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Non au statut du m�pris !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 04 - 2012

Les vrais coupables sont ceux qui instaurent une culture pareille � une neige qui fond d�s que le soleil pointe. D�embl�e, j�aimerais bien que les repr�sentants du tout nouveau syndicat Unpef lisent cet �crit pour qu�ils sachent que leur n�gociation avec la tutelle � propos du statut particulier est infructueuse, tant que cette s�gr�gation remarqu�e dans la classification des enseignants en cat�gorie est criante, fondant ainsi une forme de m�sestime � l��gard de ceux qui ont servi l��cole de la R�publique avec abn�gation et d�vouement.
Nous sommes dans un pays o� toutes les contradictions se marient en pleine lumi�re du jour. Nous assistons quotidiennement � d��tranges ph�nom�nes de gaucherie qui nous exhibent le degr� de la cassure qui s�pare le peuple de ses gouvernants plut�t de ses bourreaux. Le cumul de soucis qu�endure le citoyen alg�rien est le reflet de la politique ent�rin�e par ceux qui ont sold� le patrimoine culturel du pays. La fa�on dont a �t� r�vis� notre statut me contraint � me r�volter en qualit� d�enseignant contre cette dangereuse ingratitude impos�e, d�une part, par la c�cit� id�ologique de ceux qui continuent de g�rer ce secteur si sensible, et l�aval trop prompt de ceux qui ont troqu� � la l�g�re notre sort, voire notre gagne-pain contre une promotion dans les rangs hi�rarchiques les plus �lev�s, d�autre part. En s�informant via la presse nationale de la nouvelle classification des enseignants, une forme d��tonnement m�a envahi, en sachant qu�un professeur certifi� de l��cole fondamentale est d�sormais class� iniquement � la cat�gorie 14. Ces novices licenci�s, dont le niveau est notoirement orn� de carence, voire de vacuit� en mati�re de connaissances et une d�ficience en ma�trise de langues, notamment l�arabe et le fran�ais. Tout le monde sait que le s�jour de ces soi-disant �tudiants � l�universit� n�est que tourisme et �garement, pour se retrouver en fin de cycle en possession d�attestations de licence entach�es d�ill�galit�s et macul�es d�ill�gitimit�. Le pr�texte du dipl�me avanc� par la tutelle pour hisser cette couche d�enseignants � la cat�gorie 14 tout en l�sant parall�lement les autres enseignants d�pourvus de certificats de bac et de titre de licence, est � mon sens une mani�re claire de susciter une forme de discrimination chez cette dense couche d�opprim�s qui englobent les instituteurs qui ont d�ment suivi des formations dans des instituts sp�cialis�s dans la pr�paration exhaustive d��ducateurs. Ces �tablissements con�us pour le seul but de constituer des enseignants aptes � assumer une si grande mission qu�est celle d��duquer et d�inculquer le savoir � nos enfants. La pr�paration p�dagogique est d�ailleurs l�axe primordial de cette structuration. Cette capitale formation n�est pas prise en compte lors des rencontres syndicats-minist�re de l�Education, ni par cette tutelle qui feint de parfaire ce secteur avec de telles mesures tortueuses, ni par les n�gociateurs qui, par omission ou par nonchalance, n�ont tent� de soulever ce point si convaincant. Nous refusons d��tre des victimes d�un syst�me qui nous a longtemps asservis pour nous mettre au rebut, malgr� des ann�es de sacrifices au profit de ce pays. Nous r�clamons notre droit � la promotion comme tous autres cadres. L��cart de cat�gorie impos� par la tutelle entre un PCEF et un instituteur form� dans des ITE doit �tre corrig�, voire amend� puisque le niveau intellectuel d�un instituteur est beaucoup plus sublime que celui d�un licenci�, en mal d�acquis et de p�dagogie. Les instigateurs d�une telle conspiration savent assur�ment que notre universit� n�a form� que des handicap�s moraux, des �tres mis complaisamment dans des �coles pour faire pulluler la b�tise, stimuler l�abrutissement, leur manque en savoir-faire rejoint conjointement leur inertie intellectuelle. L�objectif de ce genre de proc�dure est durement d�l�t�re et qui consiste � dompter toute cette soci�t� car une bonne instruction d�range les r�gimes totalitaires. Les g�rants de notre minist�re doivent assimiler une le�on bien exclusive que les excellents r�sultats encaiss�s par l��cole alg�rienne est l��uvre grandiose d�instituteurs n�glig�s par une politique d�indiff�rence qui a fait endosser la faillite des programmes aux seules personnes des enseignants, alors que ces derniers ne sont que des sujets conditionn�s par les th�ories pavloviennes du r�gime en place. Le raisonnement dit que l�enseignant doit �tre promu et prim� en fonction de son rendement, ce dont a besoin notre �cole est incontestablement la qualit� studieuse. Que nos dirigeants revalorisent l�instituteur, ce d�tonateur du succ�s de l��cole alg�rienne d�antan d�o� ont �merg� des Mimouni, des Djaout, et autres g�nies que notre pays a enfant�s. Si les PCEF que j�ai cibl�s dans cet �crit se sentent l�s�s par mon intervention, ils n�ont qu�� me r�pondre en �talant leurs arguments.
Chekri Rachid, instituteur-�crivain.
Ecole Sidi-Ali Nouvelle � Akbou


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