Voil� je suis une jeune maman qui, pendant sa grossesse, a d�cid� d�allaiter son b�b� le plus longtemps possible, mais une fois mon cong� de maternit� arriv� � sa fin, j�ai repris le chemin du travail (pensant que j�avais droit aux heures d�allaitement). J�ai �t� confront�e � une dure injustice de nos lois qui ne sont faites que pour les fonctionnaires, car selon l'article 214 paru dans le Journal officiel du 16 juillet 2006, ce droit aux heures d�allaitement ne concerne que les fonctionnaires et non les salari�s du secteur priv�, j�ai essay� de demander une d�rogation � mon employeur (banque priv�e) mais j�ai re�u un refus cat�gorique. Pour des raisons financi�res, je ne peux pas arr�ter de travailler, j�ai d� sacrifier le bien-�tre de mon fils qui, lui, n�a rien demand�. Le paradoxe est quand vous lisez le carnet de sant� r�dig� par l�Etat, ils ne cessent de vanter les bienfaits de l�allaitement et en m�me temps ils ne font rien pour encourager les mamans � allaiter, alors que l�allaitement est b�n�fique m�me pour notre s�curit� sociale car un b�b� allait� est un b�b� qui tombera moins souvent malade. Alors que pour encourager l�allaitement, dans certains pays notamment en Bulgarie, le cong� de maternit� est de 45 semaines (vous me direz d�j� que pour 98, notre ch�re CNAS met une �ternit� � rembourser, alors pour 45 semaines). Cela fait 10 mois que j�ai accouch� je n�ai toujours pas re�u mon remboursement de la CNAS. Conclusion : quand une femme travaille dans le secteur priv� en Alg�rie, mieux vaut pour elle de rester sans enfants.