGeneric (Salon international du m�dicament g�n�rique qui ferme ses portes aujourd�hui). Selon Mme Hamdi, son association organise les 30 et 31 mai prochain � l�h�tel Sheraton d�Alger un congr�s sur l�audit de la qualit� pour ainsi d�battre de la perspective de cette �bonne pratique qui n�est toujours pas admise en Alg�rie�. Une probl�matique qui s�inscrit en ligne droite avec le souci des autorit�s publiques soucieuses de d�velopper l�industrie du g�n�rique et r�duire la facture des importations du m�dicament, notamment en ces moments de pol�mique sur les surfacturations des mati�res premi�res qui continue de d�frayer la chronique en Alg�rie. Admettons que la mati�re active est la m�me que pour un princeps. La puret� du m�dicament g�n�rique d�pend de la qualit� des excipients � la formule change d�un fabricant � un autre �. Il s�agit, donc, en plus des tests de pharmacop�e (qualit�s physico-chimiques�) � tests dont on exige du fabricant de pr�senter simplement une certification de son fournisseur �, d�auditer ce fournisseur des mati�res premi�res suivant les sp�cifications internes au fabricant. Une analyse approfondie devant �tre op�r�e sur les sites du fournisseur et qui co�te cher. Aide de l�Etat aux laboratoires Si le Laboratoire national de contr�le des produits pharmaceutiques (LNCPP) audite les laboratoires qui commercialisent des produits finis en Alg�rie, il ne le fait pas syst�matiquement pour les fournisseurs des mati�res premi�res. Ce sont les laboratoires qui doivent se soucier de la qualit� de leurs produits et financer de telles op�rations. �Ce genre d�audit, le laboratoire ne le fait que rarement pour des fournisseurs de mati�res premi�res qui ne pr�sentent pas des dossiers approuvables�, indique-t-on du c�t� du LNCPP. C�est que des analyses microbiologiques et pharmaco- toxicologiques et autres essais de bio�quivalence sur le produit fini permettent au LNCPP de s�assurer de son efficacit� et du degr� de s�curit� qu�il pr�sente pour la sant� des Alg�riens et, le cas �ch�ant, il a tout le temps pour interdire sa commercialisation. Afin de s�assurer de la qualit� des mati�res premi�res, les laboratoires multinationaux agr�ent des fournisseurs et exigent de leurs filiales locales de s�approvisionner chez des fournisseurs agr��s ; un laboratoire sp�cialis� dans la fabrication des mati�res premi�res est, dans bien des cas, une filiale de la m�me multinationale. Il existe une autre formule d��audit partag�. Des laboratoires paient une partie tierce, un cabinet d�audit de la qualit�, pour auditer leurs fournisseurs. Il n�existe n�anmoins, aucun cabinet en Alg�rie qui fournit une telle prestation. �A ma connaissance, il n�existe aucun cabinet en Alg�rie�, note un cadre du LNCPP. �Pour aider les fabricants, un audit par le LNCPP est souhaitable�, sugg�re Mme Hamdi. En plus des exon�rations fiscales, l�Etat interdit successivement l�importation de m�dicaments au fur et � mesure que leurs �quivalents g�n�riques sont produits en Alg�rie. Un protectionnisme qui a fait le bonheur de beaucoup de laboratoires, malgr� les remous qui continuent de susciter chez les multinationales notamment. �Nous sommes devenus leaders sur le march� national pour les produits de p�diatrie et de dermatologie �, se f�licite le patron de Sante Industries, �tabli � Chlef. Le march� du m�dicament en 2011 par les chiffres Selon les statistiques obtenues aupr�s du minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, la part du march� des m�dicaments fabriqu�s localement a atteint un peu plus de 660 millions d�euros en 2011 dont 84,4% des g�n�riques d�une valeur de 552 millions d�euros et pr�s de 110 millions d�euros de princeps. La nomenclature nationale des m�dicaments compte 5 684 m�dicaments pour 1027 DCI (d�nomination commune internationale) dont 71% sont des g�n�riques. Les fabricants locaux produisent 1489 m�dicaments, soit 26%. On conditionne aussi 651 m�dicaments, soit 11,5%. Le nombre d�unit�s de production agr��es au 31 d�cembre 2011 �tait de 107 dans la fabrication et de 18 dans le conditionnement. Les m�dicaments import�s en 2011 sont au nombre de 3 544 d�une valeur totale de pr�s d�un milliard d�euros (987,3 millions d�euros) dont 811 millions d�euros pour des princeps et 176 millions d�euros pour des g�n�riques. L�Etat projette, d�ici � 2014, de couvrir au moins 70% des besoins nationaux par la production locale. En 2011, la part de la production locale dans le march� du m�dicament a atteint 43% dont 31,8% de m�dicaments g�n�riques fabriqu�s, 5% de m�dicaments g�n�riques conditionn�s et 6,3% de princeps fabriqu�s ou conditionn�s. Comparativement � 2010, la fabrication locale a augment� de 70%, soit une production suppl�mentaire d�une valeur de pr�s de 300 millions d�euros. De m�me que la facture globale du m�dicament a augment� de 18,6% par rapport � 2010, soit de 327 millions d�euros.

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